samedi 28 décembre 2024

Carnet de bord 21/12/2024-27/12/2024



Films vus en compagnie
君は僕をスキになる [Kimi wa boku o sukininaru] de Takayoshi Watanabe (1989, You'll Fall For Me)
Tomako mène une vie tranquille, partagée entre son travail à la bibliothèque, ses lectures et sa passion pour les crèmes caramel. Un jour, sa voisine d’en face, Chika, décide de devenir sa meilleure amie. Extravertie et sans-gêne, elle s’impose dans le quotidien de Tomako et l’incite à se trouver un petit copain pour ne pas être seule à Noël. En parallèle, Chika est sollicitée à son bureau par Kyôsuke, le beau gosse de la boîte, qui la choisit pour ne plus être importuné par ses collègues féminines.

En 1983, le single Christmas Eve de Tatsurô Yamashita fit un carton. Chaque année par la suite durant 35 ans, il se classa dans le top 100 des ventes aux alentours de Noël. En 1989, la Tôhô voulut profiter du phénomène et imagina un long métrage dont l’intrigue permettrait de coller aux paroles de la chanson et justifierait son utilisation dans la dernière scène (sachant que ces paroles se résument en gros à « c’est le réveillon de Noël, je t’attends seul sous la pluie qui va se transformer en neige pour t’avouer mes sentiments mais je sais que tu ne viendras pas »). Elle recruta pour cela le débutant Takayoshi Watanabe à la direction et un casting plutôt inexpérimenté : la comique de stand-up Kuniko Yamada (Chika), l’idole Yuki Saitô (Tomako), l’ancien top model Masaya Katô (Kyôsuke) et le chanteur Senri Oe (un pote de Kyôsuke).
Oh que c’est cliché, on dirait que l’objectif était d’enchaîner les situations convenues de la comédie romantique hollywoodienne des années 80. C’est par ailleurs très mal monté, extrêmement prévisible et Kuniko Yamada est en roue libre. L’unique originalité est un père Noël Godzilla qui apparaît brièvement, poussant le fameux cri du monstre dans sa version années 80, production Tôhô oblige. A part ça, on pourra passer son chemin.

Santazilla


Vampire humaniste cherche suicidaire consentant d’Ariane Louis-Seize (2023)
Sasha est une vampire qui refuse de chasser les humains. Ses dents ne s’allongent pas et elle se nourrit en prenant des pochettes de sang stockées dans le frigo de ses parents. En se promenant une nuit, elle remarque Paul, un garçon suicidaire souffre-douleur de sa classe. Quand il se blesse en heurtant un container, les canines de Sasha sortent brusquement. Sa mère l’éjecte alors du domicile et l’envoie chez sa cousine pour qu’elle apprenne à se débrouiller. Elle recroise Paul, qui devine qu’elle est une vampire et propose d’être sa première victime.

Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est une comédie fantastique québécoise sur le passage à l’âge adulte, avec un style auteurisant dans la lignée de A Girl Walks Home Alone at Night (2014) ou Under the Skin (2013) en plus rigolo. Le ton est léger et décalé, avec une photographie un peu trop léchée. Le tout tient la route grâce à un humour gentil et à une distribution impeccable, que ce soit Sara Montpetit en Sasha, Félix-Antoine Bénard en Paul ou l’excellent Steve Laplante dans le rôle du père de Sasha (vu récemment dans Viking (2022)). Sans révolutionner le genre, c’est un sympathique divertissement.


Paddington 2 de Paul King (2017)
J’ai revu Paddington 2 cette semaine et j’ai ajouté en conséquence un paragraphe à ma critique précédente.


Films vus seuls
学校の怪談4 [Gakkô no kaidan 4] de Hideyuki Hirayama (1999, Haunted School 4)
Durant les vacances d’été avant la fête d’Obon, Kô-chan et Yae-chan accompagnent leur tante dans sa ville natale en bord de mer. Ils arrivent en pleine tempête et se calfeutrent dans la maison. Le lendemain, leur cousine Ayumu et les gosses du coin leur affirment que des fantômes surgissent de la mer pendant les typhons, provenant de l’ancienne école engloutie sous les flots par un tsunami des décennies auparavant. Des enfants commencent soudainement à disparaitre et Kô-chan entend des voix mystérieuses qui l’appellent.

Après l’interlude Gakkô no kaidan 3 de Shûsuke Kaneko (1997, Haunted School 3), Hideyuki Hirayama revient aux commandes pour cet ultime volet de la série des Gakkô no kaidan. Il renoue avec le schéma initial avec un mélange de protagonistes pré-adolescents et jeunes adolescents, un décor de vieille école en bois et une ambiance nostalgique susceptible de plaire aux parents. Le ton est étonnamment sérieux, il n’y a plus d’humour puéril ni de monstres ridicules, on sent que la mode de la J-Horror est passée par là. Conformément à la théorie Konaka, les fantômes sont devenus incertains, on les aperçoit du coin de l’œil, partiellement, ils se manifestent à travers des photos, des miroirs… L’atmosphère est globalement lourde et singulièrement inquiétante compte tenu du public visé.
L’introduction en noir et blanc est réussie, nous plongeant d’emblée dans la tragédie. Sans être désagréable, la suite n’est pas du même niveau. Bridé par le cadre du film pour enfants, Hideyuki Hirayama n’ose pas y aller à fond. Il n’est pas aidé par des images de synthèse catastrophiques (heureusement peu employées) et par des interprètes au jeu variable (Kô-chan et Yae-chan sont corrects, ce qui n’est pas le cas de la plupart des autres gamins). Si cela reste bien supérieur aux deuxième et troisième épisodes, ce n’est pas extraordinaire.


Santo contra los cazadores de cabezas de René Cardona (1971, Santo vs. the Head Hunters)
Tirso, le chef en cavale d’un groupe de trafiquants de drogue, se réfugie chez les Jivaros et tente de convaincre leur leader de s’unir entre tribus indiennes afin de combattre les blancs qui leur ont volé leur empire et leurs terres. Pour contenter les Dieux avant cette opération, un sacrifice est nécessaire. Dans cette perspective, les Jivaros enlèvent la fille d’un important notable, don Alonso. Le professeur Castro, un ami de celui-ci, demande alors à Santo de les assister pour délivrer la demoiselle en détresse.

Santo contra los cazadores de cabezas est l’unique Santo produit par Miguel Zacarías, le père d’Alfredo Zacarías instigateur du poussif Santo contra Capulina (1969). C’est également le beau-frère de René Cardona, qui se charge de la réalisation et incarne don Alonso. Le père ne surclasse pas le fils, Santo contra los cazadores de cabezas est franchement mauvais. Il offre une vision nettement raciste et paternaliste des indiens, c’est mou, Santo et compagnie parcourent la jungle en enchaînant les épreuves. Il n’y a que de rares bastons et pas de match de catch. Santo n’est d’ailleurs pas présenté comme un luchador, c’est juste un gars masqué qui donne un coup de main et affronte à mains nues un caïman et un jaguar (qu’il fait évidemment fuir sans récolter une égratignure). C’est maigre. A noter que Santo sait piloter un avion.


暗黒街の対決 [Ankokugai no taiketsu] de Kihachi Okamoto (1960, The Last Gunfight)
Fujioka, un flic ripou, a été rétrogradé de Tôkyô vers une ville de province contrôlée par le gang Ôoka. Il essaye de tirer son épingle du jeu en contactant leur chef et en leur rendant des services. Au cours de ses pérégrinations, il croise la route de Tetsu, un patron de bar ancien membre d’une bande rivale. L’épouse de ce dernier a été tuée dans un accident de voiture et il soupçonne le boss de la famille Ôoka d’être responsable. En dépit de leurs différences, les intérêts de Fujioka et de Tetsu vont rapidement converger.

Ankokugai no taiketsu est inspiré d’un roman d’Haruhiko Ôyabu, un spécialiste japonais du hardboiled amateur de violence et d’anti-héros stoïques et rebelles. Fujioka est joué par Toshirô Mifune au top de sa coolitude, dans un rôle pré-Yojimbo (1961) où il mange à tous les râteliers. C’est le troisième volet du cycle des Ankokugai, qui propose une distribution très similaire au second, Ankokugai no kaoyaku (1959, The Big Boss). On quitte cependant l’ambiance de tragédie mélancolique pour une intrigue assez légère remplie d’action.
Ankokugai no taiketsu est excessivement bavard, les gens ne peuvent s’empêcher d’aligner les répliques même au seuil de la mort. Mifune conserve en permanence son sourire goguenard, la trame est convenue avec une opposition stéréotypée entre le gentil yakuza en habits traditionnels et le méchant en costume. J’ai clairement préféré The Big Boss.
Pour l’anecdote, Ankokugai no taiketsu comporte un bref plan de seins nus totalement gratuit, sans doute un des premiers de l’histoire du cinéma mainstream japonais.


Eloísa está debajo de un almendro de Rafael Gil (1943, Eloisa is under an Almond Tree)
Fernando rentre dans la demeure ancestrale à proximité de Madrid après des études en Belgique. Il y retrouve son vieux serviteur Dimas et son oncle Ezekiel, un scientifique excentrique qui mène des expériences secrètes dans son laboratoire. A son arrivée, celui-ci lui remet une lettre de son père décédé qui lui demande d’enquêter sur la disparition de la femme qu’il aimait, accompagnée d’une robe et d’un portrait. Fernando rencontre peu après sa voisine Mariana, copie crachée de la peinture, qui vit dans une famille de mabouls.

Eloísa está debajo de un almendro est à l’origine une pièce de théâtre de 1940 d’Enrique Jardiel Poncela. Elle fut adaptée en 1943 par Rafael Gil, un réalisateur éclectique de l’ère franquiste qui s’aventure ici dans la comédie vaguement fantastique. Le film eut un grand succès et permit d’asseoir la réputation de Rafael Gil. Honnête faiseur sans éclat, fidèle au régime, son œuvre est aujourd’hui largement méconnue. Ses ultimes opus des années 80 écrits en collaboration avec le franquiste Fernando Vizcaíno Casas étaient apparemment nostalgiques de la dictature, ce qui a probablement contribué à son oubli. Eloísa está debajo de un almendro n’est en tout cas pas passionnant. C’est du sous-screwball avec un montage bizarre et un canevas brouillon. Le couple principal Fernando/Mariana n’a aucune alchimie, il n’y a pas grand-chose à retenir excepté le dispositif servant à recréer un voyage en train depuis son lit.


Nukkekauppias ja kaunis Lilith de Jack Witikka (1955, The Doll Merchant)
Un vendeur de poupées candide essaye d’écouler sa marchandise dans un Etat totalitaire où les divertissements sont prohibés. Personne ne veut rien lui acheter, y compris les enfants qui le traitent de fou. Seule la maitresse du chef du gouvernement accepte de lui en prendre une. Un anarchiste poseur de bombes est aussi intéressé, songeant à cacher un explosif dans le jouet pour commettre un attentat.

Nukkekauppias ja kaunis Lilith est tiré d’une pièce du dramaturge suédo-finlandais Walentin Chorell. Le metteur en scène Jack Witikka s’était déjà chargé en 1953 de sa transposition sur les planches du Ylioppilasteatteri à Helsinki. C’est une aimable fantaisie plutôt inoffensive, avec une police type gestapo complètement ridicule et des autorités inefficaces et guère dangereuses, déstabilisées par une bande de gamins. Les dialogues sont rares, l’esthétique rappelle les dernières années du cinéma muet, agrémentée de touches expressionnistes et d’une belle photographie. On a même droit à un numéro dansé creepy dans un rêve. Il faut dire que Jack Witikka était un habitué du genre : son titre précédent, Pessi ja Illusia (1954), était un ballet féérique.
Nukkekauppias ja kaunis Lilith est un conte naïf dont je ne vois pas masse d’équivalent, une espèce d’épisode d’1h12 optimiste de The Twilight Zone. Toutes les idées ne fonctionnent pas mais c’est dans l’ensemble fort plaisant, l’air émerveillé de Martti Katajisto rendant crédible le brave vendeur de poupées. Une curiosité à découvrir.


A Menina da Rádio d’Arthur Duarte (1944)
Cipriano Lopes, propriétaire de la pâtisserie Bijou, désire moderniser le quartier en créant une station de radio qui permettrait de faire la promotion des boutiques et de mettre en avant des talents locaux. Il pense notamment à sa fille Geninha, chanteuse, et à son futur gendre Óscar, compositeur. Il se heurte à l’intransigeance des anciens, en particulier de Dona Rosa, la mère d’Óscar qui possède le magazin d’en face et semble avoir une dent contre Cipriano.

A Menina da Rádio tentait de surfer sur le succès de O Costa do Castelo (1943) sorti un an auparavant et conçu par une équipe identique. Arthur Duarte réutilisa l’incontournable António Silva en Cipriano, Maria Matos en Dona Rosa et Fernando Curado Ribeiro en chanteur à la mode. Ribeirinho apparaît également en arrière-plan. Pour le personnage féminin principal, Arthur Duarte ne put réemployer Milú, qui venait de se marier et avait stoppé sa carrière (elle la reprit par la suite). Il se rabattit sur Maria Eugénia, une novice peu charismatique.
A Menina da Rádio est une des comédies à la portugaise de l’âge d’or les moins connues. On comprend pourquoi, elle est moins amusante et rythmée que les autres, ponctuée de nombreuses chansons assez quelconques et centrée sur un couple Geninha/Óscar pas franchement emballant. A réserver aux complétistes.


Just Before Dawn de Jeff Lieberman (1981, Survivance)
Cinq randonneurs se rendent en fourgonnette dans la montagne d’une région arriérée des Etats-Unis pour aller camper. Malgré les avertissements d’un ranger et d’un homme terrorisé croisé en chemin, ils s’installent dans un coin isolé et vaquent à leurs occupations. Ils ignorent qu’un assassin sanguinaire rode dans les environs.

Just Before Dawn est un slasher façon Délivrance (1972). Il comporte en outre de fortes similarités avec Massacre à la tronçonneuse (1974), bien que Jeff Lieberman affirme ne pas l’avoir vu. Il ne souhaitait apparemment pas tourner un film d’horreur mais un thriller axé sur des thèmes survivalistes, avec une héroïne qui bascule progressivement dans la sauvagerie. Le résultat est bancal. En dépit de beaux décors naturels et de la présence de George Kennedy dans un rôle secondaire, Just Before Dawn est mou du genou et se contente d’enchaîner les poncifs. Les meurtres ne sont pas inventifs, les méchants sont ratés et tout est ultra-prévisible. Il existe pour information plusieurs montages, je critique ici la version non censurée d’1h30.


アンラッキー・モンキー [Anrakkî monkî] de Sabu (1998, Unlucky Monkey)
Trois bras cassés masqués braquent une banque. Deux d’entre eux sont tués, le troisième réussit à s’échapper avec le butin. Durant sa fuite, il poignarde involontairement une femme qu’il abandonne dans la rue sans la secourir. Il cache l’argent puis, perclus de remords, erre dans la rue en évitant la police. Pendant ce temps, des petits truands éliminent par accident le représentant d’un puissant clan yakuza. Sans le savoir, ils enterrent le corps à proximité du magot.

Sabu, surnom de Hiroyuki Tanaka, est un ancien acteur devenu metteur en scène, connu en Occident pour ses comédies dramatiques bizarres mues par les circonstances et les coïncidences. Ce résumé de Jasper Sharp s’applique parfaitement à Anrakkî monkî, dans lequel le destin de différents individus semble régi par une succession de hasards.
C’est mon quatrième Sabu, réalisateur plus populaire à l’étranger, où il gagne régulièrement des prix en festival, que dans son propre pays. Je ne suis pas franchement fan et Anrakkî monkî renforce mon opinion à son sujet. Je trouve ses histoires creuses, reposant essentiellement sur un concept initial et de vagues idées reliées par des bouts de ficelle, qu’il étire ensuite au maximum. Les protagonistes n’ont pas de profondeur et on se désintéresse rapidement de leurs déconvenues. Ce n’est clairement pas mon trip.


Livres
Asutra ! de Jack Vance (Presses Pocket, collection « Science-Fiction »,1981), 192 p.
La situation dans le Shant étant à présent stabilisée, Gastel Etzwane décide d’explorer le Caraz, un immense continent sauvage et dangereux. Accompagné d’Ifness et de son bateau volant, il apprend qu’une bataille de vaisseaux spatiaux impliquant les Asutra s’est déroulée récemment. Cherchant à comprendre de quoi il en retourne, ils se rendent sur les lieux, aidés par des locaux louches en quête d’esclaves à revendre.

Cet ultime volume des Chroniques de Durdane est dans la lignée des précédents : un univers toujours aussi riche, un personnage principal terne et des aventures qui se trainent en longueur. C’est une trilogie mineure de Vance, qui manque de souffle et d’humour, loin de la qualité de sa série La Terre mourante ou du dyptique de La Planète géante. Du Vance en petite forme.


Strawberry shortcakes de Kiriko Nananan (Casterman, collection « Sakka », 2006), 336 p.
Tôko est une dessinatrice à succès qui ne digère pas sa séparation avec son petit ami. Elle méprise sa colocataire Chihiro, une jolie fille frustrée par son existence ordinaire qui entame une relation avec un collègue de travail. Riko rêve quant à elle de tomber amoureuse. Akiyo enfin est une prostituée de luxe. Elle aime en secret Kikuchi, un ancien camarade de classe à qui elle cache son métier.

Kiriko Nananan est une plume tardive de Garo, arrivée en 1993, trois ans à peine avant le décès du fondateur Katsuichi Nagai. Elle s’est vite imposée comme une figure du josei, les mangas dédiés aux femmes adultes. Ses récits sont souvent focalisés sur des histoires d’amour inspirées de son passé et de ses rencontres, sur le quotidien et les contrariétés de jeunes femmes modernes, dans un style simple et épuré. Strawberry shortcakes se concentre sur le ressenti de ses héroïnes, chacune possédant sa vision du couple (rejet, déception, idéalisation, amour impossible).
Sur le papier, ce n’est pas mon genre, les nouvelles introspectives à l’intrigue limitée ne sont en général pas pour moi. Ce n’était toutefois pas désagréable, dépeignant la vie banale de célibataires japonaises d’un point de vue auquel je ne suis pas habitué, qui montre les affres de la solitude et les difficultés de la communication. Le manga a été adapté au cinéma en 2006 par Hitoshi Yazaki, je serais curieux de voir le résultat.


Revues
Mammifères sauvages n°88 – Décembre 2024
Après une longue réflexion sur le statut de protection d’une espèce et ses conséquences complexes selon les juridictions en vigueur, la première moitié du numéro est consacré aux activités de l’association.

La seconde moitié m’a davantage intéressée, en particulier les actualités scientifiques qui mettent en avant un mode de communication personnalisé chez les éléphants en fonction de leur interlocuteur et l’importance des loutres de mer pour les écosystèmes (ce qui prouve qu’on se porterait beaucoup mieux s’il y avait des loutres partout). Un article confirme par ailleurs l’expansion du chacal doré et un autre souligne le rôle du renard dans la régulation des populations de rongeurs.
Du côté des lectures, rien ne m’emballe franchement. Je note en revanche quelques références de documentaires sur les chauves-souris qui peuvent mériter le coup d’œil.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire