samedi 14 octobre 2023

Carnet de bord 07/10/2023-13/10/2023



Films vus en compagnie
スウィングガールズ [Suwingu Gâruzu] de Shinobu Yaguchi (2004, Swing Girls)
Pour échapper à un cours de rattrapage estival en mathématiques, un groupe de lycéennes se propose de remplacer les membres de la fanfare de l’école, cloués à l’hôpital à cause d’une intoxication alimentaire. Elles sont prises en charge par Takuo Nakamura, unique rescapé de l’orchestre, qui décide de monter un big band. D’abord sceptiques, les adolescentes se prennent au jeu puis continuent l’aventure par leurs propres moyens quand la troupe officielle récupère son poste.

J’aime beaucoup Shinobu Yaguchi, réalisateur d’un paquet de films distrayants. Je citerai par exemple Waterboys (2001) sur des étudiants qui se lancent dans la natation synchronisée, Wood Job! (2014) sur un citadin qui tente de devenir bucheron parce que la femme sur le flyer publicitaire était jolie ou Survival Family (2016) sur une famille dysfonctionnelle confrontée à une apocalyptique coupure d’électricité. A l’instar de Waterboys, Swing Girls est un pur Ganbatte eiga, où des raté·e·s s’unissent dans une activité saugrenue, ici le jazz, qui donne sens à leur morne quotidien. Tous les morceaux sont interprétés par les comédien·ne·s, qui ont effectué une série de concerts promotionnels à l'issue du tournage. La plupart n’avaient jamais joué d’un instrument sur scène et ont dû suivre des cours intensifs pendant des mois. Le résultat est bluffant et ils atteignent un niveau digne de professionnels lors du numéro final, enregistré devant une vraie audience dans une salle de spectacles.
Swing Girls est probablement le premier Ganbatte eiga que j'ai vu il y a des années et un des fleurons du genre. C’est une comédie bête et gentille comme les Japonais savent faire, avec des acteur·ice·s en roue libre dont le sympathique Naoto Takenaka en prof désabusé fan de jazz. L’humour parfois un peu nul est toujours bienveillant et Shinobu Yaguchi compense le manque de budget par une belle inventivité, notamment dans une mémorable poursuite par un sanglier. On en ressort avec la pêche et des airs entrainants en tête, un parfait feel-good movie.


Girl Crazy de Norman Taurog (1943, Fou de girls)
Le playboy new-yorkais Dan Churchill Jr. est envoyé à l’université Cody dans l’Ouest profond par son père, qui espère que son fils se calmera dans cet établissement exclusivement masculin. C’était sans compter sur la fille du proviseur, la mignonne Ginger Gray, qui livre le courrier et est la mascotte de la fac. Même si le noceur Dan s’accommode mal de la vie en plein air et de ses rudes compagnons, cela ne l’empêche pas de draguer lourdement Ginger à la moindre occasion.

Judy Garland et Mickey Rooney sont apparus côte à côte dans dix longs métrages entre 1937 et 1948. Duo adoré du public américain, ils maintinrent une solide amitié malgré leurs caractères réputés difficiles. Girl Crazy est leur dernière collaboration notable, Judy Garland n’étant présente que quelques minutes dans Words and Music (1948). A l’inverse d’autres titres pensés spécifiquement pour eux, Girl Crazy est une reprise d’un succès de Broadway avec Ginger Rogers et ne fonctionne pas sur leur dynamique habituelle. Mickey Rooney cabotine encore plus qu’à l’accoutumée et est particulièrement pénible. Busby Berkeley commença le tournage avant d’être viré et sa patte est perceptible dans la meilleure séquence musicale, I Got Rhythm. C’est le moins convaincant des Judy Garland/Mickey Rooney que j’ai pu voir, le scénario est indigent, Mickey Rooney insupportable, et Judy Garland se contente d’un rôle singulièrement fade. Si les chansons sont plaisantes dans l’ensemble, ça ne suffit pas à le sauver.


Jagged Mind de Kelley Kali (2023, Un date sans fin)
En raison de troubles de la mémoire peut-être liés à une maladie héréditaire, Billie se retrouve par moment dans un lieu sans savoir comment elle y est arrivée et en ayant oublié son passé immédiat. Ses nuits sont en outre perturbées par des cauchemars où elle meurt atrocement. Un soir dans un bar, elle est accostée par Alex, une femme sûre d’elle qui lui offre un verre. Après un aimable bavardage, Billie doit s’éclipser à regret à cause d’obligations professionnelles. Durant le vernissage auquel elle assiste, elle tombe inconsciente et se réveille juste avant sa rencontre avec Alex, sans se souvenir d’avoir déjà vécu ces évènements.

Jagged Mind est la transposition sur grand écran de First Date (2020), épisode de la série anthologique horrifique Bite Size Halloween, qui donne l’opportunité à des artistes débutants de s’exercer dans un format court. A l’instar de First Date, Jagged Mind est écrit et produit par Allyson Morgan. C’est un film de boucle temporelle au procédé original, qui s’inscrit sur une longue durée avec des micro-retours en arrière et où les désordres psychologiques de l’héroïne induisent une indétermination quant à la réalité des incidents. Ces éléments s’insèrent dans une histoire de relation toxique sur fond de magie vaudou. Malheureusement, ces bonnes idées sont laborieusement exploitées, il y a de gros problèmes de rythme, un manque de tension et le personnage d’Alex est caricatural. Jagged Mind ne mérite néanmoins pas son affreux 4.4 sur imdb, Maisie Richardson-Sellers est impeccable en Billie et je ne déplore pas mon visionnage.


La petite bande de Pierre Salvadori (2022)
A la suite d’un exposé sur la pollution de la rivière de leur ville, quatre collégiens de 12 ans décident de mettre le feu à l’usine Chambon, principale coupable de la contamination de l’eau. Ils échafaudent un plan pour introduire dans les locaux un canoë rempli d’essence mais tout ne se déroule pas comme prévu et les dissensions se multiplient. Afin de les départager, ils intègrent un cinquième membre, le souffre-douleur de l’école qui ne risque pas de cafter auprès de ses amis vu qu’il n’en a pas.

Depuis les marquants Cible émouvante (1993), Les apprentis (1995) et …Comme elle respire (1998), Pierre Salvadori avait disparu de mes radars. Il ressurgit en 2018 avec l’excellent En liberté ! et La petite bande m'intriguait. Il pensait initialement se focaliser sur un groupe d’adultes incapables avant de les transformer en gosses et de faire un conte d’aventures pour enfants vaguement inspiré de Stand by Me (1986). Si les jeunes interprètes n’ont pas un jeu parfait, notamment Paul Belhoste en Aimé souvent à la peine, ils insufflent une énergie, une naïveté et une joie de vivre qui participent à la réussite globale du projet. Ça sonne parfois un peu faux, il ne faut pas s’attendre à un brûlot écologiste, c’est simplement un agréable divertissement avec un humour potache et des scènes d’action bien menées dans les superbes paysages corses.


Films vus seuls
鬼平犯科帳 [Onihei hankachô] de Yoshiki Onoda (1995, Onihei’s Detective Records)
Les truands d’Edo tremblent devant le responsable de la police Heizô Hasagawa, qui n’hésite pas à éliminer violemment les fauteurs de troubles. Quand un puissant yakuza d’Ôsaka envoie ses sbires pour le tuer, ils se font exécuter froidement. Le parrain s’associe alors avec une cheffe locale, ancienne amante de Heizô Hasagawa qui a des comptes à régler.

Nobutame Hasegawa, aussi nommé Heizô Hasagawa, est un fameux hatamoto (garde du shôgun) du XVIIIe siècle, célèbre pour avoir mis en place des centres de rééducation destinés aux petits malfrats (les ninsokuyoseba) et géré pendant huit ans le département de police spécialisé dans les incendies criminels et les vols à main armée. Il a été popularisé dans les années 60 par l’expert du roman historique Shôtarô Ikenami et est la source de plusieurs pièces de kabuki. Onihei hankachô est un téléfilm financé par Fuji TV pour les cent ans de la Shochikû. Il s’insère dans le cadre d’une série TV diffusée de 1989 à 2016, où Heizô Hasagawa était incarné par l’acteur de kabuki Nakamura Kichiemon II et qui comportait Meiko Kaji dans un rôle secondaire.
Dirigé par l’obscur Yoshiki Onoda, Onihei hankachô ne se démarque pas du banal jidai-geki policier fauché. On sent clairement la facture télévisuelle, c’est routinier et les comédien·ne·s ne brillent guère. Autant passer son chemin.


かがみの孤城 [Kagami no kojô] de Keiichi Hara (2022, Le château solitaire dans le miroir)
Brimée par ses camarades, Kokoro Anzai ne va plus à l’école et reste enfermée dans sa chambre. Un après-midi, son miroir scintille soudainement. Elle le traverse et atterrit dans un château enchanté surveillé par une fillette portant un masque de loup. Six collégiens l’attendent, sans savoir le pourquoi de leur présence. On leur explique qu’une clé magique est dissimulée dans la forteresse et qu’elle exaucera un souhait pour un seul d’entre eux. Ils pourront venir tous les jours de 9h à 17h jusqu’à mars prochain, dans dix mois. Les adolescents se lancent à sa recherche du précieux sésame et sympathisent.

Kagami no kojô est un best-seller de 2018 de Mizuki Tsujimura, vendu à un million d’exemplaires. Il a été transposé en manga de 2019 à 2022, au théâtre en 2020 et 2022, et sur grand écran en décembre 2022. Cette dernière adaptation a été confiée à Keiichi Hara, connu du public français pour Un été avec Coo (2007), Colorful (2010) ou Wonderland, le royaume sans pluie (2019). Kagami no kojô est sorti en salles en France de façon assez confidentielle en septembre 2023 et n’a enregistré qu’un peu moins de 50 000 entrées.
Keiichi Hara réalise en général de jolis animés plein de bons sentiments, prévisibles et trop longs. Kagami no kojô coche toutes ces cases, avec en bonus des images de synthèse moches. Il se penche sur deux problèmes de société abondamment étudiés au Japon, le harcèlement et l’absentéisme scolaire de longue durée (supérieur à 30 jours, qui concerne environ 3% des collégiens. Le chiffre ne semble pas particulièrement élevé comparé aux pays de l’OCDE, même s’il est difficile de se prononcer sur ce sujet insuffisamment documenté en Occident). Malheureusement, c’est traité superficiellement, avec des personnages clichés et une absence de suspense et de subtilité. Sur l’absentéisme scolaire, mieux vaut voir Jûgo sai – Gakko IV (2000) de Yôji Yamada qui, bien que daté et naïf, s’avérait autrement plus pertinent et sensible.


The Shout de Jerzy Skolimowski (1978, Le cri du sorcier)
Invité par un ami médecin à compter les points d’un match de cricket dans un asile, Robert Graves se retrouve assis dans un cabanon avec un homme inquiétant. Celui-ci lui raconte une étrange histoire à la véracité douteuse, où il expose comment il s’est imposé dans le foyer d’un petit bourgeois frustré, volant son épouse par le biais d’un envoûtement aborigène.

Je n’ai jamais apprécié le cinéma auteurisant prétentieux des années 60/70, fortement représenté en Italie par Michelangelo Antonioni ou Marco Ferreri et auquel j’associe, à tort peut-être, Jerzy Skolimowski, Polonais exilé en Grande-Bretagne consécutivement à la censure en Pologne de Haut les mains (1967). Je n’avais ainsi pas aimé Deep End (1970) et je n’espérais rien de The Shout. J’avais raison, ce n’était pas mon trip. C'est centré sur une espèce de gourou volontairement dérangeant, avec un rythme lent, un scénario rachitique et des références littéraires pour faire intelligent. Le summum est atteint en conclusion avec l’explosion du cabanon, où j’ai éclaté de rire. Cela m’a rappelé l’explosion des protagonistes dans La semence de l’homme (1969) de Ferreri ou de la maison dans Zabriskie Point (1970), et surtout le sketch French Subtitled Film des Monty Python. The Shout a probablement davantage de profondeur que ce que j’en ai perçu, cf. l’intéressante critique de DeVilDead, ce n’est simplement pas pour moi.


戦国自衛隊 [Sengoku jieitai] de Kôsei Saitô (1979, Les guerriers de l'apocalypse)
Pendant des manœuvres, une petite unité de l’armée japonaise menée par le lieutenant Iba Yoshiaki est projetée 400 ans dans le passé. Ils sont rapidement attaqués par des samouraïs, qu’ils repoussent aisément avec leur armement moderne. Leur prouesse attire l’attention de Nagao Kagetora, chef de guerre d’un seigneur local, qui fraternise avec Iba Yoshiaki. Ce dernier, frustré par le pacifisme du Japon contemporain, décide d’aider Nagao Kagetora à conquérir le pouvoir.

Sengoku jieitai est tiré du court roman éponyme de l’écrivain de science-fiction Ryô Hanmura, paru sous forme de feuilleton en 1971 dans la revue SF magajin puis en livre chez l’éditeur Kadokawa. L’objectif de l’adaptation, également produite par Kadokawa, était de concurrencer les blockbusters américains comme Star Wars en créant un univers de SF ancré dans l’Histoire japonaise. La star Sonny Chiba, recrutée pour incarner Iba Yoshiaki, dirigea les scènes d’action et imposa sa patte au falot Kôsei Saitô, s’inspirant au passage de De l'or pour les braves (1970). C’est d’ailleurs un Chiba show, l’acteur assurant lui-même ses cascades et chantant le générique de fin. Prônant un militarisme éloigné des valeurs officielles du Japon des années 70, le script fut désapprouvé par les forces d’autodéfense, qui n’apportèrent qu’un soutien limité. Sengoku jieitai eut un énorme succès et un remake fut tourné en 2005, Sengoku jieitai 1549.
J’avais vu Sengoku jieitai 1549 il y a pas mal d’années, il me semble qu'il fleurtait par moment avec le nanar. La version de 1979 ne vaut guère mieux, les héros n’ont aucune épaisseur, zéro réflexion ou stratégie, et la réalisation est maladroite : on a plus l’impression de regarder un enchaînement d’épisodes accolés les uns aux autres sur fond de musique kitschouille qu’un film. Excepté une bataille assez violente et bourrée de figurants, il n’y a pas grand-chose à sauver.


西銀座駅前 [Nishi Ginza ekimae] de Shôhei Imamura (1958, Devant la gare de Ginza)
Jûtarô est marié à Riko, une pharmacienne qu’il assiste dans son travail. Effacé, rêvant perpétuellement aux mois paisibles écoulés sur une île du Pacifique Sud durant la guerre, Oyama suit à la lettre les ordres de son épouse. Quand celle-ci part en vacances pour le week-end avec les enfants, Jûtarô se laisse entraîner par son ami Yasushi, qui lui conseille d’avoir une aventure extra-conjugale.

Nishi Ginza ekimae est une anomalie dans la carrière d’Imamura, moyen métrage léger et inoffensif coincé entre Désirs volés (1958) qui marque ses débuts et Désir inassouvi (1958). Il a été conçu en hommage à une chanson jazzy à la mode de Frank Nagai, immense star qui a popularisé le mood kayô et qui apparaît en tant qu’agent de gare et narrateur. On est loin de l’acidité habituelle d’Imamura, qui accomplit gentiment la commande de la Nikkatsu et délivre un ersatz de comédie hollywoodienne type Sept ans de réflexion (1955). On ne reconnaît sa touche que dans de brefs plans érotisants, lorsque Jûtarô se retrouve seul avec la jolie vendeuse du magasin d’en face. Imamura ne tenait pas Nishi Ginza ekimae en haute estime, ce n’est pourtant pas désagréable. A noter la présence récurrente de brown faces, des Japonais grimés en Austronésiens.


Livres
Les contes du whisky de Jean Ray (Marabout, collection « Bibliothèque Marabout », 1971), 320 p.
Les contes du whisky est un recueil compilant trente-et-une des premières nouvelles de Jean Ray, écrites entre 1919 et 1925. Leur taille oscille de 4 à 27 pages et elles comportent invariablement un climat d’épouvante, avec une intrigue généralement fantastique. Le surnaturel ne s’impose toutefois pas systématiquement et un humour noir désamorce plusieurs textes.

Après les excellents Malpertuis et La cité de l’indicible peur dans des genres différents (horreur fantasmagorique contre policier fantastico-satirique), j’étais curieux de lire ces courts récits. S’il pose parfaitement les ambiances en quelques lignes et si les atmosphères lugubres sont réussies, on sent que Jean Ray n’a pas encore bien défini son style, les histoires tombent souvent à plat et s’avèrent répétitives. Cela demeure plaisant et il va falloir que je m’achète davantage de bouquins de lui pour poursuivre mon exploration de son œuvre.


Flatland – A Romance of Many Dimensions de Edwin A. Abbott (Dover Thrift Editions, collection « Fiction/Classics », 1992), 83 p.
Dans le monde à deux dimensions de Flatland, la vie est régie par la forme, les triangles isocèles sont en bas de la hiérarchie, les polygones en haut, le sommet étant occupé par les cercles (en fait des polygones à plus de cent côtés). Les femmes sont des lignes, êtres inférieurs incapables de réflexion. Un carré mathématicien entrevoit un jour Lineland, à une seule dimension, et surtout Spaceland, à trois dimensions, qui bouleverse sa notion de la réalité.

Flatland a été publié en 1884 en Grande-Bretagne. Cette fantaisie, rédigée par le directeur d’école et théologien Edwin Abbott Abbott sous le pseudonyme de A. Square, n’eut guère de succès. Elle sombra dans l’oubli jusqu’à l’arrivée de la théorie de la relativité d’Einstein qui, avec son idée de quatrième dimension, lui redonna sa pertinence. Elle est depuis régulièrement citée par les physiciens quantiques, par exemple par Brian Greene quand il explique qu’il existe possiblement dix ou onze dimensions.
Flatland est composé de deux volets. Dans Ce monde, le narrateur dépeint l’organisation de Flatland, son système de classes et son quotidien. Dans Autres mondes, il évoque le choc induit par la découverte de Lineland et Spaceland, et la difficulté pour un univers à N dimension(s) d’appréhender le fonctionnement d’un univers à N+1 dimensions. Comment admettre une dimension qui ne peut être ni vue, ni sentie et dont on ne possède même pas les mots pour la décrire ? La première partie, qui se moque ironiquement de la société anglaise de l’époque à travers une tyrannie qui lui ressemble, est distrayante mais datée et extrêmement misogyne. L’intérêt de Flatland se situe dans sa deuxième partie, qui pousse à réévaluer le concept de dimension et à relativiser sa perception. Elle justifie à elle seule la lecture de cette brève allégorie de 80 pages.


Revues
Mad Movies n°375 – Octobre 2023
Le dossier sur Sylvester Stallone ne m’a pas appris grand-chose. Idem pour l’interview avec le production designer Franco-Giacomo Carbone, moins passionnante que celle de son collègue William Sandell le mois dernier. Reste l’entretien avec Charles Burns et son rapport au cinéma, qui éclaire l’œuvre de cet auteur que je connais mal.

Au niveau des sorties, je lis enfin une critique de Le garçon et le héron (2023) de Miyazaki et ce n’est pas super enthousiaste. Avis mitigé également pour le prochain Scorsese, Killers of the Flower Moon (2023). Je n’ai jamais été fan de Scorsese, je préfère son pan cinéphile et restaurateur de vieux films que son travail de réalisateur. Sur le patrimoine, j’avais déjà dans ma liste en attente The Appointment (1981), petit opus anglais obscur et bizarre. Je découvre en revanche Le loup-garou de Washington (1973), qui propose apparemment un traitement original du thème lycanthropique.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire