Films vus en compagnie
Private Life de Tamara Jenkins (2018)

Private Life est le troisième long métrage de Tamara Jenkins en 20 ans, la réalisatrice se consacrant également à d’autres activités et à sa famille. Après Slums of Beverly Hills (1998), satire de son adolescence à Beverly Hills, et The Savages (2007) qui s’inspirait de l’internement de son père et de sa grand-mère en centre de soins pour personnes âgées, elle utilise de nouveau des éléments autobiographiques, Tamara Jenkins ayant elle-même testé la fécondation in vitro et envisagé l’adoption. On ne peut pas l’accuser d’une méconnaissance du sujet, Private Life montre bien les épreuves que doivent traverser Richard et Rachel et les difficultés liées à chaque méthode dans la société américaine (les procédures étant différentes en France). Il y a une belle galerie de personnages secondaires mais je regrette la dureté de Rachel (Kathryn Hahn), qui contraste avec la patience et la bonhommie de Richard (Paul Giamatti). Cela empêche de compatir totalement en créant une distance émotionnelle et une certaine lassitude. Je ressors donc avec une impression mitigée, j’avais préféré The Savages.
A Christmas Horror Story de Grant Harvey, Steven Hoban & Brett Sullivan (2015)

A Christmas Horror Story est un film à sketches qui ne s’assume pas, avec des liens artificiels entre les parties et un montage alterné agaçant qui n’apporte rien. A cela s’ajoute un one-man show de William Shatner qui intervient ponctuellement en animateur radio et raconte des trucs sans intérêt vaguement reliés à une des histoires. Le sketch avec les lycéens est nase et sans rapport avec Noël, une combinaison classique fantôme + possession. Le second est un peu meilleur, un gosse inquiétant et un père violent, avec une tension minée par le montage alterné. Le troisième présente un joli monstre Krampus (du moins quand il n’est pas en images de synthèse moches), complètement sous-exploité autour d’une intrigue nulle. Le dernier, avec le Père Noël et des zombies, est le plus amusant sur le papier. Il est gâché par des scènes d’action mal filmées et une interprétation calamiteuse. Pas grand-chose à sauver au final.
Persuasion de Carrie Cracknell (2022)

Persuasion est un roman de Jane Austen paru en 1817 qui reprend les thèmes habituels de l’autrice, avec une fille de bonne famille qui retrouve un ancien amour que les différences de classe avaient séparé. A la suite d’une petite boulette, nous avons regardé la version de 2022 au lieu du téléfilm de la BBC de 1995 mieux réputé. Sans même connaître le livre d’origine, cette production Netflix de 2022 souffre de soucis flagrants. Anne brise constamment le quatrième mur, avec des adresses aux spectateurs et des regards caméras en permanence. Le procédé vise sans doute à retranscrire le style d’Austen en discours indirect libre et les monologues intérieurs d'Anne, et cet effet a déjà été employé dans d’autres adaptations de son œuvre que j’avais vues. L’aspect systématique et gratuit porte néanmoins préjudice ici et lasse vite. Les scénaristes tentent en outre une modernisation des dialogues et des attitudes qui ne fonctionne pas franchement bien, comme si des jeunes adultes des années 2020 avaient été projetés au XIXe siècle, et c'est parfois filmé comme une pub de parfum. Enfin, l’acteur qui incarne Frederick Wentworth, Cosmo Jarvis, est catastrophique et à la ramasse, il a le charisme d’une huitre et donne l’impression d’être bourré. On se demande ce qu’Anne lui trouve et on se dit qu’elle devrait aller voir ailleurs, ce qui n’aide pas à l’implication émotionnelle. Des comédien·ne·s correct·e·s dans des rôles secondaires (ça ne me pose aucun problème qu’ils soient noirs ou asiatique bien que ce ne soit pas historiquement juste) ainsi que la trame Jane Austenesque permettent de faire passer la pilule mais je peux comprendre la frustration des fans du bouquins et il y a fort à parier que les transpositions de 1995 ou de 2007 sont d’une qualité supérieure.
- Mickey's Once Upon a Christmas de Jun Falkenstein, Alex Mann, Bradley Raymond, Toby Shelton & Bill Speers (1999, Mickey, il était une fois Noël)Mickey's Once Upon a Christmas est composé de trois segments autonomes :

- • Donald, un Noël sans fin : au soir du jour de Noël où ils se sont follement amusés et goinfrés, Riri, Fifi et Loulou souhaitent que Noël ait lieu tous les jours. Leur vœu se réalise.
- • Dingo, Père Noël : à cause de leur cynique voisin, Max ne croit plus au Père Noël. Dingo est décidé à lui prouver son existence.
- • Mickey, le plus beau cadeaux : le matin du 24 décembre, Mickey et Minnie n’ont pas suffisamment d’argent pour acheter le cadeau qu’iels voudraient. Iels comptent sur cette journée pour gagner la somme nécessaire.
C’était prévisible, Mickey's Once Upon a Christmas est extrêmement gentillet, avec des intrigues convenues et un narrateur moralisateur qui assure les transitions. Techniquement, ce n’est pas terrible, les dessins sont moyens, on est clairement dans un direct-to-video loin de l’excellence des productions pensées pour le grand écran. Mickey, le plus beau cadeaux est le plus étonnant des trois épisodes, avec de pauvres Mickey et Minnie qui galèrent et ne sont pas récompensés de leurs efforts, arnaqués par des méchants patrons. C’était toutefois insuffisant, on a beau être à Noël, c’était trop guimauve pour moi, je préfère revoir le bon vieux Mickey's Christmas Carol (1983, Le Noël de Mickey).
A noter que Mickey's Once Upon a Christmas se conclut par la réunion des protagonistes des trois parties, montrant pour la première fois ensemble dans un dessin animé Mickey, Minnie, Donald, Daisy, Dingo et Pluto (groupe appelé The Sensational Six dans l’univers Disney).
Persuasion de Roger Michell (1995)

Pas convaincu par la version de 2022 de Persuasion de Jane Austen que j’avais regardé par erreur, je voulais comparer avec ce téléfilm de la BBC de 1995 mieux réputé. Et en effet, ça n’a pas grand-chose en commun. Le scénariste Nick Dear et le réalisateur Roger Michell (un metteur en scène de théâtre expérimenté qui débutait au cinéma) se sont attachés à dépeindre le livre d'une manière mature et réaliste. En supprimant les monologues intérieurs d’Anne, ils ont construit un récit avec peu de dialogues, tourné en extérieur dans les paysages d’origine, en lumière naturelle avec des costumes d’époque et des interprètes sans maquillage. Les acteurices sont excellents et font vrais, les interactions sont subtiles, on sent le poids des différences de classe et des conventions dans les relations sociales. D’abord éteinte, Anne s’affirme au fur et à mesure, bien que restant dans les limites de la bienséance de la période (les quelques écarts étant liés à des ajouts de Nick Dear absents du texte). On est loin de la Anne détachée et joyeuse de 2022. Dernier roman écrit par Jane Austen, Persuasion est apparemment le plus poignant et personnel de l’autrice. Cet aspect ressort parfaitement dans la transposition de 1995 tandis qu’il était totalement gommé dans celle nonchalante et ironique de 2022. Persuasion de 1995 est donc une remarquable adaptation, fidèle à Austen et touchante. Elle atteste la distance entre une optique britannique sérieuse et une production Netflix américaine goguenarde dans l’air du temps.
Films vus seuls
あなたと私の合言葉 さようなら、今日は [Anata to watashi no aikotoba: Sayônara, konnichiwa] de Kon Ichikawa (1959, Goodbye, Hello)

Sur le papier, Anata to watashi no aikotoba: Sayônara, konnichiwa a la trame typique d’un Ozu, avec la fille qui se sacrifie pour son père façon Printemps tardif (1949). On n’est toutefois pas chez Ozu mais chez Ichikawa, sur un scénario co-écrit avec son épouse Natto Wada à l’instar de la plupart de ses comédies des années 50. Le ton est satirique et léger, le rythme enlevé et la conclusion s’éloigne des clichés attendus. La narration adopte le point de vue de Kazuko, sans l’habituelle critique sous-jacente sur la femme moderne qui, dans le cinéma japonais, a géénralement besoin de l’homme pour atteindre le bonheur. Les hommes sont d’ailleurs les seuls à être déçus, Kazuko, Umeko et Michiko arrivant à leurs fins. Le casting est impressionnant, avec Ayako Wakao en Kazuko, Machiko Kyô en Umeko et Shin Saburi en Gosuke. Anata to watashi no aikotoba: Sayônara, konnichiwa est une réussite curieusement méconnue de Kon Ichikawa, qui montre sa capacité à naviguer entre les genres, lui qui dirigea également en 1959 son fameux Feux sur la plaine.
Santa Claus de René Cardona (1959)

Santa Claus de l ’incorrigible René Cardona est considéré comme un des pires films de Noël, chroniqué par nanarland et par un paquet de sites américains car il a bénéficié d’une sortie aux Etats-Unis dans les années 60 où il fut régulièrement diffusé sur les chaînes de télévision américaines. Selon Nanarland, il a été créé pour accompagner l’implantation du Père Noël au Mexique, personnage qui n’était pas présent traditionnellement (le monde hispanophone étant plutôt team Rois Mages). J’avoue ma déception. C’est certes mauvais, mal joué, mal monté, avec des incohérences scénaristiques, une voix-off pénible, des décors et machines chelous et énormément de remplissage (des numéros musicaux interminables ; un magicien qui marche au ralenti et oublie deux fois son récipient, ce qui l’oblige à revenir en arrière…). Rien pourtant de bien étonnant quand on est familier des productions populaires mexicaines fauchées de l’époque qu’avait l’habitude de tourner René Cardona. C’est donc un navet sans intérêt, qui ne mérite pas qu’on s’attarde dessus.
House of Whipcord de Pete Walker (1974, Flagellations)

J’avais été agréablement surpris par Frightmare (1974) de Pete Walker mais je craignais que House of Whipcord se rapproche d’un vulgaire WIP (Women-In-Prison, sous-genre qui tomba dans le pur cinéma d’exploitation dans les années 60-70 avec des geôlières sadiques, des sévices voyeuristes, des ébats lesbiens, des inévitables scènes de douche et autres prétextes pour dénuder les actrices). La critique positive de Pascal Françaix dans Camp ! Volume 1 : Horreur & exploitation m’a poussé à réviser mon point de vue. Dans sa perspective Camp, il a apprécié la mère autoritaire et folle qui domine son mari et son fils queer, et les gardiennes crypto-lesbiennes butch, dont une incarnée avec délectation par Sheila Keith que Pete Walker retrouvera dans Frightmare. L’érotisme limité et la violence hors champ sont originales et permettent à House of Whipcord de déjouer les attentes. Je serai cependant moins enthousiaste que Françaix, c’est très caricatural (ce qui n’est pas un souci dans son optique), avec des enjeux sommaires. Si cela demeure meilleur que la quasi-totalité des WIP des années 60-70, j’avais préféré Frightmare.
黑店 [Hei dian] de Wing-Cho Yip (1972, The Black Tavern)

L’immense succès de L’hirondelle d’or en 1966 a généré l’apparition d’un sous-genre dans le wu xia pian hongkongais et taïwanais : le film d’auberge, inspiré de l’opéra chinois et de la littérature (le volume 3 de Legends of the Condor Heroes de Jin Yong a ainsi un long passage dans une auberge abandonnée). Le principe est toujours identique : des braves et des bandits se rencontrent dans une auberge isolée et se bastonnent joyeusement pour un quelconque MacGuffin. Si les exemples les plus fameux ont été dirigés par King Hu (notamment Dragon Inn en 1967 et L'auberge du printemps en 1973), il existe en réalité d’autres occurrences.
Wing-Cho Yip (aussi appelé Tddy Yip ou Ye Rongzu) était un assistant de Lo Wei qui devint acteur et cinéaste à partir de 1971. Ses réalisations sont méconnues en Occident, à l’image de ce The Black Tavern produit par la Shaw Brothers. C’est dommage car The Black Tavern, intégralement tourné en studio dans l’habituel décor utilisée des dizaines de fois par la Shaw Brothers, ne démérite pas. Il n’y a pas une minute de temps mort en 1h26, les méchants se succèdent et les combats s’enchainent avec du gore, de l’humour noir, et une jolie distribution menée par l’indéboulonnable Ku Feng (347 films sur imdb). C’est très étonnant qu’il ne soit pas plus réputé, c’est une sorte de King Hu pulp fort distrayant qui gagne à être vu.
Devičanska svirka de Đorđe Kadijević (1973, Le chant des vierges)

Devičanska svirka est inclus dans les trois moyens métrages de Đorđe Kadijević financés par Radio Television Belgrade en 1973 dans le cadre d’un cycle fantastique, avec Štićenik et Leptirica. Il est tiré d’une nouvelle d’Ivan Raos, un auteur d’origine croate discrédité auprès des autorités communistes à cause de son soutien au printemps croate qui se déroula en 1971. Selon le site serbe The Cult of Ghoul qui semble bien renseigné, la disgrâce d’Ivan Raos entraîna la déprogrammation de Devičanska svirka qui ne fut découvert que trente ans plus tard. Dans l’ambiance, il évoque davantage Štićenik que Leptirica. Il repose en effet sur un fantastique suggéré et non montré, sur un climat étrange, pesant et un rythme lent. Il y a une belle photographie, les interprètes sont corrects, avec une atmosphère proche du gothique anglais. Il y a toutefois un ventre mou et j’ai préféré Štićenik.
Livres
La chanson de Ruby et autres histoires d’Henry Slesar (10/18, collection « Grands détectives », 1993), 283 p.

J’ai découvert Henry Slesar et le personnage de Ruby Martinson à travers le film japonais Kaitô Ruby (1988), qui utilisait fidèlement cinq récits de Ruby Martinson. La principale différence était que l’adaptation féminisait Ruby, permettant d’ajouter une romance entre cette dernière et le narrateur (qui est d’ailleurs probablement gay dans la version d’Henry Slesar). Le recueil La chanson de Ruby et autres histoires propose douze des quatorze nouvelles d’Henry Slesar avec Ruby Martinson ainsi que sept autres nouvelles policières, toutes parues dans Alfred Hitchcock’s Mystery Magazine entre 1957 et 1964. Largement inconnu de nos jours, Henry Slesar fut très populaire aux Etats-Unis dans les années 60 (et au Japon dans les années 70-80) et travailla régulièrement pour la télévision. Il fut source d’inspiration ou scénarisa trente-sept épisodes de la série Alfred Hitchcock Presents, dix épisodes de The Alfred Hitchcock Hour et deux épisodes de The Twilight Zone. Plutôt spécialisé dans les courtes histoires à chute (auxquelles peuvent être rattachés les sept chapitres de ce livre ne mettant pas en scène Ruby Martinson), il fut publié dans de nombreux magazines où il eut recours à divers pseudonymes.
Les Ruby Martinson se détachent par la récurrence de leur schéma et de leurs protagonistes, et par leur ton léger et humoristique. Bien que répétitives, elles sont agréables à lire et je n’ai pas eu le sentiment de lassitude que j’avais éprouvé devant le long métrage japonais. Je ne comprends par contre pas pourquoi l’éditeur 10/18 ne les a pas présentées dans l’ordre de publication initial ni pourquoi il en manque deux sur quatorze (Ruby Martinson, Ex-Con et You Can Bet on Ruby Martinson). J’ai été moins convaincu par les sept one-shot qui suivent, sans doute plus représentatifs de l’œuvre d’Henry Slesar. L’écriture est efficace mais j’ai trouvé les intrigues peu intéressantes et les chutes assez moyennes. Je récupèrerai tout de même pour confirmer mon impression le second recueil paru en français, Courrier du cœur, qui regroupe des textes exploités par l’émission Alfred Hitchcock Presents.
- Camp ! Volume 2 : Pop Camp, comédie & film musical de Pascal Françaix (Marest éditeur, 2022), 392 p.Dans ce volume 2, Pascal Françaix poursuit son exploration du Camp avec des genres plus mainstream, la comédie et la comédie musicale, et des films de studio (avec quelques écarts). Il comporte les livres 4 à 6 :

- • Camp et comédie se penche sur le Camp chez Jerry Lewis, Mel Brooks et ses acteurs, et dans les comédies centrées sur une relation clairement queer dans la lignée de Certains l'aiment chaud de Billy Wilder (1959).
- • Pop Camp examine les imbrications entre le Camp et de la culture Pop, parfois considérée comme une récupération normative du Camp dans laquelle les aspects gays auraient été gommés. Selon Pascal Françaix, le queer parvient à se manifester dans le Pop en dépit de l’entreprise d’invisibilisation. Il étudie des exemples représentatifs produits par des studios en manque de repères qui tentaient de cerner les nouveaux goûts du jeune public, à l’instar des comédies avec une Mae West âgée (Myra Breckinridge en 1970 et Sextette en 1977) ou une trilogie de Joseph Losey (Modesty Blaise en 1966, Boom ! et Cérémonie secrète en 1968). Il termine sur un chapitre consacré à Ken Russell, réalisateur britannique qui constitua le summum du Pop Camp.
- • Le Camp dans la comédie musicale dissèque la manière dont le Camp fut utilisé, à plus ou moins bon escient, dans des comédies musicales mainstream hollywoodienne en perte de vitesse. Il détaille ensuite un sous-genre spécifique très codifié, les beach movies, qui furent à la mode entre 1963 et 1963 et suintaient le Camp sous des dehors inoffensifs. Il revient enfin brièvement sur deux célèbres longs métrages de Bob Fosse, Cabaret (1972) et All That Jazz (1979), emblématique d’un Camp morbide et bridé.
- Les chefs-d’œuvre de Junji Ito – Tome 1 de Junji Itô (Bragelonne, collection « Mangetsu », 2021), 397 p.Les chefs-d’œuvre de Junji Ito – Tome 1 est la traduction d’un recueil japonais de nouvelles de Junji Itô, sélectionnées et commentées par l’auteur. Il comprend neuf textes précédemment publiés dans les revues Monthly Halloween et son successeur Nemuki, et un inédit rédigé pour l’occasion :

- • Le vieux vinyle (décembre 1990 dans Monthly Halloween) : Un mystérieux vinyle sans jaquette d’une artiste inconnue obnubile tous ceux qui l’entendent.
- • Frissons (novembre 1991 dans Monthly Halloween) : La voisine de Yûji est atteinte d’une affreuse maladie qui provoque des trous dans son corps.
- • Le mannequin (juillet 1992 dans Monthly Halloween) : Un scénariste amateur est perturbé par une photo d’une terrifiante mannequin aperçue dans un magazine.
- • Les ballons pendus (janvier 1994 dans Monthly Halloween) : Une lycéenne est retrouvée pendue mais sa meilleure amie ne croit pas au suicide.
- • Le castelet (mars 1994 dans Monthly Halloween) : Après des années de séparation, Haruhiko rend visite à son frère et découvre que lui et sa famille vivent suspendus à des fils manipulés par des marionnettistes.
- • Le peintre (juillet 1995 dans Monthly Halloween) : Un peintre réputé devient obsédé par un nouveau modèle dont il ne parvient pas à retranscrire l’étrange beauté.
- • Un rêve sans fin (janvier 1997 dans Nemuki) : Tetsurô est suivi dans un hôpital à cause de ses rêves traumatisants, qui lui donnent l’impression de durer des journées entières.
- • La lignée (janvier 1996 dans Nemuki) : Risa a perdu la mémoire, probablement à la suite d’un choc psychologique. Elle est soutenue par Makita qui semble lui cacher des choses.
- • Lipidémie (mars 2003 dans Nemuki) : Yui habite avec son père et son frère au premier étage du restaurant familial, dans un appartement envahi par la graisse.
- • Le mannequin – Cadrage maudit (octobre 2015, inédit) : Un mannequin débutant n’accepte que les photos en pied et refuse absolument d’être recadrée.













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