dimanche 16 octobre 2022

Carnet de bord 01/10/2022-14/10/2022 - Films & séries vus seul



Films
ロッパの新婚旅行 [Roppa no shinkon ryoko] de Kajirô Yamamoto (1940, Roppa's Honeymoon)
Le fils oisif d’un riche industriel refuse de se marier avec la femme choisie par son père et s’enfuit avec une serveuse. Vivant dans la pauvreté, le fils finit par accepter un travail indigne de son statut social. Le père, satisfait que son fils ait compris la valeur du travail et ait connu les difficultés de la vie, accepte que ce dernier revienne chez lui avec sa femme.

Ce film est une comédie centrée sur l’acteur Roppa Furukawa, acteur comique très connu au Japon dans les années 30. Il joue ici à la fois le père et le fils. Le film ne dure qu’1h06, il est assez rythmé et se regarde sans déplaisir. Il est réalisé par Kajirô Yamamoto, plus connu pour Uma (1941, Le cheval, premier film d’Akira Kurosawa comme assistant réalisateur) ou pour ses films de guerre propagandiste comme Hawai · Maree oki kaisen (1942, Les Volontaires de la Mort).
Il est disponible avec sous-titres anglais sur l’excellente chaîne YouTube Cinema Japan Retrospective :
https://www.youtube.com/watch?v=mRbuv4OVF58


姉妹坂 [Shimaizaka] de Nobuhiko Ôbayashi (1985, Four Sisters)
Anzu, dont les parents sont décédés dans un accident, vit avec ses trois sœurs. Deux garçons s’intéressent à elle et l’un d’entre eux, issu d’une riche famille, veut l’épouser. À la suite d’une enquête des parents du riche garçon, Anzu découvre qu’elle et deux de ses sœurs sont des enfants adoptés. Elle décide de quitter ses sœurs et la vie de chacune est bouleversée.

C’est le 23e film que je vois réalisé par Nobuhiko Ôbayashi. Ses films des années 80 et de la première moitié des années 90 sont souvent caractérisés par une certaine mélancolie et une ambiance un peu éthérée. C’est le cas de Shimaizaka, tiré d’un shôjo à succès de Kazuo Oyama.
Bien qu’essentiellement centré sur le personnage d’Anzu, le film explore aussi la vie des trois autres sœurs. Les personnages masculins sont moins intéressants, notamment le riche garçon qui s’intéresse à Anzu. Le deuxième garçon, qui devient l’amant des sœurs après le rejet d’Anzu, est joué par Toshinori Omi, acteur habitué de Ôbayashi et vu dans Tenkôsei (1982, Je suis toi, tu es moi) ou Toki o kakeru shôjo (1983, La Traversée du temps). Le film est globalement mélo et on ne comprend pas trop pourquoi les sœurs s’attachent à ces personnages masculins assez insipides. Cela reste regardable mais, parmi les films du réalisateur tournés à la même époque, je conseillerais plutôt Tenkôsei ou Sabishinbô (1985, Lonelyheart).


一度死んでみた [Ichido shinde mita] de Shinji Hamasaki (2020, Not Quite Dead Yet)
Une jeune adulte déteste son père, un directeur d’une entreprise pharmaceutique obnubilé par son travail. Il n’a même pas quitté son bureau à la mort de sa femme et sa fille passe son temps à souhaiter sa mort. Elle va cependant devoir le sauver, son père se retrouvant au centre d’une machination visant à lui enlever le contrôle de son entreprise et temporairement mort durant 3 jours en raison de la prise d’une pilule expérimentale.

Rien d’extraordinaire, l’actrice principale (Suzu Hirose, vue notamment dans Notre petite sœur (2015) et The Third Murder (2017) de Kore-Eda) est en roue libre une bonne partie du temps, de même que l’essentiel du casting. C’est bête et gentil, parfois un peu too much mais ça dure 1h30 et je reste sur une bonne impression globale. A noter la présence de Naoto Takenaka dans une apparition d’environ 10 secondes.


俺俺 [Ore ore] de Satoshi Miki (2013, It's Me, It's Me)
Hitoshi est un jeune adulte sans grande ambition. Il travaille dans un magasin d’électronique et rêve de devenir photographe mais tout le monde l’ignore. Sa vie change lorsqu’il vole dans un fast-food le portable d’un jeune salaryman et qu’il extorque au téléphone la mère de ce dernier. Lorsque Hitoshi la croise peu après, il pense qu’elle va lui réclamer l’argent mais, à sa grande surprise, elle le prend pour son fils. Perturbé, il va voir sa vraie mère et tombe sur son double. Hitoshi se rend rapidement compte qu’il a au moins deux doubles. Bientôt les doubles se multiplient dans des versions de plus en plus éloignées du Hitoshi d’origine.

Les films de Satoshi Miki sont toujours barrés, celui-ci ne fait pas exception à la règle. Il y a un côté Dans la peau de John Malkovich (1999) japonais. Le pitch est intéressant mais j’ai trouvé que ça ne fonctionnait pas. Le personnage principal est assez énervant, le scénario tourne rapidement en rond et la dernière partie tombe dans un délire longuet avec des dizaines de doubles qui s’entretuent.


コタンの口笛 [Kotan no kuchibue] de Mikio Naruse (1959, Le sifflement de Kotan)
Le film suit la vie de deux enfants d’origine aïnu élevés par leur père dans un village d’Hokkaidō. On y voit leur quotidien et les brimades qu’eux et les autres habitants d’origine aïnu subissent.

C’est mon 58e Naruse, ça commence à faire. Kotan no kuchibue change des classiques histoires d’amour contrarié typique de Naruse et c’est un des premiers gros films japonais d’après-guerre à aborder la question du racisme envers les aïnus. Les jeunes acteurs sont très bons, le sujet est traité assez subtilement mais pourquoi est-ce que quasiment tous les drames japonais doivent se finir mal ? C’est tellement systématique que ça devient aussi prévisible que le happy end américain. A un quart d’heure de la fin, alors que la situation s’éclaircit un peu pour les personnages principaux, je me dis : « non, là il va arriver un bon gros malheur et ça va mal finir ». Gagné… Et c’est malheur sur malheur, et vas-y que les gens sont méchants et tout, c’est assez pénible au bout d’un moment. Dommage parce que sans ça le film est vraiment intéressant et original dans la carrière d'après-guerre de Naruse. A noter la présence de Takashi Shimura en professeur apparemment modèle, qui révèle son hypocrisie lorsqu'il se retrouve confronté à une demande en mariage pour son fils da la part de la mère d’une fille d’origine aïnu.


あした [Ashita] de Nobuhiko Ôbayashi (1995, Goodbye for Tomorrow)
Des personnes décédées dans un accident de ferry 3 mois plus tôt semblent envoyer de mystérieux messages à leurs proches survivants. Ils leur disent, s’ils veulent les revoir une dernière fois, de les retrouver à minuit sur un petit embarcadère isolé dans la campagne japonaise. Tous les destinataires des messages s’y retrouvent en attendant minuit. Le ferry fantôme finit par arriver et débarque les personnes décédées, de nouveau en vie pendant quelques heures.

Encore un film de Nobuhiko Ôbayashi à l’ambiance mélancolique et éthérée. Le film est assez long, dans les 2h20, en raison notamment de la multiplicité des personnages. Chaque personnage est assez détaillé, mettant en avant différents types de liens entre les vivants et les morts. Comme souvent chez Ôbayashi, le rythme est assez lent et le fantastique n’étonne pas grand monde. C’est assez mièvre dans l’ensemble mais je n’ai pas trouvé le film désagréable.


パパはわるものチャンピオン [Papa wa warumono champion] de Kyôhei Fujimura (2018, My Dad is a Heel Wrestler)
Un garçon de 9 ans ne connait pas le métier de son père et se retrouve bien embêté devant ses camarades de classe. Il suit en cachette son papa et découvre que c’est un catcheur professionnel. Problème : ce n’est pas un gentil catcheur au sourire étincelant mais un méchant catcheur masqué, le Cafard. Il ment donc à ses camarades, qui pensent que son père est la superstar Dragon George, et se met à mépriser son père qui joue les méchants.

Moui, le film est bourré de bons sentiments et scénaristiquement prévisible. Les combats de catch sont sympas par contre, les acteurs étant clairement des catcheurs professionnels.


図鑑に載ってない虫 [Zukan ni nottenai mushi] de Satoshi Miki (2007, The Insects Unlisted in the Encyclopedia)
Un journaliste se voit confié par sa responsable la tâche de tester et trouver une drogue mystérieuse temporairement mortelle. Il embarque dans son aventure un ami hippie, une jeune femme suicidaire et un yakuza repenti.

C’est mon 8e film de Satoshi Miki et on y retrouve son schéma classique : à partir d’un prétexte, le réalisateur suit les pérégrinations d’une bande de joyeux excentriques qui rencontrent des gens aussi bizarres qu’eux. Sauf qu’au final, excepté le premier film que j’avais vu de lui Kame wa igai to hayaku oyogu (2005, Turtles are Surprisingly Fast Swimmers), c’est souvent assez laborieux et pas très drôle. C’est le cas ici, personnages et situations lassent vite et on s’ennuie rapidement.


多羅尾伴内 鬼面村の惨劇 [Tarao Bannai: Kimen mura no sangeki] de Kazuhiko Yamaguchi (1978, Tarao Bannai - The Tragedy in the Devil Masked Village)
Une jeune femme est assassinée la veille de son mariage dans un petit village où un meurtre mystérieux avait eu lieu 20 ans plus tôt. Le détective Tarao Bannai arrive sur les lieux et commence son enquête.

Un whodunit assez mollasson que ce Tarao Bannai, tout à la gloire d’Akira Kobayashi dans un rôle de détective adepte du déguisement. L’intrigue est banale et les personnages sont assez transparents, juste quelques trouvailles visuelles pour sauver le tout de l’ennui profond. Dans le genre, je préfère les films de Kon Ichikawa centrés sur les enquêtes de Kôsuke Kindaichi (je parle bien des Ichikawa et pas de la version insupportable de Nobuhiko Ôbayashi de 1979).


夜の流れ [Yoru no nagare] de Yûzô Kawashima et Mikio Naruse (1960, Courant du soir)
Vie et peines dans une maison de geishas à la fin des années 50.

Pfff, j’ai dû voir une dizaine de films de ce genre. Naruse (ici co-réalisateur avec Yûzô Kawashima, dont je n’ai jamais été très fan) ne s’est pas beaucoup fatigué : situations vues des dizaines de fois, réalisation banale, personnages clichés (peut-être pas cliché pour un spectateur d’aujourd’hui qui ne connait pas ce genre de films mais très cliché pour un spectateur qui a vu deux tonnes de films japonais des années 50). Le genre de film dont je serai incapable de me rappeler dans quelques semaines, le mélangeant avec d’autres titres du même genre.


DESTINY 鎌倉ものがたり [Destiny: Kamakura monogatari] de Takashi Yamazaki (2017, Destiny: The Tale of Kamakura)
Un écrivain célibataire endurci épouse une jeune femme, qui vient vivre dans sa maison et découvre rapidement tout un tas de créatures surnaturelles. Le film suit leurs aventures, confrontés à des esprits plus ou moins malfaisants.

Le début du film est intrigant mais on tombe vite dans la facilité, avec la jeune fille naïve et le mari protecteur/sauveur (18 ans de plus qu’elle au passage). Quelques visuels rigolos dans la dernière partie mais le tout est très dispensable.
C’est tiré d’un manga de Ryôhei Saigan, connu aussi pour Sanchôme no yûhi, adapté également par Takashi Yamazaki en une trilogie de films. J’avais vu le premier et ça m’avait agacé : c’est une image d’Epinal du Japon des années 50, ah là là quand même c’était mieux avant quand on avait une vraie vie de quartier, on n’était pas riche mais on connaissait ses voisins et y’avait une vraie solidarité. Ça ressemble beaucoup à du sous-Yôji Yamada, et on retrouve d’ailleurs dans le rôle principal Hidetaka Yoshioka, le neveu dans la série des Tora-San.


マスカレード・ホテル [Masukarêdo hoteru] de Masayuki Suzuki (2019, Masquerade Hotel)
Afin de coincer un serial killer, une équipe de policiers investit un hôtel de luxe en se faisant passer pour des membres du personnel. Le bourru détective Kosuke Nitta se retrouve à la réception et doit adapter ses manières pour garder sa couverture et convenir aux standings de l’hôtel, sous la supervision de la jolie réceptionniste Naomi Yamagishi. Malgré leurs caractères très différents, ils vont devoir travailler ensemble pour arrêter le tueur et bla bla bla…

Comme on peut s’en douter en lisant le résumé, tout cela est terriblement convenu. La police et les employés de l’hôtel de luxe sont dévoués à leur tâche et tous ces gens sont formidables. La réalisation est assez catastrophique, avec un style pompier au possible, force mouvements de caméra inutiles et de ralentis pour la classe. Le même réalisateur a commis une version live du manga GTO, que je n’ai pas franchement envie de voir du coup.


Os Lobos de Rino Lupo (1923)
Un marin sortant de prison après avoir tué un rival amoureux arrive dans un petit village de montagne. Il se met à draguer toutes les jeunes femmes du village, dont une femme récemment mariée. Forcément, ça ne va pas bien se passer.

Gros succès du cinéma muet portugais, Os Lobos a été restauré en 2016 et est visible sur YouTube avec intertitres portugais d’origine. La restauration est très réussie et montre bien la beauté des paysages pour ce film tourné en extérieurs, notamment à la Serra da Estrela, une montagne de la région de Guarda (connue pour son excellent fromage, un de mes fromages portugais préférés). Le film comprend peu d’acteurs ou d'actrices connu·e·s et est réalisé par Rino Lupo, un Italien qui a exercé dans plusieurs pays d’Europe. Il est tiré d’une pièce de théâtre portugaise de 1920 ou 1921 (il y a apparemment débat sur la date). Le scénario est très classique et la réalisation plutôt sage, le film se voulant le plus naturaliste possible. Le personnage masculin principal est détestable de bout en bout et la morale est sauve à la fin. A voir surtout pour les paysages.


Os Faroleiros de Maurice Mariaud (1922)
Un gardien de phare est amoureux de sa cousine et compte l’épouser (le trop classique fort écart d’âge entre eux ne semblant pas préoccuper grand monde). L’assistant gardien de phare est aussi amoureux de la cousine sauf que ce n’est clairement pas réciproque et il la tue. Bien que n’ayant pas de preuve, le gardien de phrase s’en doute. Peu après, les deux hommes se retrouvent isolés ensemble dans le phare à devoir faire leur travail.

Y’a un truc avec les deux gardiens de phare rivaux, ça attire les scénaristes. Le film est réalisé par un Français, Maurice Mariaud, qui joue aussi le rôle principal. De jolis décors naturels encore une fois pour un drame prévisible et filmé assez platement.


O Fauno das Montanhas de Manuel Luís Vieira (1926)
Une jeune femme accompagne à Madère son père naturaliste, un Anglais intéressé par le roitelet de Madère, espèce endémique de l’île. La fille est rêveuse et a une grande imagination, mais son imagination déborde sur sa vie réelle et elle finit par avoir du mal à distinguer rêve et réalité.

C’est un moyen métrage muet assez distrayant, avec en plus une vraie base ornithologique comme prétexte à l’histoire. C'est un des premiers films fantastiques portugais, il est réalisé à Madère par un réalisateur de l'île. La fin est moraliste mais rien de bien méchant. Une curiosité sympathique.


Acabaram-se os Otários de Luiz de Barros (1929)
Il ne reste que quelques fragments du premier film parlant brésilien, enfin parlant comme Le chanteur de jazz (1927) soit quelques dialogues et pas mal de musique. Il ne reste vraiment pas grand-chose du film, l’histoire de deux campagnards lourdauds qui montent à la ville. Ça avait l’air musicalement très intéressant mais avec un humour pénible.


Séries
バブルガムクラッシュ! [Baburugamu kurasshu!] (1991, Bubblegum Crash), 3 OAV
Un méchant pas gentil cherche à récupérer une nouvelle intelligence artificielle permettant de faire des robots plus intelligents afin de les émanciper du contrôle humain. Les Knight Sabers, justicières à la retraite depuis la dernière crise 2 ans plus tôt, reviennent botter le popotin blindé des vilains robots.

J’étais curieux de voir cette suite de Bubblegum Crisis (1987-1991), mentionnée dans le livre Anime From Akira To Howl's Moving Castle de Susan Napier que j’ai lu récemment. A voir aujourd’hui, c’est assez vieillot et on peut sans doute trouver bien mieux dans le genre cyberpunk.


フリクリ [Furikuri] de Kazuya Tsurumaki (2000-2001, FLCL), 6 OAV
Une femme en vespa, Haruko, renverse le jeune Naota et le ranime à coup de guitare électrique dans la tête. A partir de là, des robots vont surgir du crane de Naota et engendrer tout un tas d’événements étranges pour le plus grand plaisir d'Haruko.

Mentionné également dans le livre Anime From Akira To Howl's Moving Castle, j’avais envie de revoir FLCL. J’ai été assez déçu : ça reste visuellement novateur mais c’est trop fouillis et j’ai vu bien plus bizarre/barré depuis (genre Mind Game (2004)). Les enjeux sont assez flous et on ne s’attache à aucun personnage.


フリクリ プログレ [Furikuri Purogure] (2018, FLCL Progressive), 6 OAV
Suite de FLCL. Cette fois Haruko vise une lycéenne blasée, Hidomi, qui vit avec sa mère et attend le retour hypothétique d’un père disparu il y a longtemps. Hidomi est protégée d’Haruko par un double de cette dernière, Julia, et par un camarade de classe, Ide.

Pas plus convaincu qu’à la revoyure de la série d’origine : sortis de quelques clichés, les personnages sont toujours aussi peu développés et les enjeux sont toujours aussi brouillons. C’est visuellement moins innovant que la première série malgré certains débuts d’épisodes horrifiques bien fichus. Je vais quand même regarder la dernière série d’OAV par complétisme.
A noter que je n’ai pas réussi à mettre la main sur la version japonaise, uniquement sur la version américaine, ce qui n’a pas aidé dans mon appréciation de la série : la version américaine est correcte mais je préfère les doublages japonais pour les animés.


4 commentaires:

  1. Je vois enfin "Ore Ore" après que tu en aies parlé ici et, me renseignant sur la filmo de Satoshi Miki, je note deux films qui ont l'air pas mal : "Kame wa igai to hayaku oyogu" et "Onryô o agero tako! Nani utatten no ka zenzen wakannê n da yo!!". Les as-tu vus ?
    (son tout récent "What to Do with the Dead Kaiju?" a l'air d'anthologie également)

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    1. On a vu Onryô o ageko tako! fin septembre, "Le film du soir" en avait parlé ici : https://twitter.com/LeFilmDuSoir/status/1575214899763957760?cxt=HHwWgMCqleDmpNwrAAAA
      Kame wa igai to hayaku oyogu c'est mon préféré de Satoshi Miki, c'est bête et gentil comme on aime, sans le côté un peu creepy qu'il y a parfois dans ses films.
      Et j'ai récupéré What to Do with the Dead Kaiju? mais je ne l'ai pas encore vu.

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    2. Ah, tu as des meilleures sources que moi pour "What to Do with the Dead Kaiju?" alors ;)

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