jeudi 7 avril 2011

Ca va couper - Chronique tranchante du slasher

Après le film de vampires et le film de zombies, nous continuons à nous intéresser aux rebuts du cinéma en nous penchant sur le slasher. Nous ne nous étendrons pas outre mesure sur l’historique du genre, le premier wikipedia venu fournissant une description suffisante. Nous essaierons essentiellement d’extraire à la machette les grandes caractéristiques de ce style de films, avec moult subjectivité et mauvaise foi.

Pour illustrer notre propos, nous nous appuierons fortement sur la série des Vendredi 13, summum du slasher qui s’est étalé sur pas moins de 11 épisodes et un cross-over (Freddy vs. Jason). Jason Voorhees, personnage central de cette série de films, est également le tueur le plus efficace, avec une moyenne proche de 15 assassinats par film, loin devant Michael Myers (moyenne inférieure à 10 par film) ou Freddy Krueger (moyenne inférieure à 5 par film).

Historique un peu rasoir
La plupart des historiques font remonter la paternité du genre au fameux Psychose de Hitchcock : Norman Bates est fou, se déguise, tue ses victimes avec un couteau (slasher vient de l’anglais to slash = taillader, balafrer), commet ses méfaits dans un espace géographique donné. Autant de points qui reviendront dans les slashers.
Psychose se distingue toutefois de ses rejetons dégénérés notamment par les cadrages, la psychologie des personnages, l’optique du scénario et l’utilisation de la violence, plus suggérée que montrée. De plus, 18 ans séparent Psychose d’Halloween, 18 années indispensables pour comprendre la conception et le succès d’Halloween et de ses successeurs.
Pour simplifier, trois éléments nous semblent fondamentaux :
• L’arrivée du gore dans les années 60, notamment le « gore festif » avec Blood Feast [1]. Jean-Baptiste Thoret considère que le « gore festif » resurgit dans les années 80 avec des films comme Evil Dead ou Re-Animator [2]. Nous estimons que les slashers, bien que descendants du « gore réaliste » à leurs débuts, basculent dans le « gore festif » au début des années 80 : à partir d’Halloween, la plupart des slashers abandonnèrent l’aspect pseudo-documentaire des films d’horreur des années 70. Les meurtres assumèrent de plus en plus leur facticité, la violence cherchant la surenchère distrayante et non le réalisme. Ces aspects grand-guignolesques se renforcèrent avec le succès du premier Evil Dead.
• Les précurseurs des années 70, films d’horreur s’approchant par certains aspects du modèle classique du slasher. Ils modifièrent la façon de faire des films d’horreur et habituèrent doucement le public aux dangereux tueurs sanguinaires. Dans cette catégorie, nous pouvons citer en vrac Massacre à la tronçonneuse [3], La dernière maison sur la gauche, Le crocodile de la mort, Sisters et surtout Black Christmas, généralement considéré comme le premier vrai slasher nord-américain et premier film d’horreur avec une vision du tueur en caméra subjective [4].
• Le rôle du giallo italien est difficile à déterminer précisément, ces films n’ayant pas eu le même impact sur le public américain ni la même audience que les précurseurs cités précédemment. Il est cependant indéniable qu’un film comme La baie sanglante annonça les clichés des slashers à venir.
Influencé par ces éléments, le genre se précisa doucement jusqu’en 1978, année de sortie du Halloween de Carpenter. Diffusé au départ de façon limité dans un réseau de petites salles, le film connut un immense succès, rapportant plus de 200 fois son budget initial. Il établit et figea la majorité des règles qui firent le succès du genre durant la décennie suivante.
Michael Myers est le premier méchant mythique du slasher, avec son masque, son couteau et son immortalité inexplicable et inexpliquée. A l’inverse de la plupart des autres croque-mitaines, dont la résurrection se justifie uniquement par la volonté du producteur de donner une suite à un film rentable, l’invincibilité de Michael Myers était pensée dès le départ. Comme l’explique John Carpenter :
« Le but était de créer une nouvelle légende. Il y a quelque chose de réellement effrayant dans l’immortalité du mal. Il ne peut être tué. Comme si, dans le film, il n’était qu’une force du mal, une force naturelle. » [5]
Par rapport aux slashers purs et durs qui sortirent ensuite, quelques éléments distinguent Halloween :
• Des acteurs crédibles, notamment Donald Pleasance et Jamie Lee Curtis ;
• Une musique au bontempi devenue mythique ;
• Peu d’effets sanglants ;
• Une absence d’explication sur la malfaisance du tueur : comme l’explique Carpenter dans la citation précédente, Michael Myers est naturellement mauvais. Il ne tue pas à cause d’un traumatisme ou par vengeance mais parce que c’est le Mal.
Devant le succès du genre, le processus s’emballa durant les années 80, avec une multitude de slashers conçus dans le même moule par des producteurs en quête d’argent facile. Nous n’énumèrerons pas cette nuée de films plus ou moins regardables, plutôt moins que plus. Nous présenterons uniquement la série la plus notable, qui nous servira d’exemple par la suite : Vendredi 13.

Le premier Vendredi 13 date de 1980. Entre 1980 et 1989, 8 opus furent réalisés. Le genre déclinant à partir de la fin des années 80, un seul Vendredi 13, le numéro 9, vit le jour dans les années 90 (en 1993). Les trois Scream relancèrent la mode dans la deuxième moitié des années 90 : sentant le bon coup, les producteurs lancèrent Jason X en 2001, Freddy vs. Jason en 2003 et Vendredi 13 (le remake) en 2009.

Plutôt que de détailler chaque épisode, nous allons à présent définir les grandes caractéristiques du genre en les illustrant par des exemples tirés majoritairement des Vendredi 13.

Petite autopsie du slasher
Nous avons relevé 10 caractéristiques fondamentales du bon slasher. Nous aurions pu en trouver d’autres ou en regrouper certaines mais 10 est un chiffre rond. Si vous n’êtes pas d’accord, vous n’avez qu’à râler dans les commentaires ou ouvrir votre propre blog.

1) Le tueur a une prédilection pour les armes blanches coupantes ou tranchantes, d’où le terme de slasher associé au genre. Le couteau et la machette restent les deux grands classiques mais un bon tueur ne rechigne pas à varier les plaisirs.

Jason, le maître du genre, essaye généralement de tuer chaque jeune de façon différente. Notre meurtre préféré se trouve dans l’épisode VI (repris dans Jason X) : une fille dort dehors dans un sac de couchage (alors que Jason est dans les parages, y’a vraiment des claques qui se perdent…). Jason arrive, enferme la fille dans son sac de couchage, le saisit et l’explose contre le tronc d’un arbre. Quel blagueur ce Jason.

2) Dans un bon slasher, l’intelligence des « héros » ne doit pas faire ombrage à celle des spectateurs. Ce genre de films étant destiné initialement aux adolescents et aux jeunes adultes, autant dire que les protagonistes ne s’illustrent guère par leur subtilité et leurs traits d’esprit : à l’instar de leur public, les personnages sont jeunes et insouciants, voire complètement crétins. Pour preuve, ils sont généralement avertis du danger mais s’en moquent, trop sots ou saouls pour tenir compte de la mise en garde.
Les adultes sont présents uniquement par l’intermédiaire de trois archétypes [6] :
• Le tueur ;
• Le vieux qui sait des choses ;
• La figure d’autorité (parents, shérif…) qui refuse de croire les jeunes.
Dans les Vendredi 13, l’action se passe à Crystal Lake, originellement un camp de vacances. Au vu du nombre de morts recensés en ce lieu, un être sensé éviterait prudemment les environs. Le jeune étant tenace et suicidaire par nature, il fait fi des avertissements et chaque nouvel opus apporte son lot de victimes à petite vertu et fort taux d’alcoolémie.

3) Dans les slashers, les tueurs sont des conservateurs qui veillent au maintien de la bonne morale américaine. Comme vu précédemment, ils font partis des rares adultes du film et répriment ceux qui transgressent les interdits parentaux [7].
Toute personne prise à boire de l’alcool, à fumer, à se droguer, à coucher ou à se moquer d’un plus faible, ainsi que toute fille montrant ses seins, est condamnée à mourir dans un délai assez court. L’héroïne [8] est toujours un personnage pur et chaste. C’est d’ailleurs le seul personnage qui réfléchit un petit peu :
- « Vous ne trouvez pas ça bizarre que Steve et Sandy ne soient pas encore revenus ? Et on n’a plus de nouvelles de Kelly depuis hier. Il faudrait peut-être écouter ce que disait le vieil homme bizarre sur un psychopathe qui rôdait dans les parages…
- Arrête de t’inquiéter, viens plutôt boire une bière avec nous. »

La règle de la vertu est très rarement contredite. Si une héroïne envisageait de coucher, il faudrait que ce soit avec son petit ami qu’elle aime vraiment, que c’est pas du chiqué d’abord et que si on lui laissait le temps elle se marierait avec donc c’est presque correct de coucher quand on y pense.

4) Le tueur se limite généralement à une zone géographique donnée. Cette isolation géographique sépare le groupe de protagonistes du reste du monde, spécialement du monde des adultes [9]. Notons qu’il suffirait souvent que les jeunes quittent le lieu problématique pour retrouver le calme mais bon, ce sont des jeunes, il ne faut pas trop leur en demander.

Jason « hante » Crystal Lake et ses alentours [10] ; Freddy, Elm Street ; Michael Myers, principalement sa ville natale.

5) Comme nous l’avons expliqué précédemment, les slashers sont souvent gore, de légèrement à énormément. Les maquillages du premier Vendredi 13 furent exécutés par Tom Savini, rendu célèbre par son travail sur Zombie de George A. Romero.

La série des Vendredi 13 introduisit le gore dans le slasher et chaque nouvel épisode essaya de surpasser son prédécesseur. Par exemple, dans l’épisode 3, la 3D servit de prétexte à de jolis effets, comme un œil qui bondit vers le spectateur lorsque Jason écrase une tête. A l’image de ce qui se passe aujourd’hui, la 3D était déjà plus synonyme d’effets censément rigolos et de facilité scénaristique que de qualité.

6) Le tueur est immortel ou très dur à tuer. Si ce procédé provient à l’origine de motifs commerciaux (cf. partie 1 de ce commentaire), cette résistance est devenue une caractéristique du genre.
Adam Rockoff pondère cet élément en précisant que, contrairement à la conception dominante, dans la majorité des films le tueur est une personne ordinaire qui a subi un traumatisme et pas un croque-mitaine surnaturel [11]. Bien qu’en accord avec cette constatation, nous noterons que, dans les slashers, même les tueurs « ordinaires » sont particulièrement difficiles à tuer et se relèvent de coups habituellement mortels.

Le tueur meurt plus ou moins à la fin de chaque épisode. Fin ouverte ou non, le scénariste de l’opus suivant ne tiendra probablement pas compte du dernier épisode. A partir de l’épisode 2 de chaque série, il faudra trouver un prétexte pourri pour faire revenir le tueur censé être mort.

A partir du sixième épisode, les Vendredi 13 atteignent des sommets de ridicule dans les justifications fournies.
Dans Vendredi 13 VI, le héros, voulant vérifier que Jason est bien mort, ouvre sa tombe pour lui planter un pieu en fer dans le cœur un soir d’orage. Ce qui devait arriver arriva, la foudre tombe et ressuscite Jason.
Dans le VII, une fille avec des pouvoirs psi réveille involontairement Jason, concept repris grosso modo dans Freddy vs. Jason.
Dans le IX, un médecin mange le cœur de Jason lors de l’autopsie du corps. Très logiquement, le médecin devient alors Jason.
D’une certaine façon, l’épisode le plus honnête est Jason X, où l’immortalité du méchant est clairement assumée : au début du film, devant l’incapacité des autorités à tuer Jason, ils décident de le congeler, en espérant que, dans le futur, on trouvera un moyen. En d’autres termes, le scénariste annonce clairement qu’en l’an 2000 il n’existe aucun moyen de tuer Jason.

7) Le spectateur ne voit pas le visage du tueur, ce dernier étant généralement masqué. Ce procédé permet une identification du spectateur au méchant, identification renforcée par l’utilisation abusive de la caméra subjective.
Cette vision à travers les yeux du tueur sert également :
• à fragmenter l’angle de vue du spectateur et à empêcher la connaissance précise de la position du vilain dans le plan [12].
• à faire monter la tension à peu de frais sur des plans anecdotiques. Ce système est particulièrement utilisé durant les premières scènes du film : alors que le spectateur sent poindre l’ennui, la caméra adopte soudain le point de vue d’un voyeuriste proche et menaçant, qui guette les futures victimes.
• dans certains slashers, à dissimuler l’identité du meurtrier.
Petite remarque mesquine : avant d’adopter le célèbre masque de hockey dans le troisième opus, Jason s’est vu affublé d’un superbe sac en papier sur la tête.

8) Le tueur est plutôt doué dans son travail, i.e. tuer des jeunes, sauf quand il s’agit de l’héroïne. Il devient alors terriblement mauvais, rate tout ce qu’il entreprend, perd du temps inutilement et finit par se faire avoir de façon ridicule.
Notons que le tueur ne court jamais, il se contente de marcher. Cela ne l’empêche pas d’être aussi rapide que les jeunes qui courent pour lui échapper.

9) Le tueur ne tue pas les chiens et les enfants. C’est dommage mais c’est comme ça.

Parmi les rares exceptions, un doute subsiste sur un caniche dans le second Vendredi 13 : il est retrouvé mort mais rien ne permet d’affirmer que Jason est responsable. Pour les enfants, la règle est parfois prise en défaut dans quelques films se voulant innovateurs ou subversifs, par exemple Jeepers Creepers.

10) L’héroïne est le seul personnage pouvant se promener seul. Passée cette exception, toute personne seule finit par mourir de façon atroce, à plus forte raison si elle sifflote.


Ces 10 caractéristiques forment un modèle idéal, restitué intégralement dans quelques films des années 80. Les slashers des années 2000, créés par des réalisateurs et des scénaristes avertis, détournent parfois ces principes pour dérouter le spectateur et donner une impression d’originalité ou de subversion. Mais, même dans les semi-parodies comme Scream, la plupart des clichés finissent par réapparaître.

Nous finirons sur une remarque. Les systèmes éducatifs mondiaux gagneraient à s’inspirer des slashers pour recadrer les jeunes en manque de repère. Nous sommes convaincus qu’il y aurait beaucoup moins de problèmes si, chaque fois qu’un jeune tombait dans le vice, un type de 2 mètres avec un masque de hockey et une machette venait le trucider.
Il y aurait beaucoup moins de monde sur Terre : cela règlerait les problèmes de surpopulation mais pas les problèmes des retraites. Il suffirait alors d’un tueur de vieux cons pour parachever le système, le seul inconvénient étant que nos jours seraient alors furieusement en danger…


[1]Cf. notre note sur les zombies pour plus de précisions sur la distinction établie par Jean-Baptiste Thoret entre « gore festif » et « gore réaliste » : http://hicsuntninjas.blogspot.com/2010/06/yen-partout-dissection-du-film-de.html
[2]Jean-Baptiste Thoret, 26 secondes : L'Amérique éclaboussée, p.76-77.
[3]Au risque de faire hurler les puristes, nous trouvons Massacre à la Tronçonneuse soporifique. Nous reconnaissons son intérêt historique et son influence sur les films qui suivirent mais nous nous sommes presque endormis devant ce métrage. Une seule scène nous a involontairement amusé : l’héroïne, poursuivie dans la forêt, perd progressivement ses vêtements dans les petites branches qui l’entourent, tandis que le tueur, occupé à tailler consciencieusement les petites branches pour avancer, ne la rattrape pas.
[4]Peeping Tom de Michael Powell utilisait déjà ce procédé mais ne peut être considéré comme un film d’horreur.
[5]Adam Rockoff, Going to Pieces: The Rise and Fall of the Slasher Film, 1978 to 1986, p.6.
[6]Ibid., p.11-12.
[7]Brice Courty, « Adolescence film d’horreur », p.631.
[8]Les héroïnes sont plus fréquentes que les héros dans ce genre cinématographique. Le terme « The Final Girl » a même été créée par la chercheuse Carol J. Clover dans son livre Men, Women, and Chain Saws: Gender in the Modern Horror Film pour désigner la dernière survivante chargée d’affronter le tueur dans les films d’horreur, notamment les slashers.
[9]Adam Rockoff, op.cit., p.11.
[10]Sauf dans Vendredi 13 VIII, où nous apprenons avec stupeur que Crystal Lake est relié à la mer et que Jason peut se rendre tranquillement à New York en marchant au fond de l’océan. Cette hérésie scénaristique ne sera pas reprise dans l’épisode suivant. L’autre exception est Freddy vs. Jason : Jason est réveillé par Freddy et se rend dans la ville de ce dernier.
[11]Adam Rockoff, op.cit., p.5-6.
[12]Ibid., p.15.


Sources bibliographiques
Brice Courty, « Adolescence film d’horreur », Adolescence, vol.49 (3), 2004, p.629-639.
Carol J. Clover, Men, Women, and Chainsaws: Gender in the Modern Horror Film, New Jersey, Princeton University Press, 1992.
Adam Rockoff, Going to Pieces: The Rise and Fall of the Slasher Film, 1978 to 1986, Jefferson, McFarland & Company, 2002.
Jean-Baptiste Thoret, 26 secondes : L'Amérique éclaboussée, Paris : Rouge Profond, 2003.

Films cités (en l’absence de précision, le film existe en DVD français)
Black Christmas (Black Christmas) de Bob Clark (1974)
Blood Feast (Blood Feast) de Herschell Gordon Lewis (1963)
Dawn of the Dead (Zombie) de George Romero (1978)
Eaten Alive (Le crocodile de la mort) de Tobe Hooper (1977)
Freddy vs. Jason (Freddy contre Jason) de Ronny Yu (2003)
Friday the 13th (Vendredi 13) de Sean S. Cunningham (1980)
Friday the 13th (Vendredi 13) de Marcus Nispel (2009)
Friday the 13th: A New Beginning (Vendredi 13 V - Nouvelle terreur) de Danny Steinmann (1985)
Friday the 13th Part 2 (Vendredi 13 II - Le tueur du vendredi) de Steve Miner (1981)
Friday the 13th Part III (Vendredi 13 III - Le tueur du vendredi 2) de Steve Miner (1982)
Friday the 13th: The Final Chapter (Vendredi 13 IV - Chapitre final) de Joseph Zito (1984)
Halloween (La nuit des masques) de John Carpenter (1978)
Jason Lives: Friday the 13th Part VI (Vendredi 13 VI - Jason le mort-vivant) de Tom McLoughlin (1986)
Friday the 13th Part VII: The New Blood (Vendredi 13 VII - Nouveau défi) de John Carl Buechler (1988)
Friday the 13th Part VIII: Jason Takes Manhattan (Vendredi 13 - Ultime retour) de Rob Hedden (1989)
Going to Pieces: The Rise and Fall of the Slasher Film de Jeff Mcqueen (2006) : existe en DVD anglais sous-titré espagnol. C’est une adaptation du livre homonyme mais le documentaire est bien inférieur au livre
Jason Goes to Hell: The Final Friday (Vendredi 13 IX - Jason va en enfer) d'Adam Marcus (1993)
Jason X (Vendredi 13 X - Jason X) de James Isaac (2001)
Jeepers Creepers (Jeepers creepers - Le chant du diable) de Victor Salva (2001)
Night of the Living Dead (La nuit des morts-vivants) de George Romero (1968)
Peeping Tom (Le voyeur) de Michael Powell (1960)
Psycho (Psychose) d’Alfred Hitchcock (1960)
Re-Animator (Re-Animator) de Stuart Gordon (1985)
Reazione a catena (La baie sanglante) de Mario Bava (1971)
Scream (Scream) de Wes Craven (1996)
Scream 2 (Scream 2) de Wes Craven (1997)
Scream 3 (Scream 3) de Wes Craven (2000)
Sisters (Soeurs de sang) de Brian de Palma (1973)
The Evil Dead (Evil Dead) de Sam raimi (1981)
The Last House on the Left (La dernière maison sur la gauche) de Wes Craven (1972)
The Texas Chain Saw Massacre (Massacre à la tronçonneuse) de Tobe Hooper (1974)

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