Films vus en compagnie
Tetris de Jon S. Baird (2023)

Quand je vois une œuvre tirée de faits réels datant des années 40 ou 50, je sais que la réalité é été largement aménagée pour la rendre dramatique et palpitante. Par exemple, quand la MGM décida de produire le biopic La pluie qui chante (1946) sur le compositeur Jerome Kern, ils furent embêtés car il ne s’était rien passé de trépidant dans son existence et ils ajoutèrent moult drama. Pareillement, je n’exige pas une quelconque authenticité historique dans La vie d’Emile Zola (1937) ou La vie passionnée de Vincent van Gogh (1956). En revanche, j’attends un minimum de véracité d’une adaptation en 2023 de la rocambolesque aventure de la diffusion mondiale du jeu Tetris.
Ce minimum est certes atteint mais guère plus. Henk Rogers et Alexey Pazhitnov (le créateur de Tetris) reconnaissent que leur histoire a été fortement embellie. La partie sur le KGB avec la traitresse et le méchant chef corrompu sont de pures inventions. Il n’y a pas eu de course-poursuite en voiture, d’évasion à la dernière seconde ou ce genre de choses. Il y avait effectivement un climat pesant, des menaces latentes, des marchandages retors avec des retournements de situation, et cela aurait dû suffire. Pensée comme une transposition d’un bouquin de John le Carré, ça aurait pu donner un excellent résultat. En l’état, sans être désagréable, c’est extrêmement hollywoodien et ça me fatigue de voir invariablement les mêmes schémas appliqués sur tous les types de récits.
うた魂♪ [Utatama] de Makoto Tanaka (2008, Sing, Salmon, Sing!)

Utatama est le style de comédie typiquement japonaise créée pour valoriser une vedette, la jeune mannequin Kaho reconvertie dans le cinéma un an auparavant. L’objectif est de prouver à quel point elle peut jouer un panel d’émotions et chanter à partir d’un pitch neuneu. Bien que ça fasse par moment très manga, c’est un script original qui avait gagné le prix du meilleur scénario en 2004 dans un festival. La mise en place est longuette et la transition de Kasumi d’une fille super égocentrique à super altruiste est peu crédible. Néanmoins, les punks choristes sont sympathiques, les chansons gentiment désuètes et c’était globalement plaisant.
The Day the Earth Caught Fire de Val Guest (1961, Le jour où la Terre prit feu)

Ce curieux The Day the Earth Caught Fire est un trois-en-un : c’est à la fois un film catastrophe, une romance avec un gars misogyne et relou, et le quotidien d’un journal anglais en 1961. La romance occupe malheureusement une fraction non négligeable du métrage. Peter Stenning est un héros repoussant, dragueur macho et sans gêne qui ne comprend pas le refus. La rédaction est également beauf, sans doute représentative du Daily Express de l’époque. Le rédacteur en chef est d’ailleurs joué par Arthur Christiansen, qui a réellement occupé ce poste entre 1933 et 1957, et The Day the Earth Caught Fire a été en partie tourné dans les locaux du périodique. L’ambiance est correctement retranscrite par une esthétique documentaire et il est amusant de comparer avec l’atmosphère des équivalents américains, où tout le monde crie et court en permanence. Chez les Anglais, on demeure calme, on fait les choses à son rythme même sous la pression. L’aspect catastrophe est le plus réussi, malgré des effets spéciaux approximatifs. Pour ceux qui douteraient encore du réchauffement climatique, ils évoquent une vague de chaleur extraordinaire quand la température à Londres atteint 35°C. Pour rappel, c’est monté à 40°C durant l’été 2022. Les réactions des gens et des gouvernements sont crédibles et The Day the Earth Caught Fire tient mieux la route que le récent et surcoté Don’t Look Up (2021).
A noter que le réalisateur Val Guest, un ancien de la Hammer qui y a dirigé les deux premiers Quatermass, a mis huit ans à réunir les financements pour ce sujet dont personne ne voulait entendre parler.
Der Fan d’Eckhart Schmidt (1982)

En 1964, un groupe de cinéphiles espérant faire carrière dans le milieu forme le Neue Münchner Gruppe, en réaction au Oberhausen Manifesto rédigé deux ans auparavant qui appelait à la création d’un nouveau cinéma allemand. A l’inverse de l’Oberhausen Manifesto, en faveur du renversement du système à travers une démarche intellectuelle rigoureuse, le Neue Münchner Gruppe n’avait pas de prétentions auteuristes : ils souhaitaient uniquement filmer librement, sans contrainte, à travers une méthode quasi-documentaire et dans une optique plus émotionnelle et authentique centrée sur le désir de la jeunesse. Issu de ce mouvement, Eckhart Schmidt n’avait réalisé aucun long métrage depuis 12 ans quand il décide d’adapter le journal fictionnel d’une jeune fille écrit pour un magazine de musique qu’il avait fondé. Il choisit pour incarner Simone Désirée Nosbusch, 16 ans au moment du tournage et modératrice dans des programmes musicaux de la chaîne de télévision ZDF. R est interprété par le chanteur du groupe de new wave Rheingold, qui se charge en outre de la bande originale.
Afin de satisfaire les producteurs, le premier montage de Der Fan laissait supposer que tout n’était un rêve. Eckhart Schmidt modifia son montage à la dernière seconde pour supprimer cette conclusion mais la deuxième moitié conserve une irréalité, et un doute subsiste sur la véracité des événements auxquels on assiste. Eckhart Schmidt introduit par ailleurs un parallèle entre le fanatisme de Simone et la période nazi. Il est difficile de comprendre comment les critiques en 1982 ont pu rater ce rapprochement pas vraiment subtil, une affiche avec une foule faisant le salut nazi apparaissant dès le début et le logo de R évoque le symbole des SS. J’ai lu sur un blog une analyse détaillée de cette analogie avec le nazisme, le lecteur pourra s’y reporter s’il le souhaite : https://obsessionb.com/2016/07/21/be-kind-rewind-der-fan-deckhart-schmidt-1982. Malgré cette explication, je demeure dubitatif, j’estime ce parallèle non pertinent et artificiel.
Au final, je suis d’accord avec un site allemand (merci la traduction automatique) qui juge que Der Fan néglige l’émotion au profit de l’allégorie, avec une approche excessivement intellectuelle et une forme maniérée et statique. Eckhart Schmidt, auteur, poète, a d’après moi un peu oublié ses principes de l’époque où il signait le manifeste du Neue Münchner Gruppe et livre une œuvre glaçante et triste. Désirée Nosbusch a un énorme charisme et Eckhart Schmidt retranscrit correctement l’ambiance d’un certain milieu musical des années 80, cela n’a pas suffi pour que je m’intéresse aux émois de cette adolescence sociopathe et à son idole en chemise brune. Je remarque cependant, à la lecture des avis unanimement positifs de Der Fan, que je semble être un des rares à avoir des réserves.
Films vus seuls
天字第一號 [Tian zi di yi hao] de Ying Chang (1964, The Best Secret Agent)

Tian zi di yi hao est un remake du film chinois éponyme de Tu Guangqi tourné à Shanghai en 1946, au scénario très similaire. Ce fut un des premiers à aborder la période de l’occupation japonaise, dans un cinéma chinois moribond qui peinait à se remettre de la guerre. Confiant le beau rôle à la résistance, il eut un grand succès. La version de 1946 était elle-même une adaptation du roman Wild Rose de Chen Quan, publié en feuilleton puis en livre en 1942. Wild Rose s’inspirait de Luminous Cup de Yu Lingju, que Chen Quan combina à une nouvelle d’espionnage, Vase, écrite consécutivement à la révélation dans les journaux qu’un micro avait été découvert chez le président collaborationniste du gouvernement provisoire installé par les Japonais. Stylistiquement, il emprunta aux récits d’espionnage de magazines américains. Tout en conservant la trame, le long métrage de 1946 modifie de nombreux points : le rang du personnage principal passe d’espion n°15 à espion n°1 ; les noms des protagonistes sont changés ; le méchant perd en profondeur ; la conclusion devient tragique et Tu Guangqi ajoute du suspens en maintenant secrète l’identité de l’espion n°1 jusqu’à la dernière ligne droite. Tian zi di yi hao rappelle en outre The Secret Code de Zhang Daofan (1937) et ses équivalents hollywoodiens.
Le Tian zi di yi hao de 1946 va donner lieu à un engouement autour du film d’espionnage en Chine jusqu’à la prise de pouvoir des communistes en 1949. Aussi quand, dans la foulée de la popularité des James Bond, les Taïwanais décident de produire un film d’espionnage, ils s’orientent naturellement vers le classique de 1946. Bien que fidèle à celui-ci, Ying Chang adopte un ton plus léger (de ce que j’ai lu, je n’ai pas pu récupérer l’original) et reprend la fin moins dramatique du roman. Hung Pai (la biche dans The Fantasy of Deer Warrior (1961)) éclipse le reste du casting, notamment un jeune Ko Chun-Hsiung en love interest, qui percera dans des rôles ambigus du style Yi-Ming dans The Bride Who Returned from Hell (1965). Hung Pai sera dès lors abonnée aux espionnes, que ce soit dans les suites officielles de Tian zi di yi hao (au moins 3) ou dans ses multiples copies. Tian zi di yi hao connaitra en effet un immense succès à Taïwan et engendrera une mode qui durera jusqu’en 1967, accouchant d’une trentaine de titres perdus pour la plupart. Tous mettront en avant une héroïne forte, avec généralement un acolyte masculin incompétent ou dépendant.
Comme toujours avec le cinéma en taïwanais, Tian zi di yi hao est fauché mais ça ne choque pas si on n'escompte pas du James Bond like. Dans la première moitié, c’est essentiellement un mélodrame avec des chansons. L’espionnage devient central relativement tard et le ton prend progressivement un tour légèrement comique. Je m’attendais à plus délirant après l’étrange The Fantasy of Deer Warrior, Tian zi di yi hao met trop de temps à décoller et je me suis poliment ennuyé pendant deux bons tiers.
海軍特別年少兵 [Kaigun tokubetsu nenshô-hei] de Tadashi Imai (1972, Special Boy Solders of the Navy)

Ancré à gauche et un temps membre du parti communiste japonais, Tadashi Imai a entamé sa carrière en 1939 et a dû réaliser des œuvres de propagande. Il a par la suite changé son fusil d’épaule en se concentrant sur des films militants centrées sur les classes laborieuses et dénonçant l’oppression des puissants, à l’image de Kome (1957) que j’avais chroniqué précédemment.
Gros budget produit pour les 40 ans de la Tôhô, Kaigun tokubetsu nenshô-hei se situe dans une veine antimilitariste assez classique, qui dépeint comment des garçons sont amenés à donner leur vie pour un pays qui les exploite. C’est une une sorte d’équivalent masculin de La tour des lys, mis en scène par Tadashi Imai en 1953, qui portait sur un groupe d’étudiantes enrôlées en tant qu’infirmières lors de la bataille d’Okinawa. Kaigun tokubetsu nenshô-hei ajoute un pan social, les adolescents engagés viennent de familles pauvres, parfois honteuses, qui contrastent avec les officiers riches chargés de leur formation. Un élève méprise ainsi son père communiste, incarné par Rentarô Mikuni, un autre est embarrassé par sa sœur prostituée. Cet aspect est intéressant, il démarque Kaigun tokubetsu nenshô-hei du tout-venant et il est dommage qu’il n’ait pas été exploré davantage. Malheureusement, l’essentiel du récit tombe dans le schéma galvaudé des bleus encadrés par un sergent sévère au grand cœur, qui s’unissent dans l’adversité et meurent bravement au combat. Les méthodes violentes du sergent sont remises en cause uniquement par un officier naïf incapable de proposer une alternative et on nous montre que, sous ses allures de dur à cuire, le sergent est en fait un tendre qui veut aider ces jeunes issus de milieux défavorisés. L’antimilitarisme tombe à plat, je m’attendais à mieux de la part de Tadashi Imai.
沓掛時次郎 遊侠一匹 [Kutsukake Tokijiro - Yukyo ippiki] de Tai Katô (1966, One Man of the Gambler's Code)

Kutsukake Tokijiro est une célèbre pièce de taishû engeki écrite par Shin Hasegawa en 1928. Le taishû engeki est une forme de théâtre populaire bon marché dont l’objectif principal est de divertir le public sans prétention artistique. Kutsukake Tokijiro - Yukyo ippiki est la huitième adaptation de la pièce, la plus cotée au Japon, avec la star Kinnosuke Nakamura dans le rôle principal. En 1966, la Toei songeait à arrêter les jidai-geki, passés de mode. Kinnosuke Nakamura les convainquit de produire ce Kutsukake Tokijiro qui lui tenait à cœur, malgré le peu d’estime qu’il avait pour les yakuza eiga. Il quitta la Toei durant l’année et monta sans grand succès sa propre compagnie en 1968.
Kutsukake Tokijiro - Yukyo ippiki se rattache au ninkyo eiga, où des yakuzas respectables défenseurs de la veuve et de l’orphelin se heurtent à de méchants yakuzas ou à des autorités corrompues. Ils sont confrontés à des dilemmes moraux opposants leurs sentiments personnels (ninjo) et leur devoir (giri). L’acteur emblématique du ninkyo eiga fut Ken Takakura et Kinji Fukasaku entreprit sa série des Combat sans code d'honneur en opposition au manichéisme du genre. Kutsukake Tokijiro - Yukyo ippiki suit les étapes obligées, c’est extrêmement prévisible dans son déroulement du début à la fin. C’est bien photographié, les acteur·ice·s sont bons, et Kiyoshi Atsumi apporte une touche comique durant les vingt premières minutes. Pas désagréable, tout en ayant une forte impression de déjà-vu.
Saw de James Wan (2004)

Je n’avais jamais vu Saw, un des emblèmes et fondateurs du torture porn, terme apparu en 2006 pour désigner un courant de bobines nihilistes qui privilégiaient les tortures et mutilations gore au scénario. Je redoutais le pire. A ma grande surprise, c’est regardable, moins gore qu’attendu, avec une histoire pas passionnante mais qui a le mérite d’être présente, à l’inverse du nasouille Hostel (2005). James Wan sait filmer et instaurer une ambiance, comme il le prouvera dans les inégaux Dead Silence (2007), les Insidious et les Conjuring. Les acteurs sont corrects, et j’étais content de revoir Danny Glover et Cary Elwes (le héros mythique de Princess Bride (1987)). Si la dernière demi-heure est plutôt ratée et si la révélation façon Usual Suspects (1995) tombe à plat, ça reste meilleur qu’escompté. Son aura a sans doute pâti des médiocres suites, même si je suppose que Saw VI (2009) est une boucherie et qu’on prend son pied devant Saw VII (2010) (désolé, ces jeux de mots étaient incontournables dans une critique de Saw).
Séries
妖魔 [Yôma] de Takashi Anno (1989, Yoma, au-delà des ténèbres), 2 OAV

Yôma est tiré du manga éponyme en deux volumes écrit par Kei Kusunoki, une spécialiste de l’horreur et de la comédie (pas simultanément). Il est réalisé par Takashi Annô, qui n’a rien fait de notable durant sa carrière. Sorti en France en VHS en mai 1996, Yôma pâtit de la comparaison avec Ninja Scroll (1993), paru un mois auparavant dans l’Hexagone et qui comprenait aussi des ninjas et des démons. Yôma était composé de deux OAV tandis que Ninja Scroll était un long métrage de cinéma produit quatre ans plus tard. L’ambiance, la musique et le character design de Yôma sont d’un bon niveau, le problème se situe plutôt du côté de l’histoire, en particulier dans le second épisode. On a l’impression qu’un univers complexe a été imaginé et qu’il n’est pas utilisé (peut-être était-ce développé dans le manga), le résultat consistant en deux petites aventures conventionnelles avec des personnages sans relief et sans psychologie. Vite vu, vite oublié, je le laisse retomber dans l’oubli des OAV horrifiques des années 80, genre à la mode à cette période.
鬼切丸 [Onikirimaru] de Yoshio Kato (1994-1995, Onikirimaru), 4 OAV

Onikirimaru est l’adaptation du manga éponyme en 20 volumes de Kei Kusunoki, l’autrice de Yôma. Il a été publié entre 1992 et 2001 et une suite, commencée en 2013, est toujours en cours. Lorsque les OAV ont été faites, seuls quatre ou cinq livres étaient parus. Le nom Onikirimaru désigne plusieurs épées fameuses dans l’Histoire japonaise et le héros rappelle la légende de Kozuna, un enfant mi-humain mi-démon qui protégeait les mortels contre les démons. Les quatre OAV n’ont pas de rapport entre elles, elles sont autonomes tout en suivant un schéma similaire et n’offrent aucune progression narrative : une victime est violentée par un monstre, le gentil surgit et le trucide. Les vêtements des femmes sont arrachées au passage, occasionnant dans chaque épisode de la nudité gratuite. Techniquement, c’était déjà daté en 1994, avec un character design très années 80 et une animation guère meilleure qu’une série TV. Encore un animé qui mérite son anonymat.
Livres
La patrouille du temps de Poul Anderson (Le livre de poche, collection « Science-fiction », 2007), 288 p.

Il y a moult années, j’avais joué au jeu de rôles TimeWatch avec l’ami M. Martin, fanatique des aventures temporelles. Je ne savais pas que c’était inspiré d’une série de nouvelles cultes aux Etats-Unis. Le livre de poche que j’ai lu en contient quatre publiées entre 1955 et 1960, et une dernière sans intérêt datant de 1975 (Les chutes de Gibraltar, qui n’est pas située dans des temps historiques). Il y en a apparemment six autres parues entre 1983 et 1995. Le maniaque de la cohérence et des paradoxes temporels devra passer son chemin : il est rapidement signalé que le temps retombe en général sur ses pattes et que seules certaines modifications clés peuvent avoir un impact. Cela permet de ne pas trop s’attarder sur les détails et d’excuser des actes qui auraient dû engendrer des conséquences. Idéologiquement, ce n’est pas franchement progressiste, les femmes servent à être sauvées, les héros chassent et fument de gros cigares en buvant un whiskey. Manse Everard est une sorte de James Bond temporel et cela fleure bon l’Amérique des années 50-60. Pourtant, je dois avouer que ça se lit agréablement, l’action est soutenue, Poul Anderson a effectué un gros travail de recherche et nous plonge dans les époques qu’il décrit. C’est du divertissement de qualité, que je recommande malgré ses limites.
Japanese Folktales de Norikazu Muramaru (Yohan Publications, 1992), 151 p.

Difficile de trouver la moindre information sur ce court recueil édité au Japon, l’auteur est inconnu au bataillon et l’éditeur semble spécialisé dans les ouvrages en anglais ou lié à l’Occident. Il n’y a pas d’introduction ni d’explication et les contes ont l’air d’avoir été sélectionnés au hasard, sans logique d’ensemble. En l’état, c’est plaisant à lire, ce sont de petites légendes distrayantes sans morale aucune, baignant dans le surnaturel, susceptibles d’enchanter les enfants (anglophones) et les adultes.
Revues
L'oiseau Magazine n°150 – Printemps 2023

Excepté ce dossier, de belles images de la Papouasie occidentale donne envie d’aller observer l’avifaune unique de cette île, malheureusement très instable politiquement. L’article de Samara Danel sur l’influence des humains sur l’étude du comportement des corvidés est, comme d’habitude, passionnant. Et le reportage sur le delta de l’Okavango m’a donné envie de retourner dans cette région, ce ne sera toutefois pas pour bientôt.
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