mercredi 7 septembre 2011

Le rire de l'homme ventru de Barbarella

Bravant notre crise de flemmingite aigue et des hordes de ninjas, nous reprenons nos critiques à l’endroit où nous les avions laissées, prises au piège entre un homme chauve-souris et un mur de bouteilles de jus de fruits.

Piètre imitateur, nous n’avons qu’une parole et nous disserterons aujourd’hui sur le film ayant servi d’inspiration graphique à l’ennemi juré de Batman, le Joker. Pour continuer à sourire jusqu’aux oreilles et afin de mettre un peu de légèreté et de nudité sur ce blog, nous passerons rapidement sur Barbarella, à l’instar de la plupart des personnages masculins du film. Nous finirons sur une note moins joyeuse, en constatant que, pour se trancher le ventre, un sabre en bois ne vaut pas un couteau de Maître Ginsu.

The Man Who Laughs de Paul Leni (1928, L'homme qui rit)
En DVD US chez Kino Video (intertitres anglais sans sous-titres)

Pitch :
Fils d’un noble rebelle, Gwynplaine est confié par le roi aux Comprachicos, des gitans mutilant les enfants pour les vendre à des cirques. Après tout y’a pas d’sot métier, eux font des trous dans des mouflets. Abandonné et livré à son sort, Gwynplaine trouve un bébé aveugle, Dea, et est recueilli par le vieux charlatan Ursus (Cesare Gravina). Les deux enfants grandissent et, histoire de cumuler les tares, Gwynplaine (Conrad Veidt) devient un clown célèbre. Traumatisé par son apparence, il rejette l’amour de Dea (Mary Philbin). Il est un jour reconnu par le chirurgien responsable de sa mutilation, seule personne à connaître ses nobles origines.

Avis :
Avant toute chose, précisons que nous n’avons pas lu L’homme qui rit (comme la vache) de Victor Hugo, dont le film est tiré : nous ne sommes pas fans des écrivains français du 19e siècle, capables de tartiner des pages et des pages sur des descriptions aussi exaltantes qu’un épisode de Derrick. Nous n’entrerons donc pas dans de grandes comparaisons roman/film [1].

Nous avons apprécié le film pour trois raisons :
1) Pour ses qualités intrinsèques
Paul Leni réussit à créer une atmosphère étrange, légèrement irréelle, portée par de beaux jeux de lumière et par une musique entêtante.
Cette ambiance est renforcée par la réussite des maquillages et des décors, et par le jeu de Conrad Veidt : malgré son sourire figé et effrayant, il réussit à rendre humain son personnage.
Seule déception, nous aurions aimé une fin un peu plus dans l’esprit du reste du film et un peu moins épisode de Lassie.
2) Pour sa position de film charnière
Conçu avant l’arrivée du parlant, le début du tournage commença en octobre 1927, parallèlement à la sortie de The Jazz Singer. Pour pallier l’absence de paroles, une bande sonore fut conçue pour le film, composée d’une musique et de quelques bruitages.

The Man Who Laughs est un film transitoire pour Universal entre ses films d’horreur muets des années 20 et ses films d’horreur parlants du début des années 30 :
• Il se situe dans la tradition des films d’horreur en costumes aux héros déformés, dans la veine biscornue du Bossu de Notre-Dame et du Fantôme de l’opéra, tous deux interprétés par Lon Chaney. Ce dernier était prévu dans le rôle titre de The Man Who Laughs au début du projet mais, passé en riant sous cape à la MGM, il n’était plus disponible. A l’instar du Bossu, le film de Paul Leni est une adaptation d’un roman de Victor Hugo, et Universal réutilise l’actrice héroïne du Fantôme de l’opéra, Mary Philbin. Avec son budget impressionnant, ses décors grandioses et ses nombreux figurants, The Man Who Laughs peut être considéré comme un des derniers exemples des superproductions du cinéma muet.
• Parallèlement, le film anticipe les classiques de l’horreur Universal des années 30, avec des similitudes dans le personnel technique (notamment Charles D. Hall à la direction artistique). Il permit à Jack P. Pierce, le futur maquilleur de Dracula et de Frankenstein, de se faire les dents en pleine lumière, à l’inverse des monstres qu’il façonnera durant sa carrière. Le réalisateur Paul Leni, ancien décorateur venu de l’expressionnisme, instaure dans The Man Who Laughs une ambiance gothique et macabre. Il fera école avec le Dracula de Tod Browning, le Frankenstein de James Whale ou La momie de Karl Freund, école effrayante peu recommandée aux jeunes demoiselles. Avant sa mort en 1929, Paul Leni était pressenti pour réaliser Dracula, avec Conrad Veidt dans le rôle principal [2].
3) Huuu Batman !
Comme toujours chez les créateurs de comics, la paternité du Joker est sujette à débat, chaque individu plus ou moins impliqué dans le processus créatif revendiquant l’idée [3]. Nous aurions aimé nous intercaler dans cette polémique mais nous sommes un peu trop jeune pour prétendre à un quelconque rôle dans la création du Joker.

Tout le monde s’accorde cependant sur un point : la représentation visuelle du Joker est fortement inspirée du Gwynplaine interprété par Conrad Veidt dans le film de Paul Leni. Sans The Man Who Laughs, l’ennemi juré de Batman aurait peut-être eu une tête de porte-bonheur.


Barbarella de Roger Vadim (1968)
En DVD US chez Paramount avec VF ou en DVD UK chez Paramount Home Entertainment avec sous-titres anglais (le film a été tourné en français et en anglais)

Pitch :
Dans un futur évoquant furieusement la fin des années 60, l’humanité vit dans la paix et dans des vaisseaux tapissés de moquette. Mais un savant fou, Durand Durand, menace la stabilité de l’univers avec son terrible rayon positron. L’aventurière peu farouche Barbarella est envoyée à sa recherche sur la planète Tau Ceti. Enfilant entre autres ses costumes chatoyants en plastique, elle devra affronter de terribles dangers et se donner à sa tâche, et plus généralement à tout le monde.

Avis :
Roger Vadim n’a jamais été un grand réalisateur. Nous dirions même qu’il n’a jamais été un bon réalisateur. Son truc, c’était de se marier avec des blondes plutôt grandes, minces et bien foutues, puis de les mettre nues (et non de les mettre à nu) dans ses films. Un hobby honorable mais généralement associé aux réalisateurs de nudies, plus regardants sur l’apparence de leurs héroïnes que sur la qualité de leurs films.

Peu en réussite depuis la fin des années 50 et sa séparation d’avec Bardot, Roger Vadim a un jour l’idée qui tue : « et si je dénudais ma femme mais dans le futur, ce serait cool. Et je vais en profiter pour faire parler le Mime Marceau [4]. HA HA HA HA HA… ».
Esprit défaillant ? Usage excessif de drogues ? Aptitudes artistiques et capacité d’anticipation proches du zéro absolu ? Toutes ces questions traversent l’esprit du spectateur devant Barbarella. Au regard du casting, toutes les hypothèses s’avèrent vraisemblables : Paco Rabanne co-responsable des costumes, avec le créateur des costumes de Moonraker et de la Boum ; Dino de Laurentis à la production, qui récidivera deux décennies plus tard avec Flash Gordon ; huit personnes au scénario et script, dont le créateur du comic original, le réalisateur lui-même et le scénariste d’Angélique Marquise des anges, ça ne rigole pas.

Le film fit un joli bide à sa sortie mais devint culte par la suite. A première vue, nous pensions que le côté kitsch avait aidé à son succès ultérieur mais, sachant que son statut d’œuvre culte était déjà établi à la fin des années 70, en pleines années disco, nous doutons fortement de notre hypothèse.
Aujourd’hui, le ridicule de l’ensemble fait son effet et donne au film le rang d’agréable nanar, renforcé par la plastique de Jane Fonda.


切腹 [Seppuku] de Masaki Kobayashi (1962, Harakiri)
En DVD FR chez Carlotta Films

Pitch :
Hanshiro Tsugumo (Tatsuya Nakadai), ancien samouraï du clan démantelé de Fukushima, se présente au clan Ii pour se suicider honorablement. Il suscite la méfiance de l’intendant du clan : depuis plusieurs mois, des rônins tentent d’intégrer des clans en prétextant un suicide rituel. Ils espèrent que les clans, impressionnés par leur courage, vont les recruter plutôt que de les laisser mourir. Un cas de ce type s’est d’ailleurs présenté au clan Ii quelques mois plus tôt. Afin de dissuader Hanshiro Tsugumo, l’intendant lui raconte l’histoire de ce rônin, forcé de se suicider avec un sabre en bois.

Avis :
Nous étions jeune et boutonneux lorsque nous avons vu ce film pour la première fois, une bonne quinzaine d’années auparavant. Désinvolte et les cheveux gras flottant difficilement dans le vent, le cinéma japonais se résumait essentiellement pour nous à Akira Kurosawa et à Toshirô Mifune.
Harakiri (comme la vache… Comique de répétition... Humour…) nous permit de comprendre qu’il existait au moins un autre grand réalisateur japonais, Masaki Kobayashi, et un autre grand acteur, Tatsuya Nakadai. Depuis, nous avons changé nos habitudes capillaires et avons comblé notre inculture sur le cinéma japonais mais Harakiri a gardé une aura particulière.

Nous attendions avec impatience de le revoir en DVD, afin de vérifier si nos souvenirs n’avaient pas enjolivé le film outre mesure et si nous n’étions pas atteint du « syndrome Falkor » [5]. Il n’en est rien et l’œuvre est toujours aussi intéressante. Elle s’est même bonifiée car nous n’avions pas, à l’époque de notre première vision, une bonne connaissance de l’histoire japonaise et la même capacité de compréhension des sous-textes.
Attention, ce qui va suivre n’est pas rigolo.

Sorti en 1962, Harakiri est à la fois une critique de l’histoire japonaise classique et des autorités japonaises des années 60.
L’histoire d’un pays n’est jamais objective. Elle consiste en une accumulation de relectures, en fonction des époques et du prisme idéologique du moment. Au Japon, la perception de la période Tokugawa est fortement influencée par le choc engendré par l’ouverture à l’Occident : en réaction à ce bouleversement, une élite nationaliste créa artificiellement des traditions et valeurs japonaises à opposer à de supposées valeurs occidentales.
Le concept de Bushido fut inventé dans cette optique vers la fin du 19e siècle. Alors que son objectif initial était de proposer un concept moral à suivre pour la société japonaise de l’époque, certains historiens et politiciens japonais réussirent à lui donner une légitimité en le vieillissant, en le faisant remonter à un hypothétique code de conduite des samouraïs auquel il fallait revenir [6]. Nous avons ici un exemple de ce qu’Eric Hobsbawm appellerait une « tradition inventée » [7].

La vision idéalisée du samouraï, homme honorable, fidèle et suivant les codes du Bushido, fut renforcée pour le grand public par le succès du Chanbara au cinéma à partir des années 20 [8], et surtout par le soutien du régime militaire durant les années 30 et 40 : le Bushido leur permettait de lier leur code de conduite à une soi-disant tradition ancestrale, un code du samouraï. Ils se présentaient comme les garants des valeurs, comme ceux qui restauraient la vraie âme du Japon face à la corruption moderne.
Cette propagande a si bien fonctionné qu’aujourd’hui, le Bushido apparaît comme immémorial et peu de personnes se doutent de son caractère récent.

Interdit sous l’occupation américaine, le Chanbara va ressurgir dès 1951, sous une forme plus critique et moins héroïque. Harakiri se situe dans ce renouveau mais accentue la diatribe. Humaniste et pacifiste, Kobayashi s’attaque à la société médiévale japonaise en dénonçant son hypocrisie : le respect des apparences, des convenances et des codes est érigé en principe par une caste de samouraïs sans scrupule, uniquement à la recherche de leur intérêt. Face à l’adversité, les donneurs de leçon contreviennent bien vite à leurs règles. Nous sommes bien loin de la version idéalisée des samouraïs droits et justes associée à l’époque d’Edo.

[Attention spoiler]
Le film s’ouvre sur un plan de l’armure du clan Ii, symbole de la pureté, de l’honneur et du respect des traditions imposés par le clan. A la fin du film, l’image est reprise, comme si rien ne s’était passé, l’armure toujours aussi stoïque et imposante. Entre temps, elle a été maltraitée, mise à terre, démembrée par Hanshiro, le héros, révolté par la vilénie du clan Ii. L’Histoire n’a pas retenu cet épisode et rien ne transparaîtra dans les comptes rendus : officiellement, un rônin s’est suicidé honorablement et le clan Ii a réagi parfaitement, conformément aux règles et aux convenances.
[/fin spoiler]

Plus que le clan Ii, Kobayashi s’attaque au système dans son ensemble, pas seulement à une partie gangrenée. C’est le système qui favorise l’hypocrisie et la lecture erronée de l’Histoire, qui attise la corruption et l’envie en favorisant un petit groupe aux dépends du bien-être de la population.

A travers cette dénonciation, le réalisateur attaque également le gouvernement japonais de l’époque. Les jeunes réalisateurs de la nouvelle vague japonaise vont exprimer, durant les années 60, leurs désillusions sur les politiques et leur capacité à résoudre les problèmes de la société et de l’humanité. Sans être directement lié au mouvement et dans un style Chanbara, Harakiri peut être associé à cette logique.
En 1960, le Parti Libéral du Japon (PLD) a réussi à faire passer le renouvellement du traité de sécurité nippo-américain [9] malgré les violentes manifestations, contre l’avis d’une partie de la population, en pleine nuit, dans une assemblée dont les membres des partis d’opposition avaient été expulsés par la police peu auparavant. Pourtant, en 1962, le PLD, au pouvoir depuis 7 ans, domine outrageusement la scène politique japonaise. En son sein, des clans s’affrontent pour le contrôle du gouvernement et afin de favoriser leurs propres intérêts. De l’autre côté du spectre politique, la gauche s’est discréditée en utilisant la violence pour tenter de gagner de l’influence.
Cette corruption globale du monde politique, où tout n’est que mensonge, manipulation, hypocrisie et jeux d’influence, est mise en avant avec cynisme par Kobayashi. C’est finalement le pessimisme qui triomphe, la révolte d’Hanshiro se révélant vaine : le système n’est même pas ébranlé, le souvenir de la révolte est effacé, le récit manipulé pour l’intégrer dans le moule de l’Histoire officielle.


C’est sur ces considérations joyeuses que nous terminons notre critique du jour. Malgré notre mise en garde initiale dans la critique d’Harakiri, nous allons encore nous accuser de ne pas avoir été suffisamment amusant. Nous essaierons de nous rattraper la prochaine fois.


[1]De toute façon, ce travail a déjà été effectué par plus compétent que nous sur le sujet : Mireille Gamel, « L'Homme qui rit à l'écran : Du bon usage de l'infidélité », Communication au Groupe Hugo, Université Paris VII, 26 avril 2003, http://groupugo.div.jussieu.fr/Groupugo/03-04-26Gamel.htm
[2]Ce dernier repartit en Allemagne en 1929, persuadé que son fort accent allemand et son anglais approximatif lui barreraient les routes du cinéma parlant américain. Cette initiative fut-elle judicieuse ? A l’instar d’un autre germanophone célèbre, nous serions tenté de répondre « Rrong ».
[3]Cf. le résumé du débat sur wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Bob_Kane#The_Joker
[4]Oui, le Marcel Marceau joue dans ce film. Et oui, il parle.
[5]Ce phénomène consiste à enjoliver à l’excès un souvenir cinématographique de jeunesse, quitte à rendre magnifique un film ou un personnage franchement minable. Nous appelons cet état « syndrome Falkor » afin de rendre hommage à cette marionnette hideuse de l’Histoire sans fin qui nous semblait si splendide lorsque nous avions 5-6 ans.
[6]E. Aubouin, « Inazo Nitobé : Le Bushidô. L'âme du Japon », Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient, vol.27 (27), 1927, p.406-410, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1927_num_27_1_4399
[7]Eric Hobsbawm et Terence Ranger (dir.), L’invention de la tradition, Paris, Editions Amsterdam, 2006
[8]Il convient cependant de rester prudent sur ce point, la majorité des films japonais datant d’avant la 2nde Guerre Mondiale ayant disparu.
[9]Le traité de 1960 prévoie notamment : une aide réciproque en cas d’attaque d’une de deux parties sur le territoire japonais ; un développement des capacités de résistance à des attaques armées ; et, dans le cadre du maintien de la paix et de la sécurité en Asie de l’Est, un accès au territoire japonais pour les troupes américaines. Le traité fut rejeté à la fois par la gauche et par l’extrême droite : pour la gauche, il violait les principes de paix et de non militarisation instaurés par la Constitution de 1947 et constituait une provocation pour les pays communistes aux alentours (URSS et Chine) ; pour l’extrême droite, le Japon n’avait pas à accorder d’accès libre aux troupes américaines, et les Etats-Unis devaient rendre les bases militaires et l’île d’Okinawa. Dans tous les cas, le traité subordonnait la politique japonaise à la politique américaine, élément intolérable pour une partie de la population japonaise.
En conséquence, la période précédant la ratification du traité connût les plus importances manifestations de l’Histoire du Japon. La démission du 1er ministre de l’époque, Nobusuke Kishi, essouffla le mouvement.

1 commentaire:

  1. Suite à une remarque de Brand sur le forum Casus NO, nous avons modifié le nom du clan dans Harakiri : ce n'est pas le clan Iyi mais le clan Ii.

    Comme il le signale pertinemment :
    "Dans le film, malgré le sous titrage en au moins une version américaine qui circule, il ne s'agit pas du clan Iyi mais du clan Ii. Cela dit, d'autres se sont faits avoir, et des spécialistes (Patrick Galloway par exemple, si tu connais ses bouquins). Cela a une certaine importance dans le contexte du film, parce que ce clan est considéré à la fois comme un des plus fidèles à Tokugawa Ieyasu et s'est pas mal illustré dans plusieurs batailles qui ont réussi à instaurer le shogunat. Il est considéré comme un symbole de loyauté. Celui qui lui a donné sa prospérité, Ii Noamasa, le père du seigneur actuel au moment du film est mort des suites d'une blessure par balle acquise à la fin des combats lors de la bataille cruciale de Sekigahara, considérée comme celle qui a fondée le régime (il est probable que l'armure soit sensée être la sienne). Mais plus encore, la légende veut que lorsque le clan Takeda (celui sensé représenter les "vraies valeurs" idéalisées des samouraïs) a été vaincu, il a forcé les hommes de son clan à utiliser des armures rouges (reprenant la "couleur" des Takeda) pour montrer qu'il en était l'héritier. Selon lui, à la fois d'un point de vue moral et militaire. Cette armure - et leur esprit combatif des plus réputés - a valu aux hommes de ce clan d'être connu sous le sobriquet de "diables rouges" (Naomasa était lui même appelé l'Ogre rouge).

    Bref, ce n'est sans doute vraiment pas un hasard si cela se passe chez les Ii et si cette armure à une place si importante dans le film."


    Nous le remercions pour cette précision.

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