Films vus en compagnie
La bestia debe morir de Román Viñoly Barreto (1952, Que la bête meure)

La bestia debe morir est à l’origine un roman policier paru en 1938 de Cecil Day-Lewis, le père de Daniel Day-Lewis. Son adaptation la plus fameuse est celle de Claude Chabrol en 1969, précédé par une version argentine de 1952 longtemps méconnue en dehors de son pays. Elle a récemment gagné en visibilité grâce à une belle restauration financée par la Film Noir Foundation.
En 1952, le cinéma argentin vivait la fin de son âge d’or débuté dans les années 30. A cette époque, une douzaine de studios lançaient une cinquantaine de longs métrages chaque année, avec un important réseau de salles et un public cinéphile, à l’image de cette paysanne croisée par Felix Lane qui explique qu’elle va au cinéma au moins deux fois par semaine et qui collectionne les photos de stars.
La bestia debe morir n’est donc pas une petite péloche fauchée et on remarque rapidement la qualité des décors, des costumes et de la photographie, qui exploite superbement les clairs-obscurs dans la tradition du film noir hollywoodien. Cette parenté se retrouve également dans les thèmes, avec une femme fatale, un héros hanté par la mort, des trahisons et une violence sourde qui irrigue le récit. Et évidemment un bon vieux flash-back. S’y ajoute malheureusement une couche de mélo mal intégrée et des acteurices au jeu forcé, la première scène sombrant même dans le ridicule. La volonté de conserver des prénoms et une atmosphère anglaise n’est en outre pas franchement judicieuse. En dépit de ces limites, La bestia debe morir mérite le coup d’œil et cela me donne envie de regarder le Chabrol pour comparer.
Blast from the Past de Hugh Wilson (1999, Première sortie)

Blast from the Past est exactement ce à quoi on peut s’attendre au vu du synopsis et du casting (Brendan Fraser pré-La momie en Adam et Alicia Silverstone en Eve). C’est une pure comédie romantique guimauve des années 90, qui enchaîne les clichés et les situations convenues. Brendan Fraser s’amuse en gentil neuneu galant, c’est facile et divertissant si on est bien luné et amateur du genre.
Que la bête meure de Claude Chabrol (1969)

Que la bête meure est la seconde adaptation du roman éponyme de Cecil Day-Lewis après l’argentine de 1952 critiquée précédemment. Elle est plus fidèle à l’original, excepté dans le troisième acte où Chabrol a éliminé l’intervention d’un détective engagé par Charles. La comparaison des deux versions permet de constater à quel point chaque cinéaste s’est approprié le récit. La bestia debe morir a totalement film noirisé l’intrigue en bouleversant la chronologie pour caser un flash-back, et a choisi de situer la plupart des évènements durant la nuit pour jouer sur les éclairages et les clairs-obscurs. A l’inverse, Chabrol a transformé l’histoire en un drame psychologique sur la bourgeoisie tel qu’il les affectionne, dans un cadre francisé moderne, réaliste et cru.
Que la bête meure m’a paradoxalement poussé à réévaluer La bestia debe morir que j’estime meilleur. Si le premier est incontestablement mieux interprété et plus crédible, le second reste en mémoire grâce à quelques séquences marquantes et à un suspense absent chez le Chabrol. Il me faut dorénavant lire le bouquin pour compléter ce panorama.
Layer Cake de Matthew Vaughn (2004)

Au début des années 2000, Matthew Vaughn persuada l’écrivain J. J. Connolly de transposer son livre Layer Cake pour le grand écran. Il comptait confier la réalisation à Guy Ritchie, dont il avait produit les trois premiers longs métrages. Devant l’indisponibilité de celui-ci, il s’occupa de la mise en scène en s’inspirant fortement du style m'as-tu-vu et décalé de son acolyte. Le rôle du héros échoua à Daniel Craig, un comédien anglais trentenaire qui commençait à se faire un nom. Layer Cake permit à la productrice Barbara Broccoli de le repérer et il fut sélectionné pour remplacer Pierce Brosnan en James Bond dans Casino Royale (2006).
Layer Cake est extrêmement agaçant avec son abus de lens flare, sa photographie tape-à-l’œil qui se veut classe, ses effets de caméra inutiles et ses délinquants cools, du Guy Ritchie sans le côté humoristique qui aide à faire passer la pilule. C’était exactement ce que je craignais, la raison pour laquelle je n’ai jamais regardé les Kingsman. Ce n’est pas pour moi.
Films vus seuls
Misión suicida de Federico Curiel (1973, Suicide Mission)

Misión suicida est le premier des deux Santo produit par Jorge Camargo, dirigé par l’habituel Federico Curiel qui en est à son septième Santo. Acteur, scénariste, chanteur, compositeur, caricaturiste, Federico Curiel, aussi appelé Pichirilo, fut une figure polyvalente du cinéma mexicain des années 50 à 80. Ses Santo ne sont franchement pas les meilleurs, je ne sais pas si c’est représentatif du reste de son œuvre. Cela se confirme avec Misión suicida, situé dans le bas du panier. L’intrigue est rachitique, prétexte à enchaîner des bastons et des chansons nulles. C’est mal monté, avec des stock-shots très visibles (y compris sur l’unique match de catch, un comble). Seul élément notable : Santo affronte un requin à mains nues. Au suivant.
ドッペルゲンガー [Dopperugengâ] de Kiyoshi Kurosawa (2003, Doppelgänger)

Il ne faut pas s’y tromper, Doppelgänger n’est pas un film d’horreur comme on pourrait s’y attendre de la part de Kiyoshi Kurosawa, c’est une comédie grinçante avec un Kôji Yakusho en roue libre. Il joue un double rôle avec une version méchante et une gentille façon Jean-Claude Van Damme sans coup de tatane. Kiyoshi Kurosawa rajoute par-dessus ça des triple split-screens que même de Palma il n’a pas osé. On l’aura compris, cela m’a laissé fort dubitatif. Il y a des aspects intéressants, notamment l’incertitude dans la dernière partie sur qui est le doppelgänger et qui est l’original ou sur le fait que d’autres protagonistes ont peut-être été remplacés. Ou l’idée que le froid et hautain Michio est d’une certaine manière moins humain que sa copie violente et cynique. Pour incarner celle-ci, Kôji Yakusho s’inspira du salaryman impertinent et sympathique de Hitoshi Ueki dans les deux Nippon musekinin. Ce scénario malin sur le papier ne fonctionne pas vraiment et je n’ai pas accroché.
Ladrón de cadáveres de Fernando Méndez (1957, Le monstre sans visage)

Ladrón de cadáveres précède d’un an le premier Santo, Santo contra cerebro del mal (sorti en 1961 mais tourné à Cuba en 1958 peu avant la chute de la dictature). Depuis le début des années 50, les luchadores s’étaient imposés dans les salles obscures. En 1953, l’acteur de Huracán Ramírez, énorme succès populaire, avait même décidé de monter sur le ring, parcours atypique à l’inverse de ce qui se produira par la suite avec Santo, Blue Demon ou Mil Máscaras. Dans Ladrón de cadáveres, les athlètes sont en arrière-plan d’une intrigue policière horrifique traditionnelle avec son habituel savant-fou. Les quelques séances d’entrainement sont néanmoins spectaculaires, plus dynamiques que beaucoup de combats de Santo.
Ladrón de cadáveres est clairement d’un autre niveau que le Santo moyen. Son réalisateur, Fernando Méndez, était un spécialiste de l’épouvante, metteur en scène du fameux El vampiro (1957). C’est assez réussi, avec une belle photographie et des interprètes convaincants. L’histoire très classique manque parfois de cohérence, avec des emprunts à Frankenstein ou à King Kong. Cela n’empêche pas Ladrón de cadáveres d’être plaisant, avec une conclusion étonnamment tragique.
Sanatorium pod Klepsydrą de Wojciech Has (1973, La Clepsydre)

Je connaissais de Wojciech Has son Manuscrit trouvé à Saragosse (1965), œuvre picaresque à tiroirs composée d’une ribambelle de récits enchâssés qui m’avait laissé un bon souvenir. En dépit de son prestige, La Clepsydre me faisait peur, je craignais un machin excessivement bizarre et mou du genou. Ma méfiance était justifiée.
La Clepsydre est tiré d’une combinaison de nouvelles oniriques réputées inadaptables de Bruno Schulz, desquelles Wojciech Has a extrait des idées et des ambiances davantage qu’une réelle trame. Le long métrage fut mal reçu par la critique qui lui reprocha son infidélité aux écrits de Bruno Schulz, et par les autorités qui n’apprécièrent pas ses références à la culture juive, sa noirceur et ses possibles métaphores entre la gestion du pays et de l’hôpital. Wojciech Has envoya son film au Festival de Cannes en 1973 contre l’avis des décideurs et remporta le prix du jury. Cela lui valut une interdiction de tournage pendant presque 10 ans.
Visuellement, La Clepsydre est absolument splendide, avec une restauration récente qui lui a redonné son éclat. On sent la formation initiale de peintre de Wojciech Has, chaque séquence est digne d’un tableau, magnifiée par une photographie léchée qui devient de plus en plus sinistre au fur et à mesure que le héros s’enfonce dans les strates du temps. Scénaristiquement en revanche, je n’ai pas compris grand-chose. C’est apparemment normal, même les fans admettent qu’il faut de multiples visionnages pour commencer à discerner un sens. Ce n’est pas mon genre de trip et je n’ai pas accroché.
大忍術映画 ワタリ [Daininjutsu eiga Watari] de Sadao Funatoko (1966, Watari, Ninja Boy)

En 1966, jaloux du succès des tokusatsu de la Tôhô (Godzilla notamment) et de la Daiei (Gamera et la trilogie Daimajin), la Toei se lança dans la course avec une coûteuse adaptation de Watari, un manga de Sanpei Shirato publié entre 1965 et 1967 dans la revue Weekly Shônen Magazine. Elle confia la mise en scène à Sadao Funatoko, un spécialiste de séries TV. Elle avait prévu de décliner le concept en programme télé périodique mais, malgré le carton de Daininjutsu eiga Watari au box-office, elle dut se rétracter à cause de la colère de Sanpei Shirato. Froissé par la suppression de la problématique de la lutte des classes qu’il estimait centrale, il ne voulut plus travailler avec la Toei.
On sent en regardant Daininjutsu eiga Watari le tiraillement entre le texte de Sanpei Shirato destiné aux adultes et une transposition visant le jeune public. Sadao Funatoko met en avant les enfants, ajoute des chansons entrainantes et des touches d’humour dans un univers fondamentalement sombre, avec une histoire ponctuée d’assassinats violents et sanglants. Tout en étant terriblement kitsch, les effets spéciaux font preuve d’une belle inventivité. Si le gosse qui interprète Watari n’est pas folichon, le reste de la distribution tient la route, en particulier Ryûtarô Ôtomo en méchant ricanant. J’avoue avoir été paumé entre les machinations des diverses bandes de ninjas, des centaines de pages d’une intrigue complexe ayant été casées au forceps dans un film d’1h23. Ce n’est pas grave, le but est surtout de s’amuser devant des trucages rigolos et des combats improbables, et c’est assez réjouissant.
Unexpected Guest de George Archainbaud (1947, Le mystérieux visiteur)

Hopalong Cassidy est un personnage de fiction créé par l’écrivain Clarence Edward Mulford en 1905. Avec ses camarades du ranch Bar-20, il fut le héros de vingt-huit romans publiés entre 1905 et 1941. En 1935, le producteur Harry Sherman acheta les droits et offrit le rôle principal à William Boyd, un acteur du muet en déclin. L’image de Hopalong Cassidy fut considérablement adoucie par rapport à l’original, fini l’alcool, les cigares et les bagarres, place à un cowboy convenable et souriant. Doté de moyens supérieurs au tout-venant des séries B de l’époque et d’une réalisation soignée, le succès fut immédiat, notamment auprès des enfants. William Boyd tourna soixante-six Hopalong Cassidy entre 1935 et 1948 puis enchaîna sur la première série télé western de l’Histoire, qui comporta cinquante-deux épisodes diffusés de 1949 à 1952. William Boyd arrêta ensuite sa carrière à 57 ans.
Unexpected Guest est le 57e Hopalong Cassidy et le premier que je vois. C’est un whodunit avec une teinte mystérieuse, dans la lignée du weird western des années 30-40, des péloches fauchées souvent issues de la poverty row qui inséraient dans un décor western un soupçon de fantastique voire de science-fiction. Unexpected Guest intègre pour sa part des éléments du sous-genre Old Dark House, avec ses invités regroupés dans une maison inquiétante remplie de passages secrets et qui se font éliminer un par un.
Le résultat est sympathique grâce à un ton léger sans être lourdaud et à une jolie galerie de seconds couteaux. Mention spéciale à Una O'Connor, impayable comic relief du cinéma hollywoodien des années 30-40 qui joue ici une truculente domestique superstitieuse. C’est court, à peine 1 heure, dynamique et on ne s’ennuie pas. Ce fut donc une bonne surprise.
Livres
Le vicomte pourfendu d’Italo Calvino (Gallimard, collection « Folio », 2016), 144 p.

Le Vicomte pourfendu est mon premier Italo Calvino, le début de sa trilogie Nos Ancêtres parue entre 1952 et 1959. Elle est composée également du Baron perché et du Chevalier inexistant. Italien d’origine cubaine, Italo Calvino grandit à la campagne dans une famille de gauche laïque et antifasciste. Après trois romans néoréalistes qui ne rencontrèrent pas de succès, il modifia son style avec Le Vicomte pourfendu.
J’associais ce livre au réalisme magique alors qu’il précède le boom littéraire du mouvement en Amérique latine et qu’il s’en démarque par de nombreux aspects. Il n’y a en effet aucun réalisme ici, on est dans un conte philosophique merveilleux dans l’esprit du Candide de Voltaire, qui prône la mesure dans les actions, un vice absolu ne pouvant être compensé par une vertu immodérée. Italo Calvino adopte le point de vue d’un neveu de Médard, un enfant au regard innocent mais lucide, avec un ton léger et humoristique nullement dogmatique. Ce fut une lecture fort agréable et j’attends avec impatience de me plonger dans Le Baron perché.
Le Guide du tokusatsu de Marvin Ringard & Romain Taszek (Ynnis Éditions, 2024), 207 p.

Le Guide du tokusatsu pâtit de la comparaison avec l’excellent Kaijû, envahisseurs & apocalypse : L'âge d'or de la science-fiction japonaise de Fabien Mauro publié en 2020. Le découpage chronologique de ce dernier s’avère plus efficace et cohérent qu’un guide thématique, qui oblige Marvin Ringard à invoquer des titres dont il n’a pas encore parlé ou à compartimenter exagérément ses références. L’influence du mécha sur le super sentai est ainsi à peine mentionné, le mécha n’ayant droit qu’à deux-trois pages vers la fin du bouquin. De façon générale, la facette multimédia de la culture japonaise n’est pas suffisamment prise en compte. Les manga et les animés sont par exemple rarement cités, point d’autant plus surprenant que l’auteur souligne régulièrement les contributions du mangaka Shôtarô Ishinomori, qui a travaillé sur de multiples séries télévisées de super-héros.
Visuellement, j’ai eu du mal à m’habituer au style pop de l’ensemble et au trait de Romain Taszek. Dans la partie sur les kaijû, je n’ai pas aimé les dessins et j’aurais préféré plus de photos. Dans cette même section, l’écriture de Marvin Ringard est trop didactique, avec un abus de mots de transition et un manque d’aisance sur le sujet. Cela change complètement quand il arrive sur les super-héros où on le sent cette fois dans son élément.
Je note enfin l’absence d’un glossaire, d’un index pour retrouver facilement une œuvre, et d’une bibliographie. Aucune source n’est fournie, on doit faire confiance sur parole.
Je ne voudrais toutefois pas paraître excessivement sévère car, en dépit de ces soucis, Le Guide du tokusatsu possède d’indéniables qualités. Si j’ai déjà indiqué les limites du chapitre sur les kaijû, les suivants sur les super-héros sont passionnants. Alors que Fabien Mauro s’arrêtait en 1980, Marvin Ringard détaille les évolutions des différents sous-genres jusqu’en 2024 et j’ai découvert l’existence de nombreuses séries et longs métrages récents. Il n’hésite pas à donner son avis et j’ai à présent envie de voir un tas de choses que j’aurais autrement négligé.
En conclusion, il ne faut pas s’attendre à une réflexion transversale sur le tokusatsu, avec une forte contextualisation et une approche de cinéphile chevronné option recherche type Kaijû, envahisseurs & apocalypse. On est davantage dans un livre rédigé par un amateur éclairé des séries de super-héros, qui élargit son propos et partage son enthousiasme. Il offre une présentation abordable, plus légère que celle de Fabien Mauro, susceptible de séduire le néophyte et de révéler aux initiés des titres insolites qui auraient pu leur échapper.
Une remarque pour terminer sur une erreur qui m’a fait bondir : « [Kajirô Yamamoto] commence à se faire un nom à partir des années 1930, en particulier en devenant assistant d’Akira Kurosawa » (p.176). Gnii ? C’est Kurosawa qui a été assistant de Yamamoto dès 1936 et qui a bénéficié de la réputation de son maître, pas l’inverse.
Contes d’Ise traduit et présenté par Gaston Renondeau (Gallimard, collection « Connaissance de l'Orient », 1988), 181 p.

Contes d’Ise est une œuvre majeure de la littérature japonaise, un des premiers monogatari (de « mono » = choses et « kataru » = raconter), plus précisément un uta-monogatari (« uta » = poème ou chanson dans un sens moderne). Il eut une énorme influence, que ce soit en littérature (il est cité notamment dans Le Dit du Genji) ou en peinture, avec des myriades de gravures, de rouleaux, d’estampes et autres supports qui s’en sont inspirés.
Traduire de la poésie est toujours une gageure, surtout les formes japonaises extrêmement codifiées. Dès le titre surgit une difficulté, le terme « monogatari » recouvrant en japonais une multitude de concepts. Le choix du mot « contes » en français est discutable. Les anglophones ont opté pour « tales » qui, par sa large gamme d’application, se rapproche de « monogatari ». Gaston Renondeau a fait ce qu’il a pu, reléguant les complications en notes de bas de page. Si Contes d’Ise permet de se plonger dans les préoccupations de la noblesse d’une ère lointaine, qui semble passer son temps à se languir et à s’envoyer des lettres d’amour, j’avoue ne pas avoir accroché : je suis peu sensible à la poésie en général, c’est pire en traduction où on perd la richesse des kanjis et leur ambiguïté. A réserver à un public averti.
Revues
Mad Movies n°390 – Février 2025

Du côté des nouveautés, je relève le néerlandais Hérésie (2024), du folk horror au Moyen-Âge ; The Day the Earth Blew Up: A Looney Tunes Movie (2024), c’est sûrement bof mais c’est le premier long métrage Looney Tunes totalement animé de l’Histoire ; 5 septembre (2024) sur les attentats des JO de Munich en 1972 du point de vue d’une équipe de télévision ; Nightbitch (2024) sur une femme qui est peut-être en train de se transformer en loup-garou ; et l’animé Break of Dawn (2022), apparemment beaucoup trop long pour son bien.
J’ai apprécié enfin les trois entretiens avec le scénariste et réalisateur David Koepp ; avec l’actrice japonaise Mari Shirato, héroïne de la Vengeance de la sirène (1984) qui sort en Blu-ray et qui ne m’avait pas marqué quand je l’avais vu il y a cinq-six ans ; et avec Jean-Baptiste Thoret qui publie Back to the Bone – John Carpenter 2025 dix-sept ans après son premier livre Mythes et Masques – Les fantômes de Carpenter, envers lequel il se montre assez sévère. Bien qu’il critique durement la recherche en cinéma qui, selon moi, apporte régulièrement des analyses singulières et passionnantes, je suis parfaitement d’accord dans son principe d’adopter une écriture simple et compréhensible par tous et sur le fait qu’un texte excessivement complexe dénote souvent un manque de clarté dans la pensée. Je serais curieux de lire coup sur coup Mythes et Masques et Back to the Bone.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire