samedi 15 octobre 2022

Le reretour

Après un éphémère passage par Tumblr, nous revenons sur ce blog pour y mettre notre carnet de bord cinématographico-littéraire. A la suite de discussions avec plusieurs amis, l'idée d'écrire quelques lignes sur tous les films que nous voyons et tous les livres/articles/revues que nous lisons nous a semblé intéressante. Cela nous permettrait peut-être de nous souvenir de tout cela plus d'une semaine après la visualisation ou la lecture... Comme de toute façon plus personne ne nous lit depuis longtemps, nous n'allons pas hésiter à mettre des avis personnels tranchés et à utiliser le je afin de souligner la subjectivité du propos. Nous allons également mettre quelques jolies images afin de ne pas rebuter complètement les 2-3 personnes vaguement intéressées.

Mais avant cela, nous allons rapatrier sur ce blog nos posts effectués sur Tumblr afin de pouvoir fermer notre compte. Nous n'aimons pas laisser trainer des traces un peu partout, autant tout centraliser. Ci-dessous notre introduction Tumblr, assez amusante à relire rétrospectivement. Suivront plusieurs posts issus de notre Tumblr. Nous reprenons également notre avatar utilisé sur Tumblr parce que nous l'aimons bien et que nous n'en avions pas jusqu'à présent.
Après cet interlude, nous pourrons passer aux raisons de notre retour avec le début de notre carnet de bord.

(Plan de Paolo Forlani du XVIe siècle. Quelque part sur cette carte, il y un ninja tiré d'une estampe de 1830 d'Utagawa Kunisada)

Ce Tumblr se situera dans la continuité de notre blog homonyme :
http://hicsuntninjas.blogspot.com

Notons le changement de sous-titre, « sciences sociales » devenant « société ». Outre la formulation moins austère, l’austérité n’étant guère populaire à l’heure actuelle, cette transformation assume une plus grande subjectivité et une moins grande rigueur.
Sans tomber dans l’opinion de comptoir, ce changement nous aidera, espérons-nous, à augmenter notre productivité, la perspective de recherches longues et fastidieuses nous décourageant parfois. Et pour le lecteur, des textes plus courts devraient être plus facilement lisibles.

Pourquoi, nonobstant ce changement, ne pas continuer dans l’intimité cotonneuse du support actuel et venir parader sur un réseau social ?
La raison est double :
  1. Le passage d’un blog à une plate-forme de micro-blogging est cohérent par rapport à notre changement d’optique, avec la prévision d’une diminution substantielle de la taille moyenne de nos textes.
  2. Nous allons essayer de nous adapter, dans la mesure du possible, à l’aspect multimédia de la plate-forme. Alors que notre blog était quasi uniquement textuel, nous proposerons ici images et vidéos, en restant dans le cadre légal du droit de citation, du domaine public ou de la zone grise entourant nombre de sujets liés au droit d’auteur sur internet. Précisons pour clore le bec aux ricaneurs du fond que les gifs animés et les lolcats ne seront pas de la partie.
(Richard Harrison et son téléphone Garfield dans Ninja Terminator (1985) de Godfrey Ho)

Bon, sauf si combiné avec un ninja à moustache.

Nous étant engagé à faire plus court, nous finirons par une remarque stylistique. On nous a déjà reproché l’utilisation du « nous » au lieu du « je », voire d’une tournure impersonnelle. Nous continuerons pourtant majoritairement dans cette voie, le nous étant plus impersonnel que le « je » et plus dérisoire que l’impersonnel, surtout lorsqu’il est combiné avec une formulation de phrase adéquate.
Exemple :
  • Je trouve L’année dernière à Marienbad soporifique.
  • Nous préférons garder L’année dernière à Marienbad dans notre vidéothèque pour les jours d’insomnie.
  • Est-il nécessaire de rester éveillé pour regarder L’année dernière à Marienbad ?

Le « je » est plus impliquant, pour nous et peut-être également pour le lecteur : il donne un avis subjectif qui peut inciter au débat.
L’impersonnel a son intérêt mais a un aspect définitif. Il semble énoncer des vérités alors qu’il ne donne souvent qu’un autre point de vue (comme dans cette phrase où nous donnons notre point de vue en en faisant une vérité).
Le « nous » de majesté, guère utilisé aujourd’hui, véhicule une image désuète et un peu ridicule, permettant un recul difficilement accessible par le « je ». Il nous semble parfait ici.

P.S. : notre avatar est tiré d’un azulejos conçu par Jorge Colaço en 1922. Il se trouve à Lisbonne sur le pavillon Carlos Lopes dans le parc Eduardo VII. Le pavillon est malheureusement à l’abandon depuis 2003 et n’a toujours pas été restauré malgré des annonces récurrentes de la mairie.

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