Pour le plus grand plaisir des quelques pèlerins nippophiles et au grand dam de tous les autres, nous continuons aujourd’hui notre exploration des films japonais de 1939 produits par la Nikkatsu, comportant le mot Terre dans le titre et indisponibles sur support physique. Une catégorie, avouons-le, assez restreinte, dont nous aurons probablement fait le tour avec ce nouveau billet. Nous pourrons alors nous reposer sur nos lauriers, avec le sentiment du travail accompli, et nous péter les bretelles en fanfaronnant bruyamment.
Excepté les similitudes énoncées en introduction, Terre et soldats (Tsuchi to heitai, 1939) de Tasaka Tomotaka n’a pas grand-chose à voir avec La Terre de Tomu Uchida, étudié auparavant.
Nous sommes face à un film de propagande tourné en Mandchourie, commandité par l’armée de terre japonaise dans le cadre de la guerre contre la Chine [1]. Il est vaguement inspiré d’un roman reportage éponyme d’Hino Ashihei, écrit en 1938 à partir de son expérience de terrain : ce dernier fut envoyé en Mandchourie par le gouvernement avec un « bataillon d’écrivains » [2] pour couvrir un grand assaut militaire. Pour paraphraser Terry Pratchett, « la plume est plus forte que l’épée. […] Seulement si l’épée est très courte et la plume très pointue ».
Sauf pour les férus de films de guerre et/ou de propagande, Terre et soldats n’est pas franchement passionnant, ni trépidant, ni émouvant. C’est, par contre, un très bon sujet d’étude pour l’historien amateur que nous sommes.
Excepté les similitudes énoncées en introduction, Terre et soldats (Tsuchi to heitai, 1939) de Tasaka Tomotaka n’a pas grand-chose à voir avec La Terre de Tomu Uchida, étudié auparavant.
Nous sommes face à un film de propagande tourné en Mandchourie, commandité par l’armée de terre japonaise dans le cadre de la guerre contre la Chine [1]. Il est vaguement inspiré d’un roman reportage éponyme d’Hino Ashihei, écrit en 1938 à partir de son expérience de terrain : ce dernier fut envoyé en Mandchourie par le gouvernement avec un « bataillon d’écrivains » [2] pour couvrir un grand assaut militaire. Pour paraphraser Terry Pratchett, « la plume est plus forte que l’épée. […] Seulement si l’épée est très courte et la plume très pointue ».
Sauf pour les férus de films de guerre et/ou de propagande, Terre et soldats n’est pas franchement passionnant, ni trépidant, ni émouvant. C’est, par contre, un très bon sujet d’étude pour l’historien amateur que nous sommes.