samedi 16 mars 2024

Carnet de bord 09/03/2024-15/03/2024



Films vus en compagnie
The Bride Came C.O.D. de William Keighley (1941, Fiancée contre remboursement)
La fille d’un riche Texan, Joan Winfield, veut s’enfuir à Las Vegas avec son amant pour se marier sur un coup de tête. Ils embauchent le pilote d’avion Steve Collins, sans savoir que celui-ci a convenu avec le père de Joan de la ramener au bercail contre une jolie somme. Steve réussit à se débarrasser du fiancé gênant avant le décollage mais Joan se rebelle durant le vol et ils s’écrasent en plein désert.

The Bride Came C.O.D. est une tentative de Bette Davis (Joan) et James Cagney (Steve) de casser leur image en s’écartant pour l’une de ses drames et pour l’autre de ses gangsters. La Warner s’est peu essayée à la screwball comedy et les rares incursions dans le genre sont l’œuvre de William Keighley. L’intrigue est fortement inspirée du classique New York-Miami (1934) de Frank Capra, centré sur la rivalité entre l’héritière fortunée et le pauvre aventurier. James Cagney et Bette Davis ne sont pas convaincants dans des rôles stéréotypés, c’est très sexiste, avec des gags qui tombent à plat et des personnages secondaires inintéressants. La screwball offre bien mieux, ne serait que My Sister Eileen (1942) critiqué récemment sur ce blog.


Angel on My Shoulder d’Archie Mayo (1946, L'évadé de l'enfer)
A sa sortie de prison, Eddie Kagle est froidement abattu par son ancien associé et se réveille en enfer. Ravi de l’accueillir, le diable lui propose de transférer son âme dans un nouveau corps qui lui ressemble trait pour trait. En échange, préalablement à sa vengeance, il doit s’engager à détruire la réputation du juge dans lequel il sera réincarné. Eddie accepte sans réfléchir, pensant s’échapper à la première occasion.

Paul Muni entama sa carrière dans le théâtre yiddish new-yorkais avant de devenir une star avec Scarface (1932). Il enchaîna les films prestigieux, notamment des biopics comme La Vie de Louis Pasteur (1936), La Vie d'Émile Zola (1938) ou Juarez (1939). Insatisfait de sa vie hollywoodienne, il se concentra sur le théâtre à partir des années 40 et ne tourna plus que dans huit longs métrages jusqu’à sa mort en 1967, pas aidé par les accusations de communisme qui circulaient à son encontre. Je l’avais découvert dans l'excellent Je suis un évadé (1932). Dans Angel on My Shoulder, il cabotine gentiment au début, gagne doucement en intensité et finit par être touchant. Il est accompagné par une jeune Anne Baxter et par Claude Rains qui s’amuse en Lucifer taquin. Ce dernier joue le pendant maléfique de son angélique M. Jordan de Here Comes Mr. Jordan (1941, pareillement tiré d’une histoire de Harry Segall), où il ressuscitait déjà un macchabé. C’est en définitive une agréable comédie fantastique injustement méconnue.


El verdugo de Luis García Berlanga (1963, Le bourreau)
L’employé des pompes funèbres José Luis rencontre au cours d’une mission le vieux bourreau Amadeo, qui oublie sa mallette dans son véhicule. José Luis lui ramène et lie connaissance avec sa fille célibataire, Carmen. L’enfant de l’exécuteur et le conducteur de corbillard se trouvent des points communs et couchent ensemble. Carmen tombe enceinte et José Luis est contraint de l’épouser. Pour obtenir un appartement de fonction, il prend la place d’Amadeo qui part à la retraite, persuadé qu’il pourra démissionner en cas de convocation.

Luis García Berlanga est un spécialiste de la comédie qui a acquis sa notoriété grâce à Bienvenue Mr Marshall (1952), une satire qui se moquait à la fois des Américains et des Espagnols opportunistes. Avec El verdugo, il s’écarte de son schéma choral habituel et adopte un ton grinçant fondamentalement pessimiste, où l’homme abandonne sa liberté et ses valeurs pour la sécurité matérielle. Les protagonistes sont égoïstes, individualistes, mais on comprend leurs actions et on compatit à leurs malheurs. L’Espagne franquiste n’est pas montrée sous son meilleur jour, pourvue d’une administration incompétente, d’une église dévouée aux riches et d’îles balnéaires vendues au tourisme de masse. Protégé par son statut de coproduction hispano-italienne, le régime ne put interdire El verdugo et se contenta de le censurer lourdement sur son territoire. Les interprètes sont parfaits, que ce soit Nino Manfredi en pauvre gars débordé par les évènements, Emma Penella en femme qui s’accroche à sa bouée de sauvetage ou José Isbert en bourreau jovial. Alors que Bienvenue Mr Marshall m’avait déçu, El verdugo a rempli son office et il faut que je me penche sur Plácido (1961), également scénarisé par Rafael Azcona.


Crossroads de Tamra Davis (2002)
Lucy, Kit et Mimi sont trois copines inséparables d’une petite ville de Géorgie. Elles enterrent une boîte à souhait et jurent de se retrouver pour la déterrer le soir de leur remise de diplômes. Les années passent, les anciennes camarades se sont éloignées : supervisée par son père, Lucy est une élève modèle promise aux grandes écoles ; Kit est une snob superficielle ; Mimi est enceinte et stigmatisée. Elles se réunissent cependant pour ouvrir leur trésor et, le lendemain, Lucy et Kit acceptent d’accompagner Mimi à Los Angeles dans la voiture de Ben, un séduisant brun ténébreux.

Excepté deux-trois apparitions anecdotiques, Crossroads est le seul film hors documentaire avec Britney Spears, véhicule créé pour une star au summum de sa gloire. Il a souvent été comparé à Glitter (2001) avec Mariah Carey sorti un an auparavant, que je n’ai pas vu et qui semble nul. Crossroads ne mérite pas son horrible réputation et sa note imdb de 3,7. Ce n’est clairement pas exceptionnel, le récit est cousu de fil blanc, les personnages sont terriblement stéréotypés et Britney Spears n’est pas une excellente actrice. Elle n’est toutefois pas catastrophique, elle fait le boulot dans un rôle écrit sur mesure et le résultat se suit sans déplaisir dans le genre road movie sentimental entre amies. Si on n’aime pas Britney Spears ou ce style de divertissements, il suffit de l’ignorer, inutile de déverser sa haine sur la chanteuse.


Itim de Mike De Leon (1976, Les rites de mai)
Photographe à Manille, Jun est chargé d’un reportage sur la semaine sainte dans sa bourgade natale. Il loge chez son père, le docteur Torres, rendu muet et handicapé par un accident de voiture. Jun aperçoit un soir une belle femme, qui s’enfuit dès qu’il la prend en photo. Il la recroise à l’église le lendemain, elle s’appelle Teresa et vit dans l’ombre de sa sœur disparue. Peu après leur rencontre, Jun ressent une présence dans sa maison et son père réagit étrangement lorsqu’il découvre l’image de Teresa.

Mike De Leon est le fils du producteur Manuel de Leon et le petit-fils de Narcisa de León, une des propriétaires et fondatrices du grand studio philippin LVN Pictures. Directeur de la photographie sur Manille (1975) de Lino Brocka, il ne se destinait pas à la carrière de réalisateur. Fan de Blow-Up (1966), il mit en boîte un court métrage expérimental, Monologo (1975), centré sur un homme qui capte sans le vouloir un ectoplasme sur un de ses clichés. Cet essai lui plut et le poussa à continuer dans cette voie, il reprit son héros photographe et se lança avec des moyens limités, utilisant pour décor de son premier long métrage Itim la vaste demeure familiale. Ne pouvant engager la distribution qu’il désirait, il composa avec ce qu’il avait obtenu, quitte à accommoder son scénario à ses interprètes. Le concept initial de thriller érotisant fut ainsi remplacé par un film de fantômes à la trame assez classique.
L’intérêt d’Itim ne se situe pas dans son intrigue mais dans son ambiance et sa mise en scène. Le climat est oppressant, baigné par une religion catholique syncrétique qui mélange traditions et superstitions païennes. Les jeunes sont accablés par le poids du passé, condamnés par leur entourage à répéter les erreurs de leurs prédécesseurs. La musique de Max Jocson, qui avait participé à Manille, renforce la mélancolie. Les comédien·ne·s, débutantes pour certaines, sont impeccables, Itim est une jolie révélation et j’ai hâte de regarder le reste du coffret Carlotta. A noter que la restauration 4K est superbe.


Ruby Gillman, Teenage Kraken de Kirk DeMicco & Faryn Pearl (2023, Ruby l'ado Kraken)
Ruby Gillman est une adolescente mal dans sa peau. Elle habite dans une ville au bord de la mer avec son petit frère et ses parents qui, sous les apparences de paisibles citoyens, sont en réalité des krakens. Ruby ignore tout de l’histoire familiale et des aptitudes de sa race, sa mère lui interdisant formellement de s’approcher de l’océan. Un jour, le garçon qu’elle aime tombe à l’eau et elle plonge pour le sauver, réveillant les pouvoirs enfouis en elle.

Y avait-il quelque chose à attendre du dernier opus du réalisateur/scénariste Kirk DeMicco, auteur des pas terribles The Croods (2013) et Vivo (2021) (sans même mentionner Space Chimps (2008) que je n’ai pas vu) ? Aucun suspense, la réponse est non. DreamWorks met fièrement en avant la singularité de Ruby Gillman, Teenage Kraken, qui n’est ni une adaptation, ni une préquelle/séquelle. L’originalité n’est pourtant pas au rendez-vous, chaque situation donne une forte impression de déjà-vu, exploitant le poncif de la teenager marginale dont le corps change et qui se rebelle contre ses géniteurs. Sur un pitch très similaire, Turning Red (2022) était plus sympathique et visuellement séduisant.


. Films vus seuls
太閤記 [Taikôki] de Tatsuo Ôsone (1958, The Saga of Hideyoshi)
En 1536, dans un village de la province d’Owari, un bébé nommé Hiyoshi nait dans une famille pauvre d’anciens samouraïs. Son père voudrait qu’il devienne un guerrier tandis que sa mère prie pour qu’il reste fermier. Hiyoshi grandit, son père meurt de maladie et est remplacé par un beau-père alcoolique et tyrannique. Turbulent et effronté, Hiyoshi est renvoyé de ses différents emplois et part à la recherche d’un seigneur à servir.

Taikôki est initialement le titre d’une biographie en vingt rouleaux de Oze Hoan publiée en 1626 portant sur Toyotomi Hideyoshi, figure incontournable de l’Histoire japonaise. Elle a engendré une palanquée de succédanés désignés par le terme Taikôkimono et une douzaine de longs métrages. Celui qui nous intéresse ici est tirée du Shinsho Taikôki de Eiji Yoshikawa, paru entre 1939 et 1945 dans le Yomiuri shimbun et brutalement interrompu par la fin de la guerre. Nationaliste enthousiaste célèbre pour sa version de la vie de Miyamoto Musashi et pour sa réécriture du Dit des Heike, la défaite amena le romancier à stopper son travail pendant deux ans.
En 1958, cinq ans après un diptyque de la Toei, la Shôchiku décida de confier une nouvelle transposition du Shinsho Taikôki à Tatsuo Ôsone, un pur artisan de la Shôchiku qui y effectua l’intégralité de sa carrière. Habitué du jidai-geki, apprécié de la direction, il mit en scène presque une centaine de films, quasiment tous oubliés de nos jours. C’est le cas de ce Taikôki, où le rôle principal est occupé par une autre personnalité méconnue du studio, Kôkichi Takada. Il fut la première star de la comédie musicale japonaise dans les années 30, disparut des écrans dans les années 40 avant un comeback retentissant en 1951 à 40 ans.
Taikôki couvre l’enfance, l’adolescence et la montée en puissance de Toyotomi Hideyoshi jusqu’à la construction du château de Sunomata en 1556. Ça se termine abruptement et je suis surpris qu’il n’y ait pas eu de suite. N’ayant pas lu le livre, je ne sais pas si les larges libertés prises avec l’Histoire étaient présentes dans le texte. Kôkichi Takada est clairement trop âgé pour incarner Hiyoshi et la distribution dans l’ensemble manque de panache. En dépit d’un budget visiblement important, c’est franchement moyen. Je connais peu les jidai-geki de la Shôchiku, ce Taikôki ne donne guère envie d’explorer le sujet.


The Night Walker de William Castle (1964, Celui qui n'existait pas)
Irene est mariée à Howard, un riche aveugle aigri qui la soupçonne d’avoir une liaison. Il a posé des micros dans la chambre de son épouse et l’entend toutes les nuits rêver d’un homme qui la prend dans ses bras. Lorsqu’il périt dans l’explosion de son laboratoire, Irene se met à faire des cauchemars dans lesquels il revient de l’au-delà avec le visage brûlé. Déstabilisée, elle commence à craindre pour sa santé mentale.

Producteur-réalisateur spécialisé dans la série B, William Castle est essentiellement réputé pour ses bobines d’horreur sensationnalistes aux projections agrémentées de gadgets (fauteuils qui bougent, squelette lâché dans la salle, choix de la conclusion…). The Night Walker se situe vers la fin de sa période foraine et repose davantage sur le contenu que sur le marketing. Il a recruté deux interprètes vieillissants (Robert Taylor et Barbara Stanwyck dans son ultime apparition au cinéma) et a commandé un scénario original à Robert Bloch, le fameux auteur de Psychose (1960). Le résultat n’est pas terrible, c’est mou et Barbara Stanwyck n’est pas vraiment convaincante en scream girl. Si ça fait plaisir de la retrouver, sa force et son charisme ne collent pas à une veuve éplorée et effrayée. Robert Taylor semble s’ennuyer, à l’image du spectateur qui attend poliment le dénouement.


La porteuse de pain de Maurice Cloche (1963)
Le contremaitre Jacques Garaud est amoureux de la veuve Jeanne Fortier, gardienne à l’usine où il travaille. Quand il s’aperçoit que ses sentiments sont à sens unique, il vole l’argent de son patron Jules Labroue, le tue, incendie l’usine, incrimine Jeanne et simule son décès. Vingt ans plus tard, Jacques Garaud a changé d’identité et est devenu un respectable chef d’entreprise. Sur les conseils d’un témoin de l’époque, un jeune avocat rouvre le dossier du meurtre de Jules Labroue. Avec l’aide du fils de celui-ci, ils se lancent en quête de Jeanne.

La porteuse de pain est un célèbre roman-feuilleton en 216 épisodes de Xavier de Montépin paru dans Le Petit Journal entre juin 1884 et janvier 1885. Il a été adapté à de multiples reprises au théâtre et à l’écran. Cette version de 1963 est la deuxième du metteur en scène catholique Maurice Cloche après une franco-italienne en 1950. Elle est apparemment fidèle au texte dans son déroulé malgré d’indispensables coupes et raccourcis. J’escomptais un mélodrame larmoyant centré sur Jeanne Fortier, femme accusée à tort contrainte de vivre dans l’anonymat et la misère. Ce n’est pas le cas, la narration circule entre une belle galerie de personnages. C’est extrêmement convenu, rempli de rebondissements invraisemblables et platement filmé. Heureusement, au milieu d’une distribution assez moyenne surnagent Philippe Noiret et Jean Rochefort. Le premier s’amuse en méchant très vilain ; le second est parfait en maître-chanteur retors expert en déguisement. En dépit des facilités, je ne me suis pas ennuyé une seconde devant ce distrayant divertissement populaire.


Livres
La faune de l’espace d’A.E. Van Vogt (J’ai lu, collection « Science-fiction », 1986), 309 p.
Le navire intergalactique Fureteur sillonne l’espace à la recherche de formes de vie extraterrestres. Il comporte à son bord une immense communauté scientifique chargée de collecter et d’étudier des échantillons. Parmi eux se trouve Elliott Grosvenor, un représentant du nexialisme, domaine révolutionnaire qui incorpore toutes les disciplines. Au cours de leur périple, il va prouver sa valeur en sauvant ses compagnons de redoutables ennemis.

La faune de l’espace regroupe quatre nouvelles : Black Destroyer (1939), Discord in Scarlet (1939) et M33 in Andromeda (1943) publiées dans Astounding Science-Fiction ; et War of Nerves (1950) dans Other Worlds Science Stories. L’ordre de lecture diffère de celui de la rédaction, War of Nerves s’insérant entre Black Destroyer et Discord in Scarlet. Van Vogt a ajouté des liens et l’enchaînement n’est pas trop artificiel. Chaque épisode correspond à un antagoniste quasi-invincible, que Grosvenor réussit à éliminer grâce au nexialisme. Le titre anglais d’origine, The Voyage of the Space Beagle, et le nom du vaisseau Space Beagle renvoient à l’expédition de Charles Darwin à bord du HMS Beagle entre 1831 et 1836, qui amena Darwin à concevoir sa théorie de l’évolution par la sélection naturelle. Il est dommage que la traduction française gomme cette référence qui contextualise tout le récit.
La faune de l’espace ne laisse pas au lecteur le temps de s’ennuyer. Les quatre parties sont débordantes d’action, les adversaires surgissent rapidement et monopolisent les énergies. L’absence de femmes dans l’équipage évite à Van Vogt de tomber dans sa misogynie habituelle (c’est triste d’en être réduit à se satisfaire d’un tel manque mais ça vaut mieux que ses élucubrations sexistes), et je note la présence appréciable d’un historien japonais absolument pas caricatural (bien qu’appelé Korita, patronyme qui n’existe pas en japonais). La faune de l’espace a marqué la SF et certains y ont vu la source de Star Trek ou d’Aliens. Clairement ancré dans son époque, il a parfois mal vieilli. Le nexialisme, notion clé de l’ouvrage, apparaît comme un deus ex machina qui démêle miraculeusement les difficultés. Les explications le concernant sont fumeuses et il sert à justifier dans M33 in Andromeda un autoritarisme à la mode en 1943. Le second concept fondamental est la théorie de l’histoire cyclique des civilisations sur laquelle s’appuie Korita. Elle considère que la chute des sociétés provient de l’accession des masses à la connaissance et au pouvoir, et expose un déterminisme franchement douteux. Néanmoins, excepté M33 in Andromeda où Grosvenor est une espèce de super-héros surpuissant, ça reste plus agréable et captivant que les Van Vogt critiqués précédemment en ces lieux.


Revues
Les Cahiers du cinéma n°807 – Mars 2024
Les Cahiers consacre ce mois-ci un gros dossier au cinéma argentin, que je connais peu. Cela m’a permis de découvrir nombre de réalisateur·rice·s, j’ai listé des titres que j’essaierai de récupérer. Le problème en revanche est la durée de certains, qui dépassent régulièrement les trois ou quatre heures.

Du côté des sorties, le dernier Terence Davies, Les carnets de Siegfried (2021), a l’air intéressant, de même que la comédie américaine The Sweet East (2023) et l’anticolonialiste Nome (2023) du Bissau-guinéen Sana Na N'Hada. Mentionnons enfin en patrimoine le relativement récent et déjà obscur La flamme verte (2008), et le metteur en scène russe des années 20 à 60 Boris Barnet, spécialiste de la comédie, un genre auquel je n’associe pas l’URSS.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire