Films vus en compagnie
Quand vient l'automne de François Ozon (2024)

Je connais mal François Ozon, dont j’ai dû voir uniquement Huit femmes (2001) il y a longtemps et que je n’avais pas aimé. Quand vient l'automne ne m’attirait pas mais ma copine voulait le regarder parce qu’il y avait des champignons. Enorme déception sur ce point : il n’y a qu’une cueillette au début, on nous fait croire qu’un bolet Satan est potentiellement mortel (ce qui est faux), et François Ozon a osé déclarer « Quand on cuisine des champignons, est-ce qu’on n’a pas, plus ou moins consciemment, envie de se débarrasser de quelqu’un ? ». Le reste est à l’avenant, avec un féminicide qui ne gêne pas grand monde et une source de rancœurs plutôt moisie. C’est dommage car Hélène Vincent et Josiane Balasko sont convaincantes en mères défaillantes. Dans le genre film français avec un gars inquiétant qui s’installe chez une vieille et va aux champignons, mieux vaut se rabattre sur Miséricorde d’Alain Guiraudie (2024).
Scrooge de Ronald Neame (1970)

La version que je préfère du Chant de Noël de Charles Dickens est celle de Disney avec Mickey et Picsou, Mickey's Christmas Carol (1983), diffusé à la télévision quand j’étais jeune en 1987 et 1993. J’ai vu ensuite d’autres adaptations qui ne m’ont pas autant marqué. En 26 minutes, Mickey's Christmas Carol résume les principaux moments du livre sans s’égarer dans les détails. En 1h53, ce Scrooge de 1970 ne raconte pas grand-chose de plus. Il ajoute toutefois un volet musical et a été produit dans la lignée de l’excellent Oliver! (1968) bourré de chansons mémorables. Sans être désagréable, Scrooge ne réitère pas la réussite d’Oliver!. A part Thank You Very Much, il n’y a pas de chansons catchy, ni Albert Finney en Scrooge ni Alec Guinness en Marley ne m’ont enthousiasmé et il y a des longueurs. Ma référence continue donc d’être Mickey's Christmas Carol.
Intacto de Juan Carlos Fresnadillo (2001)

Pour son premier long métrage, l’Espagnol Juan Carlos Fresnadillo imagine un univers légèrement fantastique dans lequel la chance serait un don dont chacun dispose en quantité variable, que l’on peut faire fructifier ou qui peut être volé. Choqué par le crash aérien de deux Boeing 747 dans sa ville natale de Tenerife en 1977, il construit une intrigue autour d’un miraculé. Il pioche par ailleurs chez Primo Levi le thème de la culpabilité du survivant, qu’il applique au personnage de Samuel Berg. Le résultat est bancal, j’ai eu l’impression que Juan Carlos Fresnadillo ne savait pas quoi faire de son intéressant concept, se perdant dans une succession de scènes anecdotiques et dans une multitude de protagonistes à qui il tente de donner de la profondeur à travers des dialogues artificiels. Le summum est atteint quand le mystérieux Samuel Berg (Max von Sydow qui passait par là) se met à raconter sa vie à un inconnu juste pour que le spectateur comprenne son traumatisme d’avoir survécu aux camps d’extermination. C’est extrêmement mal amené et assez représentatif de l’ensemble qui a fini par m’ennuyer.
It Happened Tomorrow de René Clair (1944, C'est arrivé demain)

Fin juin 1940, René Clair quitta la France pour les Etats-Unis avec femme et enfant. Il fut bien accueilli et tourna quatre opus : The Flame of New Orleans (1941), I Married a Witch (1942), It Happened Tomorrow (1944) et And Then There Were None (1945). Pour It Happened Tomorrow, il hérita d’un projet de Frank Capra occupé par l’effort de guerre. Celui-ci avait acheté un scénario à deux auteurs puis avait découvert que l’idée d’un journal du lendemain était également présente dans une pièce de Lord Dunsany, dont il avait acquis les droits pour éviter tout souci juridique. Avec le concours de Dudley Nichols, René Clair modifia sensiblement l’histoire pour la transformer en une aimable comédie fantastique, sa spécialité. Pensant au départ à Cary Grant, il obtint à la place Dick Powell, qui souhaitait de se défaire de son image de jeune premier et allait bientôt se lancer dans une série de films noirs. Il est épaulé par Linda Darnell en Sylvia et par Jack Oakie en oncle de Sylvia.
Si ça aurait été clairement un cran au-dessus avec Cary Grant, It Happened Tomorrow demeure fort plaisant en dépit d’un démarrage poussif. Dick Powell est correct, en partie grâce à une jolie moustache (suffit de voir Errol Flynn, Jean Rochefort ou Francis Cabrel, ça aide la moustache), les protagonistes sont sympathiques et la dernière demi-heure est dynamique.
A noter que, selon ses concepteurs, la série TV Demain à la une (1996-2000) sur un gars qui reçoit tous les matins le journal du lendemain n’a pas été inspirée de It Happened Tomorrow.
Libahunt de Leida Laius (1968)

L’Estonienne Leida Laius dirigea six longs métrages et deux courts, essentiellement des drames avec des héroïnes fortes. Elle travailla durant les années 60 à 80 à Tallinnfilm, dans une Estonie sous occupation soviétique. Pour Libahunt, elle adapte une pièce réputée de 1911 de l’écrivain August Kitzberg en retirant la majorité des dialogues et en éclatant la narration au profit d’une ambiance contemplative, avec un montage et une musique avant-gardistes. A travers une succession de flash-backs, on comprend les relations entre Margus, Tiina et Mari, le poids des traditions et de la religion, et la peur de l’autre qui imprègne les campagnes. La photographie est superbe, mise en valeur par la restauration de 2012, et les interprètes, amateurs pour la plupart, sont convaincants. En coupant le dernier acte de la pièce, qui laissait planer un doute sur la lycanthropie de Tiina, Leida Laius a supprimé toute touche de fantastique, renforçant la noirceur du propos. Ce sont uniquement les préjugés et la mesquinerie qui créent le loup-garou, il n’y a aucune justification surnaturelle. Seul aspect qui m’a gêné, les conversations sont maladroitement postsynchronisées, avec un son trop clair qui donne l’impression d’un mauvais doublage de série TV ou d’un direct-to-video désargenté. On finit cependant par s’habituer. Si le style très auteurisant pourra rebuter, j’ai pour ma part accroché et je vais essayer de récupérer d’autres titres de Leida Laius.
Films vus seuls
南野陽子の時をかける少女 [Minamino Yôko no Toki o kakeru shôjo] de Masaru Takahashi (1985, La traversée du temps de Yôko Minamino)

La traversée du temps est un roman jeunesse culte de Yasutaka Tsutsui, publié en feuilleton de sept épisodes de novembre 1965 à mai 1966 dans deux magazines pour étudiants. Il a eu droit à de multiples adaptations à la télévision, au théâtre et au cinéma, celles de Nobuhiko Ôbayashi en 1983 et l’animé de 2006 de Mamoru Hosoda étant les plus fameuses. Cette mouture de 1985 diffusée par Fuji TV le 4 novembre dans le cadre de l’émission Getsuyô Drama Land servait à promouvoir la carrière d’actrice de l’idole et chanteuse Yôko Minamino.
Ce téléfilm mis en scène sans génie par l’obscur Masaru Takahashi est franchement fauché, avec une musique chelou et des effets spéciaux rudimentaires gentiment kitsch. Si le Nobuhiko Ôbayashi n’était pas un chef d’œuvre, il véhiculait néanmoins un climat nostalgique dont ce réalisateur est coutumier et une certaine émotion. Rien de tel ici, on est dans une production pour ados bas de gamme, qui tourne autour de blagounettes nasouilles et de situations cocasses portées par des comédiens sans charisme. On peut donc oublier cette version et se contenter des valeurs sûres.
Королевство кривых зеркал [Korolevstvo krivykh zerkal] d’Aleksandr Rou (1963, Au royaume des miroirs déformants)

Au royaume des miroirs déformants est à l’origine un roman pour enfants extrêmement populaire de Vitali Gubarev paru en 1951 (et non une version soviétique d’Alice de l'autre côté du miroir comme on pourrait le croire au départ). La transposition a été confiée au studio central Gorki de cinéma pour enfants et jeunes, sous la direction d’Aleksandr Rou, un spécialiste des contes et légendes. Pour incarner Olia et Ialo, les jumelles Olga Yukina et Tatyana Yukina furent sélectionnées après un long casting. Ce fut leur unique apparition à l’écran à l’exception d’un caméo dans Morozko (1965) également supervisé par Aleksandr Rou. Elles font le boulot, moins mauvaises que nombre de jeunes comédiens plus expérimentés. Le reste de la distribution surjoue raisonnablement, rien à voir avec l’insupportable Conte du temps perdu (1964) par exemple. Il n’y a pas de morale à deux sous ou de propagande relou, c’est un agréable conte mélangeant paysages de Crimée et décors de studio en carton-pâte sympathiques, avec des animaux et deux-trois chansons. Une jolie découverte.
- 半七捕物帖 三つの謎 [Hanshichi torimonochô - Mitsu no nazo] de Yasushi Sasaki (1960, Cases of Hanshichi)L’inspecteur Hanshichi d’Edo doit résoudre trois affaires :

- • La fille adoptive d’un riche marchand s’est pendue dans un temple. Son fantôme revient apparemment hanter la famille.
- • Itaro, un joueur professionnel, est chargé d’attirer un vil individu en dehors de son école d’escrime. Ce dernier est assassiné mais Itaro clame son innocence.
- • Un rônin tue un étranger pour défendre une servante agressée. Peu après, un gang raquette les boutiquiers avec la tête coupée du macchabée.
Par rapport à certains de ses confrères qui lui ont succédé, Hanshichi manque de personnalité, ses enquêtes se ressemblent beaucoup et sont dépourvues de piquant. La Toei a délégué l’adaptation à Yasushi Sasaki, qui avait déjà dirigé dans un style similaire neuf Bored Hatamoto. Le budget n’est pas élevé, tout a été tourné en studio avec une photographie plate et des costumes standards. Il y a en revanche une belle distribution avec un Chiezô Kataoka vieillissant en Hanshichi, Kôji Tsuruta en Itaro et une bande de seconds couteaux convaincants. Les intrigues, vaguement reliées entre elles, sont malheureusement faiblardes. On est donc dans le tout-venant de la Toei, que j’aurai probablement oublié dans quelques semaines.
Aventurera d’Alberto Gout (1950, Maison de rendez-vous)

Le film de rumbera (dérivé du mot rumba) fut un genre emblématique du cinéma mexicain des années 40-50, des mélodrames musicaux centrés sur des artistes de cabarets mal famés souvent liés à la prostitution. Si le thème de la déchéance d’une femme dans la prostitution était à la mode depuis Santa (1932), le cine de rumberas y ajouta un volet musical. Alberto Gout fut à l’origine de sa popularisation avec Humo en los ojos en 1946, et lui offrit ses lettres de noblesse à travers la trilogie scénarisée par Alvaro Custodio avec Ninón Sevilla : Aventurera (1950), Sensualidad (1951) et No niego mi pasado (1952). Aventurera est a priori le meilleur des trois et comporte tous les éléments classiques de la rumbera, avec cinq chansons et trois numéros dansants d’envergure mettant en avant la sensualité de Ninón Sevilla.
En tournée au Mexique, la Cubaine Ninón Sevilla fut repérée par Pedro Arturo Calderón et engagée par les Producciones Calderón. Ses six collaborations avec Alberto Gout firent d’elle une star et elle fut appréciée dès 1952 par la critique française pour qui elle représentait le summum de l’érotisme en raison de ses danses lascives (ça m’a pourtant paru très gentillet dans Aventurera, avec un numéro qui m’a évoqué Carmen Miranda). J’ai surtout été étonné par la force de caractère de son personnage. Ce n’est pas une pauvre victime qui subit les malheurs, elle réagit et se venge au centuple de ce qu’on lui a infligé, n’hésitant pas à écraser des innocents sur son chemin. Alors qu’Aventurera est par bien des aspects un pur mélodrame, cette héroïne à la morale discutable me semble aller à l’encontre des clichés. S’il existe des femmes fortes dans le cinéma américain, me signale un ami spécialiste du sujet, à l’image de certains rôles de Bette Davis, Joan Crawford ou Barbara Stanwyck, elles ne sont pas aussi vindicatives ou amorales. Il n’y a guère que dans le pré-code qu’on trouve des exemples approchants. Cela rend en tout cas Aventurera assez fascinant et curieusement féministe à sa façon, une sorte de film noir du point de vue de la femme fatale avec une conclusion impensable dans un équivalent hollywoodien, qui me pousse à récupérer les autres opus du trio Sevilla/Gout/Custodio.
霧笛 [Muteki] de Minoru Murata (1934, Corne de brume)

Fils d’une famille bourgeoise, Minoru Murata fut d’abord passionné de théâtre shingeki et monta sa troupe en 1912. Il s’orienta ensuite vers le cinéma et devint en 1920 élève de Kaoru Osanai dans la première école d’acteurs créée par la Shôchiku. Il y mit en scène quatre films dont Âmes sur la route (1921), qui attira l’attention des intellectuels avec son montage parallèle à la Intolerance (1916) et ses expérimentations visuelles. Aucun des quatre ne trouva cependant son public, l’école d’Osanai fut dissoute et Minoru Murata partit à la Nikkatsu. Il y rencontra enfin le succès avec des drames sentimentaux mélangeant des intrigues japonaises à un style hollywoodien. A la suite d’un conflit interne avec la direction, il quitta la Nikkatsu en 1932 et travailla pour divers petits studios, à l’instar de Shinkô Kinema (une filiale de la Shôchiku) qui produisit Muteki. En 1936, il cofonda le premier syndicat des réalisateurs, fut élu président et s’y consacra jusqu’à son décès pour cause de maladie en 1937 à l’âge de 43 ans. Souvent comparé à Mizoguchi, la qualité de son œuvre est difficile à évaluer car il ne reste que deux opus sur la cinquantaine qu’il a dirigés, situés chacun à un bout de sa carrière : Âmes sur la route et Muteki.
Muteki est tiré du roman éponyme de Jirô Osaragi paru en feuilleton en 1933 dans le Tôkyô Asahi Shinbun. Il met en vedette un Ichirô Sugai grimé en Cooper, Eiji Nakano en Chiyokichi et Akiko Shiga en Ohana. Figure incontournable du muet, Ichirô Sugai joua pour tous les grands noms du cinéma japonais jusqu’à sa mort en 1973, apparaissant dans plus de 300 titres. A l’inverse, Eiji Nakano ne parvint pas à prendre le virage du parlant et pris sa retraite à 35 ans en 1939. Abonnée aux femmes fatales, Akiko Shiga vit sa carrière écourtée par son arrestation pour avortement en 1935, opération illégale à l’époque. C’est d’autant plus dommage qu’elle avait un jeu très moderne (ce qui également le cas d’Eiji Nakano), elle m’a un peu fait penser à Mariko Okada.
Techniquement, Muteki rappelle le cinéma hollywoodien de la fin des années 20, notamment le Josef von Sternberg de The Docks of New York (1928) avec son Yokohama de studio, ses bas-fonds plongés dans l’obscurité et sa photographie contrastée. Minoru Murata utilise intelligemment les gros plans, les travellings et autres procédés novateurs pour le Japon. L’accompagnement au piano de Camille El Bacha proposé par la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé pour la projection collait à l’ambiance. Si je déplore la nécessité pour des questions pratiques et de coût d’embaucher des pianistes issus de classe d’improvisation qui ne regardent pas les films au préalable, j’admets qu’il s’est bien débrouillé. Scénaristiquement en revanche, qu’est-ce que c’était tarte, du mauvais drame aux artifices éculés, avec un paquet de clichés, de sacrées longueurs, une bonne dose de xénophobie (compréhensible au XIXe siècle mais moins pardonnable en 1933 dans un contexte différent) et une touche de blackface en bonus. Muteki vaut donc essentiellement pour son importance historique en tant qu’exemple unique de Murata tardif et pour sa technique. Il existe un remake de la Tôhô de 1952 avec Toshirô Mifune et Shirley Yamaguchi, pas sûr que j’ai envie de le voir.
Livres
Le chant d’Apollon d’Osamu Tezuka (Kana, collection « Sensei », 2019), 576 p.

Le chant d’Apollon fut publié en trois parties dans le magazine Weekly Shônen King entre avril et novembre 1970, à un moment où l’éducation sexuelle pour les enfants n’était plus taboue et où Tezuka testait des thématiques adultes, influencé par le gekiga malgré son rejet du terme et par L’école impudique de Gô Nagai. Pour le héros Shogo Chikaishi, il s’inspira de la jeunesse désabusée et radicalisée de la fin des années 60, qui n’avait plus d’espoir en l’avenir. Le résultat est, selon moi, ce qui se fait de pire dans le style Tezuka moralisateur. Les protagonistes sont extrêmement simplistes, les femmes sont perverses ou destinées à aimer le héros à la folie, le discours écologique est primaire et la répétition du schéma narratif est franchement lassante sur 540 pages. L’ouvrage s’achève par la nouvelle Poème du bazar d’une vingtaine de pages sur les mouvements étudiants qui ne m’a pas davantage convaincu.
Japanese Films: A Filmography and Commentary, 1921-1989 de Beverley Bare Buehrer (McFarland & Co, 1990), 328 p.

J’aime lire des vieux bouquins sur le cinéma japonais, qui fournissent des perspectives différentes de ce que l’on peut entendre aujourd’hui. Beverley Bare Buehrer n’est pas une experte reconnue, c’est une amatrice qui offre l’équivalent de critiques de blog de nos jours, à l’image de ce que je fais ici si ce n’est qu’elle spoile à fond les ballons et que le pavé technique est dorénavant obsolète avec internet. Elle a effectué un remarquable travail de compilation des sources anglophones, avec une bibliographie conséquente citée en conclusion de l’ouvrage. Ayant vu 84 des 86 films mentionnés et compte tenu du nombre de livres que j’ai déjà lus sur le sujet, je n’ai pas appris grand-chose. C’était néanmoins bien documenté et agréable à lire, et je n’ai pas noté de grosses erreurs excepté quelques coquilles sur des dates. C’est une bonne entrée en la matière pour un néophyte en dépit de son âge, le curieux pourra se reporter à une version en ligne disponible sur Archive.org.
Paddington Races Ahead de Michael Bond (Harper Collins, collection « The Classic Adventures of Paddington Bear – The Complete Collection », 2019), 175 p.

Paddington Races Ahead a été publié en 2012. Michael Bond avait 86 ans, ce n’est pas à cet âge qu’il va se mettre à innover. Il déroule sans se fatiguer les habituelles péripéties et quiproquos. Même les illustrations ont perdu de leur charme. Depuis Paddington Here and Now, la dessinatrice historique Peggy Fortnum, d’un âge vénérable (elle est née en 1919, sept ans avant Michael Bond), est assistée d’un certain R.W. Alley. Cela se ressent, le beau crayonné a cédé la place à un rendu plus lisse et enfantin. Encore deux tomes, courage.
Revues
Mad Movies n°397 – Octobre 2025

La couverture est consacrée au Frankenstein de Guillermo del Toro. La rédaction est divisée mais le seul avis détaillé est malheureusement dithyrambique. J’aurais préféré avoir un pour/contre comme ils font parfois. A part ça, le Néo-zélandais Grafted (2024) sur une étudiante qui se greffe des visages a l’air intéressant ; idem pour le probablement bancal Stopmotion (2023), sur une animatrice de stop motion avec des problèmes psychologiques ; ou pour le thriller algérien Alger (2024), qui bénéficie d’une critique enthousiaste. J’ai en revanche des doutes sur Black Phone 2 (2025) qui semble très Freddy-esque, sur L'homme qui rétrécit (2025) de Jan Kounen avec Jean Dujardin en dépit d’une évaluation favorable, et sur The Surfer (2024) avec Nicolas Cage.














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