Afin de commencer l’année dans la joie et la félicité, nous avons décidé de révéler enfin un grand mystère de ce blog, une terrible énigme digne du dernier théorème de Fermat [1], qui empêchait nos fans de dormir depuis plus d’un an et demi : pourquoi avoir nommé ce blog Hic Sunt Ninjas, tel un Godfrey Ho en toge ?
Dès notre premier billet, nous avions promis d’évoquer un jour ce sujet. Nous n’avions heureusement pas donné de date et, sans le rappel d’un lecteur de la première heure, le sujet aurait continué à traîner longtemps dans les oubliettes de notre mémoire, tenant compagnie à nombre d’autres idées avortées ou en attente. Une fois n’est pas coutume, le lecteur en question pourra se féliciter de notre écoute, l’offrande d’une boîte de bons chocolats ayant joué un rôle non négligeable dans la captation de notre attention.
Trouver un nom est une opération toujours délicate et difficile, notre chat en sait quelque chose [2]. Le nom de notre blog n’a pas été choisi au hasard. Il est le résultat d’une intense réflexion d’une bonne heure, un subtil mélange de jeu de mots discutable et de référence littéraire, d’idéal et d’idéologie.
Ce billet permettra de revenir sur la genèse de ce blog et de se demander si nous avons dévié de notre objectif originel.
Cinema Incognita
Hic Sunt Ninjas est une variation de Hic Sunt Dracones. Cette phrase est présente sur le globe Lenox, un des premiers globes terrestres datant du début du 16e siècle. Elle désigne probablement le royaume de Dagroian, dans les environs de Sumatra [3].
Elle dériverait peut-être de l’expression Hic Sunt Leones, apparemment écrite en dessous de l’Afrique du Nord sur les cartes médiévales et certaines cartes de l’Empire Romain [4]. Dit autrement, nous ne savons pas grand-chose de l’origine de ces phrases.
Dans les deux cas, un territoire inexploré et dangereux est signalé par la présence de bêtes hostiles et exotiques. Certains cartographes ont bien songé à Hic Sunt Cuniculus, mais ils ont été rapidement congédiés ou engagés comme expert technique sur le film Night of the Lepus [5].
En reprenant la dénomination Hic Sunt monstre-qui-fait-peur, nous signifiions dès le départ notre but. Nous n’allions pas nous intéresser au cinéma commercial ou répéter des banalités cent fois lues sur de grands classiques du patrimoine. De toute façon, Rosebud c’est le nom de la luge de Kane et Norman Bates se déguise en sa propre mère, morte depuis longtemps.
Nous voulions défricher de nouveaux territoires, écrire sur des sujets peu ou pas abordés, sur des films inconnus, des genres méprisés… Et, si nous touchions à des sujets plus grand public, nous voulions poser un regard nouveau, avec un cadre théorique original. Une sorte d’Indiana Jones du clavier, le fouet en moins. Et le chapeau. Ah, et le blouson de cuir également. Nous n’avons pas non plus de cicatrice au menton et notre barbe a plus de trois jours. Enfin bon, le lecteur perspicace aura compris le principe.
Nous allions sans doute effrayer le cinéphile exigeant au premier abord mais, s’il ne fuyait pas devant nos gesticulations stylistiques et les noms barbares des films étudiés, il se rendrait peut-être compte de la futilité de ses craintes.
Nous avons décidé de remplacer le dragon par un équivalent humain, un personnage craint et redouté à une certaine époque de l’histoire japonaise, le ninja. Outre son terrible aspect, le ninja est porteur, depuis les années 80, de beaux pyjamas et d’une nouvelle identité, icône des amateurs de mauvais films sympathiques et croquemitaine des intégristes du bon goût.
Comme expliqué dans un article précédent, le film de ninjas nous fit découvrir le nanar et ouvrit notre esprit à coups de shuriken en le sortant de son élitisme primaire.
La présence du ninja dans le nom du blog permettait d’affirmer notre particularité : nous allions aborder des sujets originaux, sortir des cadres habituels de hiérarchisation des films, le tout avec une bonne dose de dérision.
Icy, il doit y avoir des ninjas
Le lien avec Hic Sunt Dracones a été perçu par certains des premiers lecteurs. Une autre référence, plus subtile, existe cependant. C’est elle qui nous conduisit, par association d’idées, aux lions, dragons et autres empêcheurs de tourner en rond. Il s’agit d’une nouvelle de Ray Bradbury, Here There Be Tygers (1951, Icy, il doit y avoir des tigres), lue dans un recueil de science-fiction plusieurs années auparavant.
Un groupe d’explorateurs est envoyé sur une planète inconnue, en quête de ressources naturelles pour une Terre insatiable. La planète s’avère paradisiaque, semblant comprendre et matérialiser les désirs des explorateurs. Des désirs très chastes pour des hommes vivants depuis longtemps dans l’espace, se moqueront sans doute les esprits mal placés.
Tout le monde se réjouit et se détend, excepté le minéralogiste Chatterton : paranoïaque, il est persuadé que la planète abrite des dangers de toutes sortes. Contre l’avis du capitaine, il commence à creuser la terre avec sa foreuse, mais elle se fait engloutir par le sol.
De rage et de peur, Chatterton se précipite vers le vaisseau pour faire exploser la planète, traversant sur le chemin une petite forêt. Le reste de l’équipage entend des feulements de tigres et des cris, puis découvrent des marques de griffes et du sang : les peurs de Chatterton se sont matérialisées et l’ont anéanti. Le capitaine décide de laisser la planète tranquille et il repart sur Terre avec le reste du groupe.
Nous avions particulièrement apprécié cette nouvelle, le style très poétique de Bradbury s’adaptant parfaitement à l’histoire, en lui ajoutant une certaine mélancolie. Alors que nous cherchions un titre pertinent pour notre futur blog, elle nous revint soudain à l’esprit, comme la fée providence sur le berceau du bébé nécessiteux [6].
Plus que le fond, c’est d’abord le titre français qui nous a séduit, une fois subi les pires outrages de notre esprit retors : ici, il doit y avoir des ninjas. Le ninja est partout, il se dissimule dans des endroits insoupçonnés, votre meilleur ami peut être un ninja. Oui, il y aurait sûrement des ninjas sur ce blog.
Le fond convenait également à notre idéal. Notre blog pourrait être un havre de paix pour cinéphiles alternatifs, fatigués des produits bas de gamme et survoltés contemporains et des films d’auteur bon teint encensés mensuellement par les critiques.
Ce lieu ne se focaliserait pas sur l’actualité mais permettrait de réfléchir tranquillement à des thématiques marginales. Pas de controverses violentes ou de débats stériles, uniquement des interlocuteurs échangeant de façon polie et courtoise sur des sujets leur tenant à cœur… Nous concédons une certaine niaiserie dans cette utopie.
Ne vous inquiétez pas, j'ai un ami qui est ninja (Clash of the Ninjas)
Qu’en est-il aujourd’hui ? Après 20 mois d’existence, le nom de notre blog représente-t-il encore notre vision ?
Sur la spécificité de notre blog, nous sommes globalement satisfait. Nous pensons ne pas être tombé dans la facilité, excepté peut-être quelques critiques de films trop rapides à l’été 2011. Nous essayons d’alterner sujet pointu et sujet amusant, en privilégiant une certaine originalité et en vérifiant sur internet la pertinence de nos choix.
Le positionnement comme lieu d’échange est, à l’heure actuelle, encore en construction. Le blog s’est un peu animé ces derniers temps et nous avons ajouté dans le panneau de droite un gadget Derniers commentaires. Les interventions des lecteurs, bien que rares, sont courtoises et intéressantes.
Il faudra encore du travail pour arriver à un véritable espace interactif sur des sujets peu connus. Nous étions naïf à l’origine, imaginant des hordes de commentateurs à réguler et des débats passionnés à contrôler. Nous avions oublié un point important : la plupart des internautes, nous les premiers, sont des lecteurs passifs, et il est difficile d’écrire un commentaire pertinent, en particulier sur un sujet pointu.
Nous avons, depuis deux mois, commencé à nous faire un peu de publicité sur les forums dont nous sommes membres, afin d’attirer un plus grand nombre de lecteurs.
Plus fondamentalement, il faudra, à l’avenir, garder un bon rythme de publication pour intéresser le passant et le pousser à s’exprimer. Et, comme toujours, il y aura des ninjas.
[1]Célèbre théorème mathématique énoncé par Pierre de Fermat au 17e siècle. Ne démontrant pas son théorème, il se contenta de signaler qu’il avait trouvé une merveilleuse démonstration de sa proposition, mais que la marge était trop étroite pour la contenir. Le théorème ne fut démontré que 350 ans plus tard, en 1994, par un mathématicien anglais, Andrew Wiles.
[2]Après de nombreuses hésitations et tentatives de nommage peu concluantes, nous avons décidé, avec notre amie, de l’appeler « Le chat ».
[3]http://www.henry-davis.com/MAPS/Ren/Ren1/314mono.html
[4]Cette thèse revient régulièrement sur internet, de façon assez détaillée sur le wikipedia italien http://it.wikipedia.org/wiki/Hic_sunt_leones, mais nous n’avons pas trouvé d’exemple concret permettant de la vérifier.
[5]Le lecteur pointilleux et latiniste, plutôt que de nous attaquer sur les distinctions entre lepus et cuniculus, pourra se reporter à l’article suivant : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1955_num_33_3_1958
[6]C’est à dire le bébé pauvre et attardé, pas la princesse blondasse qui a déjà tout ce qu’il faut dans sa vie.
Dès notre premier billet, nous avions promis d’évoquer un jour ce sujet. Nous n’avions heureusement pas donné de date et, sans le rappel d’un lecteur de la première heure, le sujet aurait continué à traîner longtemps dans les oubliettes de notre mémoire, tenant compagnie à nombre d’autres idées avortées ou en attente. Une fois n’est pas coutume, le lecteur en question pourra se féliciter de notre écoute, l’offrande d’une boîte de bons chocolats ayant joué un rôle non négligeable dans la captation de notre attention.
Trouver un nom est une opération toujours délicate et difficile, notre chat en sait quelque chose [2]. Le nom de notre blog n’a pas été choisi au hasard. Il est le résultat d’une intense réflexion d’une bonne heure, un subtil mélange de jeu de mots discutable et de référence littéraire, d’idéal et d’idéologie.
Ce billet permettra de revenir sur la genèse de ce blog et de se demander si nous avons dévié de notre objectif originel.
Cinema Incognita
Hic Sunt Ninjas est une variation de Hic Sunt Dracones. Cette phrase est présente sur le globe Lenox, un des premiers globes terrestres datant du début du 16e siècle. Elle désigne probablement le royaume de Dagroian, dans les environs de Sumatra [3].
Elle dériverait peut-être de l’expression Hic Sunt Leones, apparemment écrite en dessous de l’Afrique du Nord sur les cartes médiévales et certaines cartes de l’Empire Romain [4]. Dit autrement, nous ne savons pas grand-chose de l’origine de ces phrases.
Dans les deux cas, un territoire inexploré et dangereux est signalé par la présence de bêtes hostiles et exotiques. Certains cartographes ont bien songé à Hic Sunt Cuniculus, mais ils ont été rapidement congédiés ou engagés comme expert technique sur le film Night of the Lepus [5].
En reprenant la dénomination Hic Sunt monstre-qui-fait-peur, nous signifiions dès le départ notre but. Nous n’allions pas nous intéresser au cinéma commercial ou répéter des banalités cent fois lues sur de grands classiques du patrimoine. De toute façon, Rosebud c’est le nom de la luge de Kane et Norman Bates se déguise en sa propre mère, morte depuis longtemps.
Nous voulions défricher de nouveaux territoires, écrire sur des sujets peu ou pas abordés, sur des films inconnus, des genres méprisés… Et, si nous touchions à des sujets plus grand public, nous voulions poser un regard nouveau, avec un cadre théorique original. Une sorte d’Indiana Jones du clavier, le fouet en moins. Et le chapeau. Ah, et le blouson de cuir également. Nous n’avons pas non plus de cicatrice au menton et notre barbe a plus de trois jours. Enfin bon, le lecteur perspicace aura compris le principe.
Nous allions sans doute effrayer le cinéphile exigeant au premier abord mais, s’il ne fuyait pas devant nos gesticulations stylistiques et les noms barbares des films étudiés, il se rendrait peut-être compte de la futilité de ses craintes.
Nous avons décidé de remplacer le dragon par un équivalent humain, un personnage craint et redouté à une certaine époque de l’histoire japonaise, le ninja. Outre son terrible aspect, le ninja est porteur, depuis les années 80, de beaux pyjamas et d’une nouvelle identité, icône des amateurs de mauvais films sympathiques et croquemitaine des intégristes du bon goût.
Comme expliqué dans un article précédent, le film de ninjas nous fit découvrir le nanar et ouvrit notre esprit à coups de shuriken en le sortant de son élitisme primaire.
La présence du ninja dans le nom du blog permettait d’affirmer notre particularité : nous allions aborder des sujets originaux, sortir des cadres habituels de hiérarchisation des films, le tout avec une bonne dose de dérision.
Icy, il doit y avoir des ninjas
Le lien avec Hic Sunt Dracones a été perçu par certains des premiers lecteurs. Une autre référence, plus subtile, existe cependant. C’est elle qui nous conduisit, par association d’idées, aux lions, dragons et autres empêcheurs de tourner en rond. Il s’agit d’une nouvelle de Ray Bradbury, Here There Be Tygers (1951, Icy, il doit y avoir des tigres), lue dans un recueil de science-fiction plusieurs années auparavant.
Un groupe d’explorateurs est envoyé sur une planète inconnue, en quête de ressources naturelles pour une Terre insatiable. La planète s’avère paradisiaque, semblant comprendre et matérialiser les désirs des explorateurs. Des désirs très chastes pour des hommes vivants depuis longtemps dans l’espace, se moqueront sans doute les esprits mal placés.
Tout le monde se réjouit et se détend, excepté le minéralogiste Chatterton : paranoïaque, il est persuadé que la planète abrite des dangers de toutes sortes. Contre l’avis du capitaine, il commence à creuser la terre avec sa foreuse, mais elle se fait engloutir par le sol.
De rage et de peur, Chatterton se précipite vers le vaisseau pour faire exploser la planète, traversant sur le chemin une petite forêt. Le reste de l’équipage entend des feulements de tigres et des cris, puis découvrent des marques de griffes et du sang : les peurs de Chatterton se sont matérialisées et l’ont anéanti. Le capitaine décide de laisser la planète tranquille et il repart sur Terre avec le reste du groupe.
Nous avions particulièrement apprécié cette nouvelle, le style très poétique de Bradbury s’adaptant parfaitement à l’histoire, en lui ajoutant une certaine mélancolie. Alors que nous cherchions un titre pertinent pour notre futur blog, elle nous revint soudain à l’esprit, comme la fée providence sur le berceau du bébé nécessiteux [6].
Plus que le fond, c’est d’abord le titre français qui nous a séduit, une fois subi les pires outrages de notre esprit retors : ici, il doit y avoir des ninjas. Le ninja est partout, il se dissimule dans des endroits insoupçonnés, votre meilleur ami peut être un ninja. Oui, il y aurait sûrement des ninjas sur ce blog.
Le fond convenait également à notre idéal. Notre blog pourrait être un havre de paix pour cinéphiles alternatifs, fatigués des produits bas de gamme et survoltés contemporains et des films d’auteur bon teint encensés mensuellement par les critiques.
Ce lieu ne se focaliserait pas sur l’actualité mais permettrait de réfléchir tranquillement à des thématiques marginales. Pas de controverses violentes ou de débats stériles, uniquement des interlocuteurs échangeant de façon polie et courtoise sur des sujets leur tenant à cœur… Nous concédons une certaine niaiserie dans cette utopie.
Ne vous inquiétez pas, j'ai un ami qui est ninja (Clash of the Ninjas)
Qu’en est-il aujourd’hui ? Après 20 mois d’existence, le nom de notre blog représente-t-il encore notre vision ?
Sur la spécificité de notre blog, nous sommes globalement satisfait. Nous pensons ne pas être tombé dans la facilité, excepté peut-être quelques critiques de films trop rapides à l’été 2011. Nous essayons d’alterner sujet pointu et sujet amusant, en privilégiant une certaine originalité et en vérifiant sur internet la pertinence de nos choix.
Le positionnement comme lieu d’échange est, à l’heure actuelle, encore en construction. Le blog s’est un peu animé ces derniers temps et nous avons ajouté dans le panneau de droite un gadget Derniers commentaires. Les interventions des lecteurs, bien que rares, sont courtoises et intéressantes.
Il faudra encore du travail pour arriver à un véritable espace interactif sur des sujets peu connus. Nous étions naïf à l’origine, imaginant des hordes de commentateurs à réguler et des débats passionnés à contrôler. Nous avions oublié un point important : la plupart des internautes, nous les premiers, sont des lecteurs passifs, et il est difficile d’écrire un commentaire pertinent, en particulier sur un sujet pointu.
Nous avons, depuis deux mois, commencé à nous faire un peu de publicité sur les forums dont nous sommes membres, afin d’attirer un plus grand nombre de lecteurs.
Plus fondamentalement, il faudra, à l’avenir, garder un bon rythme de publication pour intéresser le passant et le pousser à s’exprimer. Et, comme toujours, il y aura des ninjas.
[1]Célèbre théorème mathématique énoncé par Pierre de Fermat au 17e siècle. Ne démontrant pas son théorème, il se contenta de signaler qu’il avait trouvé une merveilleuse démonstration de sa proposition, mais que la marge était trop étroite pour la contenir. Le théorème ne fut démontré que 350 ans plus tard, en 1994, par un mathématicien anglais, Andrew Wiles.
[2]Après de nombreuses hésitations et tentatives de nommage peu concluantes, nous avons décidé, avec notre amie, de l’appeler « Le chat ».
[3]http://www.henry-davis.com/MAPS/Ren/Ren1/314mono.html
[4]Cette thèse revient régulièrement sur internet, de façon assez détaillée sur le wikipedia italien http://it.wikipedia.org/wiki/Hic_sunt_leones, mais nous n’avons pas trouvé d’exemple concret permettant de la vérifier.
[5]Le lecteur pointilleux et latiniste, plutôt que de nous attaquer sur les distinctions entre lepus et cuniculus, pourra se reporter à l’article suivant : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1955_num_33_3_1958
[6]C’est à dire le bébé pauvre et attardé, pas la princesse blondasse qui a déjà tout ce qu’il faut dans sa vie.
Nous nous emportons vivement contre ce tissu de calomnies. En effet, chacun sait que votre chat a été recouvert de surnoms par quelques-uns de vos amis (oui, recouvert), qui l'appellent notamment par le prénom de la compagne d'un célèbre dictateur allemand.
RépondreSupprimerConcernant la nouvelle de Bradbury, vous avez sans doute remarqué qu'une (courte) adaptation télévisée russe existe, que nous allons regarder de ce pas : http://www.youtube.com/watch?v=L_3RuQ9Ex3Q
Sans transition aucune, nous serions intéressés par un futur article sur les films de luchasploitation, si tant est que vous avez pu en visionner. Voir même des films de luchadores v. ninjas, cela doit bien exister quelque part (au minimum dans l'esprit dérangé d'un cinéaste en puissance)...
Nous avions noté l’existence de cette adaptation soviétique, mais nous ne l’avons pas encore vue. Elle date de 1989, réalisée par un certain Vladimir Samsonov : http://www.animator.ru/db/?ver=eng&p=show_film&fid=5092
RépondreSupprimerNous aimerions avoir les connaissances suffisantes pour écrire un article sur les films de luchadores, mais ce n’est pas encore le cas. Nous n’avons vu actuellement que 3 films de ce genre : Los campeones justicieros avec Blue Demon et Mil Máscaras ; Misterio en las Bermudas avec Santo, Blue Demon et Mil Máscaras ; et Santo contra los zombies avec Santo.
Nous ne désespérons pas de pouvoir un jour écrire sur le sujet. En attendant, nous vous conseillons de vous tourner vers le 3e volume des Craignos Monsters de Jean-Pierre Putters, Ze craignos monsters : le re-retour aux éditions Vents d’Ouest (1998). Cet ouvrage contient une partie dédiée aux lutteurs masqués mexicains fort bien documentée.
Nous n’avons pas connaissance de films mêlant luchadores et ninjas. Il y a bien un lutteur de Lucha Libre qui s’appelait Kato le ninja blanc dans les années 80-90 (et dont l’ennemi était le ninja noir), mais cela n’a a priori pas débouché sur un film.