vendredi 18 novembre 2011

Mega Sloth vs Giant Snail: des scènes à Rio... des monstres hâtifs

Revenu à la mode depuis les années 2000 avec des producteurs comme Nu Image ou plus récemment The Asylum, le film de bébêtes occupe depuis longtemps une place réservée dans notre cœur. Pourtant, alors que certains des plus beaux nanars des dernières années appartiennent à cette catégorie (Mega Piranha s’il fallait n’en citer qu’un), aucune entrée ne lui est consacrée dans le glossaire nanarland et peu d’articles tentent d’en définir les spécificités. Il existe un site de référence sur le sujet (www.animalattack.info), une bible pour l’amateur francophone, mais nous n’y avons trouvé aucune définition générale.

Conscient de la difficulté et de l’étendue de la tâche mais considérant comme notre devoir d’informer le public, nous allons tenter de cerner les caractéristiques communes du film de bébêtes.
Notre objectif n’est pas de fournir un historique. D’autres ont déjà commencé ce travail, avec une connaissance du sujet sans doute plus étendue que la nôtre [1]. Nous avons parfaitement conscience de nos limites, n’ayant vu qu’un très petit pourcentage de la horde des films de bébêtes (une bonne centaine, avec une concentration sur les films des années 70 à 2000, sur les milliers de titres existants). Nous estimons toutefois que ce pourcentage est représentatif, suffisamment pour connaître les grands clichés et les décrire devant vos yeux ébahis et, espérons-nous, dépourvus de facettes.

Des animaux empaillés, ça fait mauvais genre
Avant toute chose, une grande question philosophique mérite d’être posée, car ce blog a aussi vocation à poser de vraies questions de société, importantes dans la vie de tous les jours : le film de bébêtes peut-il être considéré comme un genre en soi ?

La question n’est pas simple et vous a sûrement perturbé plus d’une fois lors de la cuisson de vos œufs au plat. Alors que vous aspergiez vos œufs d’huile chaude avec une spatule, afin que le blanc soit bien cuit sur le dessus et puisse prendre le goût de la viande que vous aviez au préalable fait cuire dans la même poêle, ce doute métaphysique vous assaillait, empêchant votre esprit de se concentrer sur la baguette croustillante que vous alliez tremper sous peu dans le jaune coulant. Nous vous le concédons, la définition de genre est très complexe et sujette à bien des débats.

Deux aspects nous semblent importants pour considérer une catégorie de films donnée comme genre :
1) Cette catégorie doit être reconnue comme genre par les spécialistes (chercheurs, critiques) et le public (spectateurs, fans, groupes d’échange, sites et forums).

2) Elle doit répondre à un ensemble de critères sémantico-syntaxiques, selon la vision développée par Rick Altman [2]. Pour résumer grossièrement, les critères sémantiques correspondent à des signes facilement reconnaissables, « traits attitudes, personnages, décors, éléments techniques cinématographiques » [3], tandis que les critères syntaxiques recouvrent des thèmes et des aspects métaphysiques, cernent « la signification globale et les structures du genre » [4].
Exemple pour le western :
• Critères sémantiques : les paysages ; les décors ; les accessoires comme les armes, les chevaux, les chariots ; les personnages de bandits, d’indiens, de shérifs…
• Critères syntaxiques : la culture contre la nature ; l’opposition Est/Ouest ; la communauté contre l’individu ; le futur contre le passé ; l’importance de la frontière…
Le film de bébêtes ne répond à aucun des deux critères :
• Il n’est pas ou peu reconnu comme genre par les spécialistes et par le public. Sans être omniscient, nous ne connaissons pas d’ouvrage universitaire sur le sujet et nous n’avons pas lu de critiques utilisant le terme de genre pour ces films. En outre, comme nous le signalions au début de ce texte, à part animal attack, il n’y a pas de site important centré sur cette problématique.
• S’il est possible de définir un ensemble de critères sémantiques a minima, il est très difficile de trouver des critères syntaxiques communs aux films de bébêtes dans la durée : les films de bébêtes des années 50 s’intègrent dans le genre science-fiction, à travers ses signes et ses thèmes (danger de la science, peur de l’inconnu, nature contre civilisation, présence de savants, de gentils militaires, de savants, destructions massives…) ; à l’inverse, les films des années 80 à 2000 sont plus proches des films d’horreur, des films gore, voire des thrillers ou des comédies.
Ne voulant pas nous limiter à une époque donnée, nous préférons ne pas créer artificiellement un genre ou un sous-genre, ne pas avoir à nous demander si tel film peut être inclus dans notre étude : notre seul critère de sélection sera la présence de bestioles dangereuses.
Nous nous focaliserons sur les quelques points communs de l’entité protéiforme « film de bébêtes », afin que l’ami lecteur puisse repérer instantanément ces rejetons dans la masse grouillante des films à bon marché [5].

S'il te plaît... dessine-moi un mouton géant carnivore
Comme son nom l’indique, le film de bébêtes doit comporter une ou plusieurs bébêtes [6]. Rien d’étonnant à cela, et le lecteur innocent visualise aussitôt des requins sanguinaires, des crocodiles effrayants et autres araignées venimeuses. Il n’aura pas tort mais il serait erroné de se limiter à cette ménagerie hostile et source de bien des phobies.

Toujours en quête de nouveauté, le scénariste de type de films n’hésite pas à œuvrer dans l’original, le cocasse ou le complètement débile. Et lorsqu’il estime avoir épuisé les ressources de notre mère nature, il ressuscite des monstres préhistoriques ou invente de nouvelles bestioles : l’homme requin dans Sharkman, le requin pieuvre dans Sharktopus, la créature lovecraftienne dans Un cri dans l’océan

Le summum est atteint avec Night of the Lepus (Les rongeurs de l’apocalypse en VF), remake au 1er degré de Night of the Living Dead, avec des lapins géants carnivores à la place des zombies. Dirigé par un des réalisateurs attitrés de Bonanza [7] et comportant au casting deux acteurs principaux de séries TV western des années 50/60 (Rory Calhoun de The Texan et Stuart Whitman de Cimarron), le film aurait facilement pu s’appeler Cowboys VS Big Rabbits (Garçons vachers contre gros lapinous). Particulièrement mou du genou, il vaut tout de même le coup d’œil pour les attaques de lapins effectuées par un mec en costume ridicule et pour les plans de lapins détruisant des maquettes.

Face à cette horde de bestioles exotiques, certains petits malins se sont lancés dans la parodie, avec des résultats souvent amusants. Dans cette catégorie, deux métrages méritent d’être relevés : Black Sheep et ses méchants moutons ; et Night of the Hell Hamsters, un court métrage avec des hamsters démoniaques.

Ce matin, un lapin a bouffé un chasseur
Une fois le choix de l’animal effectué, il faut expliquer au public la nature du danger, le spectateur lambda ne « flippant pas sa race », comme disent les jeunes, devant une petite araignée, une fourmi, un piranha, un chat ou un lapin.

Afin de remédier à cette fâcheuse lacune, deux procédés sont généralement utilisés par le scénariste dilettante.
1) Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes
Si un animal isolé est inoffensif, ce n’est pas forcément le cas d’une myriade. A l’instar des humains, les animaux sont plus bêtes en bande.

Dans The Bees, film mexico-américain avec John Saxon et John Carradine venus cachetonner, l’animal utilisé est l’abeille, comme vous vous en seriez facilement doutés [8]. Une abeille, ce n’est pas bien grave, ça peut piquer mais, sauf allergie, ce n’est pas mortel. Mais des centaines, des milliers, des dizaines de milliers d’abeilles, c’est autre chose… Oui, une ruche et du miel, merci…
Autre exemple, une tarentule. Une tarentule en liberté pas loin de nous, cela suscite déjà un certain respect. Imaginez tout un tas de tarentules. Si vous avez la flemme d’imaginer, regardez Kingdom of Spiders.
Vous n’êtes toujours pas convaincu ? OK. Une fourmi, ce n’est pas bien grave. Quelques fourmis, c’est un peu galère, mais un coup de fourmicide et hop. Mais tout un tas de fourmis, ça fait une Marabunta. Et Quand la Marabunta gronde, même Charlton Heston tremble.

2) Parce que la taille compte
L’animal le plus sympathique peut devenir dangereux à partir d’une certaine taille. Un gros chat, c’est un peu un tigre ; un gros chien, un loup ; un gros moucheron, une mouche ; un gros poulet, une autruche ; un gros lapin, un lapin mais gros… Et quand l’animal était déjà dangereux ou imaginé dangereux [9] au départ, c’est encore pire.
La justification de cette taille anormale n’est pas un problème pour notre ami le scénariste. Elle provient le plus souvent :
• d’une expérience qui a mal tourné ;
• d’une contamination (déchets toxiques, centrale nucléaire ou essai nucléaire, météorite…) ;
• du caractère préhistorique de la bébête géante car c’est bien connu, dans la préhistoire, tout était géant.
Le requin est un animal classique du film de bébêtes, un de ces rares animaux paraissant suffisamment dangereux [10] pour ne pas recourir aux artifices exposés précédemment. Ce n’est cependant pas l’avis de certains : dans Shark Attack 3, le requin de la deuxième moitié du film est un requin préhistorique, suffisamment grand pour avaler un paquebot.

Le nombre et la taille sont régulièrement combinés, pour le plus grand bonheur des amateurs.
Nous avons déjà cité Night of the Lepus comme apogée du film de bébêtes au 1er degré. En plus récent et au 2nd degré, Arac Attack remplit parfaitement le cahier des charges, avec des araignées très nombreuses, géantes et ricaneuses. A un degré inconnu, Mega Piranha est un chef-d’œuvre peuplé d’innombrables piranhas à taille croissante, bondissants et explosifs.

Mais pourquoi est-il aussi méchant ?
Ce n’est pas tout ça, nous direz-vous, mais un tas de lapins, même géants, ça reste un tas de lapins. Ca va détruire le jardin, grignoter les gaines électriques et laisser des crottes partout, mais rien de bien dramatique pour l’humanité. Quelques fusils à éléphant, un peu de patience, et y’aura du civet pour tout le monde.
Par ailleurs, il ne faudrait pas que le spectateur confonde film de bébêtes et film animalier pour enfants. Lassie et Rintintin peuvent effrayer notre intelligence ou 3 mulots mais guère plus.

C’est là que le scénariste de film de bébêtes dévoile toute son ingéniosité. A la taille et au nombre s’ajoute un troisième élément : la méchanceté. Certains esprits chagrins pourraient me dire que, excepté dans les documentaires animaliers à l’anthropomorphisme dégoulinant (soit 90% des documentaires animaliers), les animaux ne sont pas méchants et suivent leurs instincts, à l’exception du moustique [11].
Pas dans le film de bébêtes : ici, l’animal est vraiment méchant, il cherche à faire mal, aime blesser et tuer, pour des raisons parfois obscures mais souvent liées à des expériences, à une contamination ou à une mutation imprévue. Cela ressemble furieusement aux causes de la taille gigantesque, n’est-ce pas ? N’en demandez pas trop aux scénaristes.

La méchanceté constitue parfois l’unique déclencheur de l’histoire, sans considération de taille anormale, évitant ainsi la redondance explicative. Dans Black Sheep, les moutons ne sont nullement géants, uniquement très nombreux (il y a plus de moutons que d’habitants en Nouvelle-Zélande) et très méchants. S’ils n’étaient pas méchants, l’intérêt du film serait assez limité, et les seules morts résulteraient des suicides provoqués par l’ennui.

Groar ! Groar ! fait la fourmi énervée
Le dernier élément notable ne concerne qu’une partie des films de bébêtes mais permet de repérer les plus kitchs ou les plus nanars : le cri de l’animal.

Il y a certes des films avec des chats, chiens, mouches et autres moutons, mais ils sont minoritaires. Les animaux les plus fréquemment utilisés n’émettent pas de sons, du moins pas audibles pour l’homme. Pas de raison a priori pour que la fourmi, l’araignée, le poulpe, le piranha ou le requin se mette à chantonner au fond des bois ou du lac/mer/rivière/autre lieu aquatique improbable.

Et pourtant… Dans Arac Attack, les araignées ricanent. Nous sommes ici dans la parodie, le concept étant repris de plus illustres ancêtres. Dans le très respectable Them!, film avec des fourmis géantes sur la menace nucléaire qui lança la mode du film de bébêtes géantes dans les années 50, les fourmis crient. Dans le moins respectable Octopus 2, film de 2002 avec une pieuvre géante, la bestiole grogne, y compris sous l’eau, et meurt en poussant un cri ridicule : en VO, mais la VF était encore plus risible.

Il est d’ailleurs temps de faire pénitence et d’avouer que ces cris ridicules sont un des facteurs importants de notre amour des films de bébêtes. Nous attendons toujours avec impatience le cri de l’animal et nous sommes déçus lorsqu’il reste normalement silencieux. Il se doit d’émettre un bruit rigolo, comme un chat à l’écran doit faire miaou [12].

Nous finirons sur cette révélation honteuse. Nous espérons ne pas décevoir la horde de nos fans, qui se ruent sur nos articles comme des ornithorynques sur des corps putréfiés, en émettant des coui coui de satisfaction.


[1]http://www.animalattack.info/la-revanche-de-la-nature-sur-lhomme
[2]Dans son article « A Semantic/Syntactic Approach To Film Genre ». Il a par la suite améliorée sa théorie dans Film/Genre, notamment pour prendre en compte l’importance du public et des institutions dans la reconnaissance d’un genre.
[3]Raphaëlle Moine, Les genres au cinéma, 2e édition, Coll. « Armand Colin Cinéma », Paris, Armand Colin, p.54-55.
[4]Ibid., p.55.
[5]Il existe des films de bébêtes de qualité, le plus célèbre restant Jaws. Mais il faut avouer que, pour quelques titres qui surnagent en eaux troubles, une multitude de nanars pullulent dans les abysses, aussi laids que les poissons qu’ils côtoient.
[6]Pour des facilités d’écriture, nous utiliserons le pluriel, même s’il existe de nombreux films à bébête unique.
[7]William F. Claxton, qui réalisera par la suite des épisodes de La petite maison dans la prairie et de Fame. Plus que le western, l’horreur fut sans doute le genre conducteur de sa carrière.
[8]Dans ce type de films, la quête d’originalité ne concerne que l’animal utilisé, et les titres doivent être le plus explicite possible. Certains pourraient voir dans The Bees une référence à The Birds : ce serait vraiment chercher la petite bête, action inutile mais assez logique dans le contexte de notre article.
[9]L’araignée, souvent utilisée pour les films de bébêtes, a mauvaise réputation à cause de son look peu engageant, alors qu’il n’y a que très peu d’araignées réellement dangereuses pour l’homme.
[10]D'après wikipedia), en 2000, année record, 11 personnes sont mortes dans le monde suite à des attaques de requins. Parallèlement, aux Etats-Unis seulement, environ 10 personnes meurent chaque année d'allergie aux cacahouètes. Les cacahouètes sont donc bien plus dangereuses que les requins, mais curieusement sous-exploitées au cinéma.
[11]Le moustique est réellement un être fourbe et d’une profonde vilenie. Voir à ce sujet Mosquito, qui combine tous les éléments du « bon » film de bébêtes.
[12]Quel que soit le film, un chat à l’écran émet quasi systématiquement un miaulement, y compris quand la bouche du chat est apparente et clairement fermée.


Sources bibliographiques
Rick Altman, « A Semantic/Syntactic Approach To Film Genre », Cinema Journal, vol.23 (3), printemps 1984, p.6-18.
Rick Altman, Film/Genre, Londres, British Film Institute, 1999.
Raphaëlle Moine, Les genres au cinéma, 2e édition, Coll. « Armand Colin Cinéma », Paris, Armand Colin, p.54-55.

Films cités (en l’absence de précision, le film existe en DVD français)
Eight Legged Freaks (Arac Attack, les monstres à 8 pattes) d'Ellory Elkayem (2002)
The Bees (Les abeilles) d'Alfredo Zacarias (1978) (pas disponible en DVD, nulle part)
The Birds (Les oiseaux) d'Alfred Hitchcock (1963)
Black Sheep (Black Sheep) de Jonathan King (2006)
Jaws (Les dents de la mer) de Steven Spielberg (1975)
Kingdom of Spiders (L'horrible invasion) de John 'Bud' Cardos (1977) (disponible en DVD US sans sous-titres)
Mega Piranha (Megapiranha) d'Eric Forsberg (2010)
Mosquito (Mosquito) de Gary Jones (1995)
Night of the Hell Hamsters de Paul Campion (2006) (disponible sur youtube)
Night of the Lepus (Les rongeurs de l'apocalypse) de William F. Claxton (1972) (disponible en DVD US avec sosu-titres français)
Night of the Living Dead (La nuit des morts-vivants) de George A. Romero (1968)
Octopus 2: River of Fear (Tentacules) de Yossi Wein (2001) (disponible en DVD FR sous le titre Octopus 2)
The Naked Jungle (Quand la Marabunta gronde) de Byron Haskin (1954)
Shark Attack 3: Megalodon (Shark Attack III) de David Worth (2002)
Sharkman (Sharkman) de Michael Oblowitz (2005)
Sharktopus de Declan O'Brien (2010) (disponible en DVD et BR US sans sous-titres)
Them! (Des monstres attaquent la ville) de Gordon Douglas 1954)
Deep Rising (Un cri dans l’océan) de Stephen Sommers (1998) (disponible en DVD US sans sous-titres)

3 commentaires:

  1. Je tiens à poser une question importante, honteusement omise par l'auteur :
    comment distinguer la bébête du monstre hein ?
    Non parce que un mouton c'est une bestiole, le monstre de Frankenstein c'est un monstre, mais la Mouche ? L'homme Requin ? La mutante ?
    J'aurais bien dit la conscience de soi, mais un golem n'en a pas, alors qu'une araignée qui ricane, elle en a peut être !

    Didi

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  2. La distinction entre bébête et monstre n’est pas évidente. Il faudrait déjà s’accorder sur une définition du terme « monstre ». Par exemple, dans la liste des monstres cinématographiques par wikipedia, les grosses bébêtes et les bébêtes anormales sont des types de monstres.
    Monstre et bébête se recoupent donc sur de nombreux cas, les scénaristes ne se posant pas ce genre de question métaphysique.

    La liste wikipedia nous incite à distinguer deux types de monstres :
    • Le monstre animalier, où nous retrouvons toutes nos grosses bébêtes ;
    • Le monstre humanoïde, qui correspond à des schémas scénaristiques différents mais que nous n’allons pas développer ici, n’ayant pas approfondi ce sujet.

    Entre les deux, des monstres bâtards, mi-homme/mi-animaux, sont difficiles à placer.
    Les cas que vous citez en font partie. Pour ces films, il faut examiner au cas par cas leur appartenance au film de bébêtes : La mouche n’en fait clairement pas partie, alors que Sharkman oui.

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  3. Notons que, si le film de bébêtes n'est pas dans le glossaire nanarland, ils ont tout de même une catégorie "Animalier".

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